La secte islamiste nigériane Boko Haram, qui se réclame des talibans afghans et dont une insurrection a fait plus de 800 morts au Nigeria en 2009, a annoncé lundi la "poursuite" de "son combat divin" et menacé de mener des actions contre les Etats-Unis.
Après avoir proposé de scinder le Nigeria en deux Etats pour mettre fin aux violences religieuses, le numéro un libyen Mouammar Kadhafi a suggéré une partition ethnique en plusieurs Etats, sur le modèle de l'ex-Yougoslavie, dans une déclaration à l'agence Jana publiée lundi.
Le Nigeria a rappelé jeudi son ambassadeur en Libye, Isa Aliyu Mohammed, pour consultations sur les propos du leader libyen Mouammar Kadhafi, selon lesquels le Nigeria devrait être divisé en deux nations, l'une chrétienne et l'autre musulmane.
Le dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, a proposé la partition du Nigeria en deux États, l'un chrétien et l'autre musulman, pour mettre fin aux violences communautaires qui déchirent ce pays, a rapporté mardi l'agence de presse officielle libyenne, Jana.
M. Kadhafi a proposé de copier le modèle de la partition qui a donné naissance en 1947 au Pakistan, qui s'est détaché de l'Inde.
Des milliers de femmes manifestaient leur deuil et leur colère jeudi à Jos, quatre jours après les tueries intercommunautaires qui ont ensanglanté la région, tandis que l'armée, sous le feu des critiques, a nié toute défaillance ou négligence.
Toutes habillées de noir en signe de deuil, agitant des branches de manguier en signe de paix, les manifestantes convergeaient vers le siège du gouvernement local de l'Etat du Plateau, ont constaté des journalistes de l'AFP.
La violence intercommunautaire s'est à nouveau déchaînée dans le centre du Nigeria, où plus de 500 habitants de villages chrétiens ont été massacrés ce week-end dans menées par des éleveurs musulmans, ont déclaré lundi les autorités.
Des dizaines d'étudiants ont manifesté lundi à Jos, capitale de l'Etat du Plateau, scandant "Non au génocide", "nous voulons la paix dans l'Etat du Plateau".
Le Vatican a réagi en exprimant "douleur et préoccupation" face à d'"horribles faits de violence".