Un conclave entre le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro et les Forces nouvelles (FN, ex- rébellion) a débuté dimanche à Bouaké (centre).
Selon le porte-parole des FN, Sidiki Konaté, la rencontre vise à tirer les leçons de la récente crise socio-politique qui a secoué la Côte d'Ivoire suite à l'affaire de fraude à la Commission électorale indépendante (CEI), à l'affaire de la dissolution de cette structure et du gouvernement.
Plusieurs milliers de partisans du président ivoirien Laurent Gbagbo ont manifesté samedi à Abidjan pour lui apporter leur soutien, après trois semaines d'une grave crise née de la dissolution par le chef de l'Etat du gouvernement et de la commission électorale.
La Côte d'Ivoire réclame une partie de l'espace maritime du Ghana depuis la récente découverte d'un important gisement pétrolier offshore, a affirmé vendredi le ministre ghanéen des Ressources naturelles Collins Dauda.
La frontière maritime entre les deux pays dans le Golfe de Guinée n'a jamais été formellement tracée, mais les deux voisins respectent depuis des années "une ligne médiane", a expliqué M. Dauda.
L'opposition ivoirienne est entrée jeudi dans le nouveau gouvernement du Premier ministre Guillaume Soro, clôturant la crise née le 12 février de la dissolution du précédent cabinet et de la commission électorale par le président Laurent Gbagbo.
Les 11 postes encore à pourvoir dans le cabinet "Soro II" -qui comptait depuis sa formation la semaine dernière seulement 17 ministres nommés- ont été attribués à des membres de l'opposition, selon un décret de M. Gbagbo lu par le secrétaire général de la présidence, Amédée Couassi Blé.
L'opposition ivoirienne a annoncé vendredi sa prochaine entrée au gouvernement, esquissant ainsi la fin de la crise née il y a exactement deux semaines de la dissolution du cabinet et de la indépendante (CEI) par le président Laurent Gbagbo.
Alors que le mystère avait plané toute la journée, c'est sans représentants d'opposition que le Conseil des ministres s'est tenu dans l'après-midi au palais présidentiel à Abidjan.
Une nouvelle commission électorale a été nommée en Côté d'Ivoire dans la nuit de jeudi à vendredi, deux semaines après sa dissolution par décret présidentiel, prolongeant la crise politique, a annoncé un responsable de la commission.
Le secrétaire permanent Auguste Miremont a déclaré que le nouveau président de la commission était Youssouf Bakayoko, un ancien ministre des Affaires étrangères et membre de l'opposition. Il remplace Robert Mambe, qui avait accusé le président ivoirien Laurent Gbagbo de tenter de frauder les listes électorales.
Les Forces nouvelles (ex- rébellion ivoirienne) ont exprimé mercredi à Bouaké (centre) leur intention de diriger la Commission électorale indépendante (CEI) afin de jouer le rôle "d'arbitre" durant les élections présidentielles.
Le nouveau gouvernement du Premier ministre ivoirien Guillaume Soro comptera 28 membres, 11 postes de cette équipe restant à pourvoir, dont la quasi-totalité étaient occupés par l'opposition dans le cabinet précédent, a-t-on appris mardi de source officielle.
Le secrétaire général du gouvernement, Félix Tyeoulou-Dyela, a annoncé mardi en début de soirée au palais présidentiel un gouvernement de 28 membres, y compris le Premier ministre Guillaume Soro, chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
Après dix jours de tourmente marqués par des violences, le nouveau gouvernement ivoirien était attendu mardi pour conduire le pays "fin avril-début mai" à une élection présidentielle, reportée depuis 2005 et censée clore la crise née du coup d'Etat manqué de 2002.
Les protagonistes ivoiriens se sont accordés sur l'objectif de tenir dans cette période le scrutin sans cesse repoussé depuis la fin du mandat du président Laurent Gbagbo, selon un communiqué publié par le représentant à Abidjan du médiateur, le chef de l'Etat burkinabè Blaise Compaoré.
Le Premier ministre de Côte d'Ivoire a déclaré lundi qu'il annoncera dans les 24 heures la composition du nouveau gouvernement du pays, qui inclura des membres de l'opposition. Une nouvelle manifestation a par ailleurs fait au moins deux morts lundi.
L'annonce du nouveau gouvernement pourrait mettre fin à une semaine de violentes manifestations déclenchées par la dissolution de l'ancien gouvernement du président Laurent Gbagbo.