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  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>L’Union europĂ©enne envisage d’interdire son territoire aux AmĂ©ricains une fois qu’elle aura rouvert ses frontières aux pays tiers, en raison de la pandĂ©mie de coronavirus toujours vivace aux États-Unis, indique le New York Times.</p>\n<p>Le quotidien cite deux listes de pays dont les ressortissants seraient autorisĂ©s Ă  se rendre en Europe, et qui font l’objet de nĂ©gociations au sein de l’UE.</p>\n<p>Les AmĂ©ricains sont pour l’instant exclus des deux listes, selon le New York Times.<br />\nUne fois que les reprĂ©sentants de chaque pays se seront mis d’accord sur une liste dĂ©finitive, elle sera prĂ©sentĂ©e, comme recommandation, avant le 1er juillet, explique le journal.</p>\n<p>L’Union europĂ©enne prĂ©voit de rouvrir ses frontières extĂ©rieures avec des pays tiers Ă  cette date, Ă  condition qu’ils remplissent certains critères sanitaires, que la situation Ă©pidĂ©miologique y soit bonne et que la mesure soit rĂ©ciproque.<br />\nAlors que de nombreux pays d’Europe vivent un rĂ©pit, les États-Unis affichent le pire bilan du monde en valeur absolue, avec plus de 120 000 morts et plus de 2,3 millions de cas dĂ©tectĂ©s.  </p>\n<p>Les diffĂ©rents États amĂ©ricains ont pour beaucoup levĂ© les mesures de confinement, et New York – de loin la ville la plus touchĂ©e – a fait un nouveau pas dans cette direction lundi avec la rĂ©ouverture au public des commerces non essentiels. Mais plusieurs États du Sud et de l’Ouest du pays enregistrent une flambĂ©e du nombre de cas positifs.  </p>\n<p>En mars, le prĂ©sident Donald Trump a annoncĂ© l’interdiction d’entrĂ©e aux États-Unis – toujours en cours – des voyageurs en provenance de 26 pays europĂ©ens. - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739127222, expire = 1739213622, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:633e3a217a90a82561f078647a0ac56d' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
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  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>Le prĂ©sident burundais, Pierre Nkurunziza, âgĂ© de 55 ans, est dĂ©cĂ©dĂ© lundi des suites d’un «arrĂŞt cardiaque», lui qui s’apprĂŞtait Ă  quitter le pouvoir après 15 annĂ©es Ă  la tĂŞte du pays marquĂ©es par une crise politique meurtrière et l’appauvrissement de sa population.</p>\n<p>«Le gouvernement de la RĂ©publique du Burundi annonce avec une très grande tristesse aux Burundais et Ă  la CommunautĂ© internationale le dĂ©cès inopinĂ© de son Excellence Pierre Nkurunziza, PrĂ©sident de la RĂ©publique du Burundi, survenu Ă  l’hĂ´pital du Cinquantenaire de Karuzi, suite Ă  un arrĂŞt cardiaque», a annoncĂ© mardi la prĂ©sidence dans un communiquĂ©.</p>\n<p>Le texte dĂ©taille les derniers jours du prĂ©sident Nkurunziza: après avoir assistĂ© Ă  un match de volleyball le samedi 6 juin, il a dans la nuit du 6 au 7 ressenti un malaise et «s’est vite rendu Ă  l’hĂ´pital».</p>\n<p>«Le dimanche, son Ă©tat de santĂ© s’est amĂ©liorĂ© et il s’est entretenu avec les personnes qui Ă©taient Ă  cĂ´tĂ© de lui», poursuit le communiquĂ©. «À la très grande surprise» de chacun, dans la matinĂ©e «du lundi 8 juin 2020, son Ă©tat de santĂ© a brusquement changĂ© avec un arrĂŞt cardiaque».