Les Guinéens ont voté dimanche dans le calme, la première présidentielle libre depuis l'indépendance de l'ancienne colonie française en 1958. Les premiers résultats officiels devraient être connus mardi selon les responsables de la Céni. C’est le moment de la vigilance dans la phase essentielle du décompte du vote et de la proclamation des résultats.
La Guinée s'est réveillée soulagée et heureuse, lundi, d'avoir réussi la toute première élection présidentielle libre de son histoire, même si une phase critique reste à venir avec l'annonce des résultats provisoires mercredi.
Après un demi-siècle de dictatures, 4,2 millions de Guinéens avaient le choix entre 24 candidats, tous civils.
Et la foule des grands jours a été au rendez-vous.
Les bureaux de vote ont commencé à fermer progressivement dimanche en Guinée, à partir de 18h00 (14h00 HAE), après la première élection présidentielle libre depuis l'indépendance de 1958, un scrutin qui s'est déroulé apparemment sans incident.
La participation a été massive sans troubles ni violences.
Les Guinéens ont participé massivement, dimanche, à la première élection libre depuis l'indépendance en 1958, impatients de voir les militaires quitter le pouvoir, neuf mois après le massacre d'opposants par l'armée à Conakry.
Les bureaux de vote, ouverts peu après 07H00 (locales et GMT), ont commencé à fermer à partir de 18H00, sans qu'aucun trouble ni violence n'aient été signalés.
Il est 11h 48. Le cortège du Président de la transition s'ébranle pour le palais présidentiel "Sèkhoutouréya" où l'urne du bureau de vote N°12 a été installée depuis 10 h. Le Président de la transition, Sékouba Konaté a voté Il était 11h 54 minutes (heure locale).
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Les bureaux de vote ont ouvert ce dimanche matin en Guinée pour un scrutin crucial, la première présidentielle libre depuis l'indépendance de l'ancienne colonie française en 1958.
Aucun membre de la junte, ni du gouvernement intérimaire, n'a eu le droit de se présenter à cette élection censée ouvrir une ère démocratique.
Les électeurs guinéens attendent dimanche matin dans le calme l'ouverture des bureaux de votes préparés pour l'élection présidentielle de leur pays.
"Il y a beaucoup de monde déjà arrivé au bureau (de vote), et on est au calme", a déclaré une femme dénommée Camara, rejointe par téléphone.
Les Guinéens se rendent aux urnes ce dimanche avec l'espoir de mettre fin aux crises politiques à répétition qui ébranlent l'ancienne colonie française depuis son indépendance, en 1958.
Ce scrutin présidentiel pourrait être le premier à être véritablement libre et démocratique. De son déroulement et de son issue dépendra l'avenir économique du pays, premier exportateur mondial de bauxite en grand besoin d'investissements.
Plus de 4 millions de Guinéens sont attendus aux urnes ce dimanche, pour le premier tour de l'élection présidentielle. Vingt-quatre candidats sont en compétition. Il s'agit d'un scrutin historique qui pourrait mettre un terme à cinquante ans de dictatures, civile puis militaires. Les résultats provisoires de ce premier tour ne devraient pas être connus avant mercredi. La proclamation des résultats définitifs est prévue dans les huit jours.
Le scrutin, mode d'emploi
Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) , Victor Gbeho, a demandé samedi à Conakry, le déploiemment de la Force spéciale pour la sécurisation du processus électoral en Guinée (FOSSEPEL) dans les zones à risque lors de l'élection présidentielle de ce dimanche.