L'ex-Premier ministre sénégalais Idrissa Seck, ancien homme de confiance du président Abdoulaye Wade, a appelé samedi à une "forte pression nationale et internationale" pour dissuader M. Wade de se représenter au scrutin présidentiel début 2012.
Le pouvoir du président sénégalais Abdoulaye Wade veut empêcher la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (Raddho), ONG qu'il considère partisane, d'observer l'élection présidentielle de 2012, a annoncé mardi Serigne Mbacké Ndiaye, porte-parole de la présidence.
Un des leaders de l'opposition sénégalaise, l'ancien Premier ministre Macky Sall, a accusé vendredi le pouvoir du président Abdoulaye Wade de "recruter des mercenaires" venant notamment de Côte d'Ivoire pour s'en prendre à l'opposition.
Plus de 60 partis politiques et organisations de la société civile du Sénégal ont formé un mouvement qui demande au président Abdoulaye Wade de renoncer à sa candidature à l'élection présidentielle de 2012, ont indiqué samedi plusieurs de ses membres.
Des organisations représentant la société civile du Sénégal ont appelé samedi à la mobilisation contre un projet de loi visant à élire simultanément en 2012 un président de la République et un vice-président, dénonçant "un coup d'Etat institutionnel".
Le président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé vendredi qu'il ne chercherait pas "à se venger" du président déchu Laurent Gbagbo et de ses partisans qui avaient refusé de reconnaître sa victoire à la présidentielle de 2010, plongeant la Côte d'Ivoire dans des violences.
Le Sénégal est devenu une plaque tournante dans le trafic international de drogue et de blanchiment d'argent, selon un rapport du Groupe international d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) publié le 5 mai.
"Beaucoup d'étrangers utilisent le territoire sénégalais comme plaque tournante pour exporter de la drogue de tout genre vers l' Europe et plusieurs destinations", dit le rapport.
Le Sénégal est contre "l’impunité" pour le président ivoirien déchu Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril à l’issue de près de cinq mois de crise post-électorale, a déclaré jeudi à Abidjan le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Madické Niang.
Le gouvernement du président sénégalais Abdoulaye Wade a dénoncé un "complot" destiné à le renverser à quelques heures de manifestations, samedi à Dakar et en province, de ses partisans et de ses opposants à l'occasion du 11e anniversaire de son accession au pouvoir.
Un homme qui s'est immolé par le feu en face du palais présidentiel du Sénégal, vendredi, a succombé à ses blessures quelques heures après avoir commis cet acte désespéré, le dernier à survenir sur le continent africain.
Des témoins ont affirmé que l'homme se trouvait sur le trottoir lorsqu'il s'est aspergé d'un liquide inflammable - probablement du diluant à peinture ou de l'essence.