</p>\n<p>«MalgrĂ© une prise en charge intense, continue et adaptĂ©e, l’équipe mĂ©dicale n’a pas pu rĂ©cupĂ©rer le patient», ajoute le communiquĂ©, prĂ©cisant que l’équipe mĂ©dicale pluridisciplinaire a tentĂ© pendant «plusieurs heures» de le rĂ©animer.</p>\n<p>M. Nkurunziza prĂ©sidait depuis 2005 aux destinĂ©es du Burundi, l’un des pays les plus pauvres de la planète.</p>\n<p>Le 20 mai, son successeur et dauphin dĂ©signĂ©, Évariste Ndayishimiye, a Ă©tĂ© Ă©lu pour le remplacer Ă  la tĂŞte de l’État, M. Nkurunziza ayant dĂ©cidĂ© de ne pas se reprĂ©senter. Le mandat de M. Nkurunziza devait se terminer en aoĂ»t.</p>\n<p>Sa candidature Ă  un troisième mandat très controversĂ© en 2015 avait plongĂ© son pays dans une crise politique majeure qui a fait plus de 1200 morts et contraint 400 000 Burundais Ă  l’exil, dont de nombreux opposants, activistes et journalistes indĂ©pendants.</p>\n<p>Le pays est tenu d’une main de fer par le rĂ©gime, grâce aux Imbonerakure, la ligue de jeunesse du CNDD-FDD, et au Service national du renseignement (SNR), qui sèment la terreur dans la population.</p>\n<p>Cette crise a entraĂ®nĂ© un isolement du Burundi et la suspension de l’aide des principaux bailleurs de fonds. La crise a ainsi profondĂ©ment affectĂ© l’économie dĂ©jĂ  peu dĂ©veloppĂ©e de ce pays de quelque 11 millions d’habitants.  </p>\n<p>Le Burundi est classĂ© parmi les trois pays les plus pauvres au monde selon la Banque mondiale, qui estime que 75 % de la population vit en-dessous du seuil de pauvretĂ©, contre 65 % Ă  l’arrivĂ©e au pouvoir de M. Nkurunziza en 2005.</p>\n<p>L’élection prĂ©sidentielle du 20 mai s’est tenue en dĂ©pit de l’épidĂ©mie de nouveau coronavirus : des milliers de partisans avaient affluĂ© aux meetings de campagne et le jour du scrutin, les Ă©lecteurs se pressaient les uns contre les autres dans les files d’attente, sans vĂ©ritable mesure de prĂ©vention.</p>\n<p>On ignorait mardi si l’arrĂŞt cardiaque auquel a succombĂ© M. Nkurunziza est consĂ©cutif Ă  une infection Ă  la COVID-19. L’épouse de M. Nkurunziza avait rĂ©cemment Ă©tĂ© admise Ă  Nairobi pour y ĂŞtre soignĂ©e, certaines sources Ă  Bujumbura affirmant qu’elle avait contractĂ© le nouveau coronavirus.</p>\n<p>Pierre Nkurunziza et son Ă©pouse pasteur ont Ă  de nombreuses reprises minimisĂ© la gravitĂ© de la pandĂ©mie de nouveau coronavirus.</p>\n<p>«C’est la bĂ©nĂ©diction de Dieu qui est sur les Burundais […] Toutes ces pandĂ©mies sont transmises Ă  travers l’air, mais Dieu a purifiĂ© l’air du Burundi», avait-il dĂ©clarĂ© fin mai au lancement de trois jours de prières organisĂ©es pour remercier Dieu d’avoir Ă©pargnĂ© le Burundi.</p>\n<p>Dans son communiquĂ©, le gouvernement a annoncĂ© un deuil national de sept jours Ă  compter de mardi. Les drapeaux du pays seront en berne pour la mĂŞme pĂ©riode.</p>\n<p>Selon le professeur et politologue burundais Julien Nimubona, «c’est le prĂ©sident de l’AssemblĂ©e nationale, Pascal Nyabenda, selon la Constitution du Burundi» qui devrait assurer l’intĂ©rim du pouvoir.</p>\n<p>«Et c’est lui qui se chargera le jour de l’investiture, le 20 aoĂ»t, de remettre le pouvoir au nouveau prĂ©sident Ă©lu», a-t-il expliquĂ©. Le gouvernement ne s’est pas prononcĂ© sur ce point pour le moment.</p>\n<p>ÉlevĂ© au rang de «guide suprĂŞme du patriotisme» en fĂ©vrier par l’AssemblĂ©e nationale, M. Nkurunziza, qui concentrait jusque-lĂ  tous les pouvoirs dans ses mains, devait rester le prĂ©sident du très influent Conseil des sages du parti.