Des dizaines de militaires maliens se disant excédés par le manque de moyens pour combattre la rébellion touareg et les groupes armés dans le nord de leur pays, ont manifesté mercredi en tirant en l'air à Bamako où ils ont investi le siège de la radio-télévision publique.
"Que Kadhafi vienne ici. Nous lui offrons le gîte et le couvert", affirme un pharmacien de Gao, dans le Nord du Mali, où des habitants affirment que l'ancien guide libyen, traqué par les insurgés depuis la chute de Tripoli la semaine dernière, serait le bienvenu.
"Je suis d'accord (pour accueillir Kadhafi). Nous ne sommes pas des ingrats. Il a ouvert son portefeuille aux Africains. Aujourd'hui qu'il est en difficulté, nous n'allons pas l'abandonner", déclare un brin nerveux un directeur d'école.
La mort du chef rebelle touareg Ibrahim Ag Bahanga représente pour certains une "chance pour la paix" dans le nord du Mali mais d'autres s'inquiètent de la saisie d'armes par des proches de cet irréductible combattant en Libye.
Ibrahim Ag Bahanga était présenté par les observateurs comme un chef rebelle ayant toujours voulu évoluer en marge du processus de paix initié dans le nord du Mali avec les accords d'Alger signés en juillet 2006 entre Bamako et des groupes touaregs maliens.
Flashback : Une cérémonie de Décoration honorifique a eu lieu le lundi 27 décembre au siège de la CENI.
Un grand défilé militaire a marqué ce mercredi à Bamako la célébration du cinquantenaire de l' indépendance du Mali vient de prendre.
Le défilé qui a duré près de trois heures, s'est déroulé en présence notamment du Guide de la Jamahiriya arabe libyenne, colonel Kadhafi.
La politique de la France envers l'Afrique francophone n'est inspirée ni par l'idée de "pré carré" ni par une quelconque nostalgie coloniale, a déclaré le président français, Nicolas Sarkozy.
Il recevait à déjeuner à l'Elysée les chefs d'Etat de 12 pays d'Afrique francophone subsaharienne à l'occasion du 50e anniversaire de leur accession à l'indépendance.
La constitution malienne de 1992 va être révisée et cette révision sera soumise à référendum. C'est ce que le président Amadou Toumani Touré a annoncé lundi 19 avril 2010, à l'occasion de la remise des conclusions du CARI, le Comité d'appui aux réformes institutionnelles. Ce toilettage de la constitution actuelle était attendu par la classe politique malienne depuis longtemps et sa confirmation met un terme aux rumeurs les plus folles.
Un projet de réformes politiques visant à consolider la démocratie au Mali a été soumis lundi aux forces vives de la nation au cours d'une cérémonie présidée par le président Amadou Toumani Touré.
Une bousculade a fait officiellement 15 morts et une vingtaine de blessés, dont certains dans un état grave, à Tombouctou, dans le nord-ouest du Mali.
Selon de nombreuses sources jointes dans cette ville religieuse par Xinhua, c'est une vieille dame qui serait à l'origine de la tragique bousculade qui a eu lieu en début de soirée.
Celle-ci se serait en effet écroulée dans une rue de la ville, non loin d'une place publique où la foule s'était retrouvée pour écouter les prêches de maouloud, une fête religieuse qui célèbre la naissance du Prophète Mahomet (PSL).
Le président de la République par intérim, le général de brigade Sékouba Konaté a quitté Conakry Jeudi après midi pour Bamako la capitale malienne.