On dit quoi? Promis, juré: cette fois, on y va aux élections en Côte d'Ivoire. Et dans "les trois mois" qui plus est! C'est le message que le porte-parole de Laurent Gbagbo, Gervais Coulibaly, est venu délivrer à Paris ces jours-ci.
Faut-il encore organiser des élections au Togo? Chaque scrutin se déroule invariablement selon le même scénario, depuis «l'ouverture démocratique» concédée au début des années 1990 par un pouvoir qui n'a jamais cessé d'être autocratique. Tricherie à grande échelle, vaines protestations d'opposants, manifestations réprimées par l'armée... La dernière présidentielle, le 4 mars, n'a pas dérogé à la règle.
Le parti du président ivoirien Laurent Gbagbo a exigé mardi que les étrangers soient "extirpés" de la liste des votants, après l'installation d'une Commission électorale indépendante (CEI) renouvelée.
"Le travail que la CEI doit faire maintenant, c'est de faire en sorte que nous ayons des listes propres", a déclaré à l'AFP Martin Sokouri Bohui, secrétaire national aux élections au Front populaire ivoirien (FPI).
"Tant que les listes ne seront pas propres, on n'ira pas aux élections", a-t-il averti.
Les observateurs de l'Union européenne ont émis des réserves sur le processus de collecte et de transmission des résultats du vote.
Selon le chef de la mission des observateurs européens, il est impossible de suivre la trace des résultats après leurs sorties des bureaux de vote.
La présidentielle de jeudi s'est déroulée dans un climat apaisé mais le principal parti de l'opposition dénonce des fraudes massives.
Le président de transition guinéen, le général Sékouba Konaté, a fixé au 27 juin le premier tour de l'élection présidentielle en Guinée, selon un décret publié dimanche, confirmant ainsi une date initialement proposée par la commission électorale nationale indépendante.
"Le président de transition, président de la République par intérim, (Sékouba Konaté) fixe la date du premier tour pour l'élection présidentielle au 27 juin 2010", indique ce décret dont une copie a été transmise à l'AFP.
Le camp présidentiel et le principal parti d'opposition togolais ont chacun revendiqué vendredi la victoire à l'élection présidentielle, provoquant une montée de la tension dans le pays, en l'absence de tout résultat officiel plus de 24 heures après le scrutin.
"Sur la base du décompte provenant de diverses préfectures, le candidat de l'UFC a remporté en moyenne de 75 à 80% des suffrages", a déclaré Fabre.
"Nous en déduisons que nous avons remporté l'élection présidentielle du 4 mars 2010", a ajouté le candidat de l'Union des Forces pour le changement.
Le scrutin de jeudi est considéré comme un test pour la démocratie dans une région où violences et coups d'Etat se sont multipliés ces dernières années.
Le scrutin présidentiel du 4 mars marquant la fin du premier mandat du chef de l'Etat togolais sortant Faure Gnassingbé s'est achevé dans le calme, a constaté jeudi l'agence Xinhua dans la capitale togolaise.
Le peuple Togolais va élire aujourd’hui même son 5e président de la République. Des 7 candidats sur la ligne de départ et après deux semaines de campagne, deux principaux challengers se détachent du lot : Faure Gnassingbé et Jean-Pierre Fabre. Ce sera le choix entre la continuité dans la rupture et le changement radical.