</p>\n<p>Pierre Nkuzunziza avait rĂ©chappĂ© de peu Ă  la mort pendant la guerre civile burundaise qui mit aux prises l’armĂ©e Ă  dominante tutsi Ă  des rĂ©bellions hutu et fit 300 000 morts entre 1993 et 2006.</p>\n<p>Il avait Ă©tĂ© grièvement blessĂ© et avait survĂ©cu pendant quatre mois dans des marĂ©cages. C’est lĂ  qu’il avait eu, selon ses dires, la rĂ©vĂ©lation divine qu’il dirigerait un jour le Burundi.</p>\n<p>Grand sportif et chrĂ©tien Ă©vangĂ©lique «born again» prosĂ©lyte, il avait fait de son rapport Ă  la religion l’un des piliers de son pouvoir. Son parti, le CNDD-FDD, l’avait Ă©levĂ© au rang d’«Imboneza yamaho» (« Visionnaire » en français). - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739127222, expire = 1739213622, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:0eb543bafa7895e5ec384efd9242c936' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
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  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>Le secrĂ©taire amĂ©ricain Ă  la DĂ©fense Mark Esper s’est publiquement dĂ©solidarisĂ© du prĂ©sident Donald Trump mercredi en s’opposant au dĂ©ploiement de l’armĂ©e amĂ©ricaine sur le territoire, théâtre de manifestations antiracistes après la mort d’un homme noir aux mains d’un policier blanc.</p>\n<p>«Je ne suis pas favorable Ă  dĂ©crĂ©ter l’état d’insurrection», a dĂ©clarĂ© M. Esper en rĂ©fĂ©rence au seul dĂ©cret qui permettrait lĂ©galement au prĂ©sident de dĂ©ployer des soldats d’active face Ă  des citoyens amĂ©ricains, et non plus des rĂ©servistes de la Garde nationale.<br />\n«L’option d’utiliser les soldats d’active ne devrait ĂŞtre employĂ©e qu’en dernier ressort et dans les situations les plus urgentes et les plus dramatiques. Nous ne sommes pas dans ce genre de situations aujourd’hui», a ajoutĂ© M. Esper au cours d’une confĂ©rence de presse organisĂ©e Ă  la hâte au lendemain de vives critiques d’anciens et d’actuels militaires sur sa rĂ©ponse Ă  la crise.<br />\nM. Esper se montre ainsi en dĂ©saccord avec le prĂ©sident amĂ©ricain qui avait annoncĂ© lundi d’un ton martial le dĂ©ploiement de «milliers de soldats lourdement armĂ©s» et de policiers Ă  Washington pour mettre un terme «aux Ă©meutes» et «aux pillages».</p>\n<p>Mardi soir encore, le Pentagone indiquait avoir prĂ©-positionnĂ© «de multiples unitĂ©s de soldats d’active de l’armĂ©e de Terre» aux alentours de la capitale amĂ©ricaine «à titre de prudence et pour pouvoir soutenir les autoritĂ©s civiles».<br />\nAccusĂ© la veille de se faire utiliser par Donald Trump Ă  des fins politiques, M. Esper a regrettĂ© d’avoir parlĂ© des rues amĂ©ricaines comme d’un «champ de bataille».</p>\n<p>Comme un haut responsable du Pentagone l’avait dit la veille sous le couvert de l’anonymat, invoquant le «jargon militaire», M. Esper a justifiĂ© l’usage de ce terme par son passĂ© d’officier de l’armĂ©e de Terre.</p>\n<p>«Cela fait partie du lexique militaire avec lequel j’ai grandi. C’est ce que nous utilisons de façon routinière pour dĂ©crire une zone d’opĂ©rations», a-t-il expliquĂ©. «Ce n’est pas une formule dirigĂ©e contre la population et certainement pas contre nos concitoyens amĂ©ricains, comme certains l’ont suggĂ©ré».</p>\n<p>«Avec le recul, j’aurais dĂ» utiliser une autre formule pour ne pas crĂ©er de distraction ou suggĂ©rer que nous Ă©tions en train de militariser la question», a-t-il ajoutĂ©.