Le président des États-Unis Barack Obama a appelé mardi son homologue Hosni Moubarak a entamer immédiatement une transition pacifique après que le dirigeant égyptien eut promis de quitter le pouvoir, mais pas avant septembre prochain.
18H15 - Réunion de sécurité en Israël - Selon les médias israéliens, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rencontré les chefs du renseignement et des services de sécurité ainsi que les membres du cabinet de sécurité, qui regroupe les ministères stratégiques. Cet échange annuel était prévu de longue date mais il a été dominé par la situation en Egypte, ont précisé les médias.
L'armée égyptienne a promis lundi soir de ne pas ouvrir le feu sur les manifestants, qui se sont encore rassemblés par milliers pour réclamer le départ d'Hosni Moubarak, et a jugé leurs revendications légitimes.
Dans la foulée, le vice-président Omar Souleimane, issu des rangs de l'armée, a annoncé l'ouverture de consultations avec l'ensemble des partis politiques, conformément au souhait exprimé par l'Union européenne et les Etats-Unis.
Hosni Moubarak nomme pour la première fois un vice-président. En le nommant à la vice-présidence, le poste que lui-même occupait au moment de l'assassinat de son prédécesseur Anouar Sadate, Moubarak comble un vide et esquisse pour la première fois une piste possible pour sa propre succession.
"Le peuple veut la chute du régime", criaient à pleins poumons des milliers d'Egyptiens en colère qui dévalaient comme un torrent dans les rues du Caire, quadrillées par la police après la traditionnelle prière du vendredi.
La fin de la prière a sonné comme le début d'une grande course contre le pouvoir, des milliers de personnes prenant d'assaut les rues sous les applaudissements nourris des passants pour exiger la fin du régime du président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis 30 ans.
La police a affronté les manifestants et procédé à 500 arrestations mercredi en Egypte, au deuxième jour d'une contestation populaire sans précédent en près de 30 ans de règne de Hosni Moubarak.