Juste avant de célébrer samedi le cinquantenaire de son indépendance, la Côte d'Ivoire a fixé jeudi au 31 octobre l'élection présidentielle sans cesse reportée depuis 2005 et qui est censée clore la grave crise militaro-politique de 2002.
L'élection présidentielle attendue en Côte d'Ivoire depuis 2005 et reportée à plusieurs reprises pourrait se tenir en octobre, selon le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro.
"Cette élection doit pouvoir se tenir au plus tard en octobre prochain", a estimé Guillaume Soro dans un entretien accordé au mensuel panafricain d'informations Notre Afrik dans son tout premier numéro paru en juillet.
Le Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, s'est engagé dimanche à relancer la réunification du pays et le processus devant conduire à un scrutin présidentiel constamment reporté depuis 2005, à l'issue d'une rencontre avec le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo.
Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a déclaré avoir "du mal à imaginer" que l'élection présidentielle se tienne après le 7 août 2010, date du cinquantenaire de l'indépendance de la Côte d'Ivoire, dans un entretien à l'hebdomadaire Jeune Afrique à paraître lundi.
Les Forces nouvelles, ex- rébellion ivoirienne, ont invité jeudi les Ivoiriens à ne pas " s'accrocher" aux dates en ce qui concerne le processus électoral.
Intervenant à l'issue d'une audience avec le président de la Commission électorale indépendante (CEI) Youssouf Bakayoko, le porte-parole de la délégation des Forces nouvelles Moussa Dosso a déploré les polémiques récurrentes liées aux dates de la reprise du contentieux et de d'organisation des élections.
Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro appelle au calme pour "une sortie de crise en douceur" face au regain de tension dans le débat politique en Côte d'Ivoire relative à la confection de la liste électorale et à la tenue de l'élection présidentielle annoncée pour "fin avril-début mai".
Un conclave entre le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro et les Forces nouvelles (FN, ex- rébellion) a débuté dimanche à Bouaké (centre).
Selon le porte-parole des FN, Sidiki Konaté, la rencontre vise à tirer les leçons de la récente crise socio-politique qui a secoué la Côte d'Ivoire suite à l'affaire de fraude à la Commission électorale indépendante (CEI), à l'affaire de la dissolution de cette structure et du gouvernement.
Le nouveau gouvernement du Premier ministre ivoirien Guillaume Soro comptera 28 membres, 11 postes de cette équipe restant à pourvoir, dont la quasi-totalité étaient occupés par l'opposition dans le cabinet précédent, a-t-on appris mardi de source officielle.
Le secrétaire général du gouvernement, Félix Tyeoulou-Dyela, a annoncé mardi en début de soirée au palais présidentiel un gouvernement de 28 membres, y compris le Premier ministre Guillaume Soro, chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
Après dix jours de tourmente marqués par des violences, le nouveau gouvernement ivoirien était attendu mardi pour conduire le pays "fin avril-début mai" à une élection présidentielle, reportée depuis 2005 et censée clore la crise née du coup d'Etat manqué de 2002.
Les protagonistes ivoiriens se sont accordés sur l'objectif de tenir dans cette période le scrutin sans cesse repoussé depuis la fin du mandat du président Laurent Gbagbo, selon un communiqué publié par le représentant à Abidjan du médiateur, le chef de l'Etat burkinabè Blaise Compaoré.