<br />\nLe chef du Pentagone est aussi revenu sur le moment pendant lequel il s’est affichĂ© lundi aux cĂ´tĂ©s de Donald Trump, quand celui-ci s’est fait photographier devant une Ă©glise avec une bible Ă  la main, quelques minutes après la dispersion brutale, Ă  coups de matraques et de gaz lacrymogène, de manifestants qui protestaient pacifiquement près de la Maison Blanche.</p>\n<p>«Je fais tout mon possible pour rester apolitique et pour Ă©viter les situations qui peuvent paraĂ®tre politiques», a-t-il dit. «Quelquefois j’y arrive, d’autres fois je n’y arrive pas».</p>\n<p>Mais il a dĂ©fendu le chef d’état-major, le gĂ©nĂ©ral Mark Milley, qui avait Ă©tĂ© filmĂ© marchant en tenue de camouflage derrière M. Trump, des images vite reprises par la Maison Blanche dans une vidĂ©o aux accents Ă©lectoraux.</p>\n<p>Les militaires prĂ©sents «portaient l’uniforme de terrain, parce que c’est l’uniforme adĂ©quat quand on travaille dans un centre de commandement et quand on va inspecter les troupes», a-t-il dit.</p>\n<p>Alors que le malaise Ă©tait palpable dans les rangs militaires oĂą les minoritĂ©s sont largement reprĂ©sentĂ©es, jusqu’au sein de l’état-major, M. Esper a pour la première fois Ă©voquĂ© la mort de George Floyd, un homme noir de 46 ans asphyxiĂ© le 25 mai Ă  Minneapolis par un policier blanc.</p>\n<p>«Le meurtre de George Floyd par un policier de Minneapolis est un crime horrible. Les policiers sur place ce jour-lĂ  devraient ĂŞtre tenus responsables de ce meurtre», a-t-il dit. «Le racisme existe en AmĂ©rique et nous devons faire de notre mieux pour le reconnaĂ®tre, lui faire face et l’éradiquer».</p>\n<p>Le chef d’état-major de l’armĂ©e de l’Air, le gĂ©nĂ©ral Dave Goldstein, avait pris les devants la veille en qualifiant, dans une lettre aux commandants d’unitĂ©s, la mort de George Floyd de «tragĂ©die nationale» et en annonçant un dĂ©bat en ligne sur le racisme. - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739127222, expire = 1739213622, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:88519d9374ceb3b3e8d56c4d5d1cb7fc' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
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  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>«Ce virus rĂ©vèle des inĂ©galitĂ©s endĂ©miques trop longtemps ignorĂ©es», a estimĂ© Michelle Bachelet dans un communiquĂ©.</p>\n<p>«Aux États-Unis, les manifestations provoquĂ©es par la mort de George Floyd mettent en Ă©vidence non seulement les violences policières contre les personnes de couleur, mais aussi les inĂ©galitĂ©s dans la santĂ©, l’éducation, l’emploi et la discrimination raciale endĂ©mique.»</p>\n<p>Une semaine après la mort de George Floyd, un homme de 46 ans dĂ©cĂ©dĂ© après que Derek Chauvin, un policier blanc, s’est agenouillĂ© sur son cou pendant plus de huit minutes, des centaines de milliers d’AmĂ©ricains protestent contre les brutalitĂ©s policières, le racisme et les inĂ©galitĂ©s sociales, exacerbĂ©es par la crise de la COVID-19.</p>\n<p>Le prĂ©sident Donald Trump a promis de restaurer l’ordre dans une AmĂ©rique en proie Ă  un dĂ©ferlement de colère historique, menaçant de dĂ©ployer l’armĂ©e pour faire cesser les violences.</p>\n<p>Ă€ Genève, le directeur gĂ©nĂ©ral du ComitĂ© international de la Croix-Rouge (CICR), Robert Mardini, une organisation qui sort rarement de sa rĂ©serve, a indiquĂ© mardi dans un tweet: «Nous sommes solidaires de nos collègues et amis de la Croix-Rouge amĂ©ricaine dans le rejet de la haine, du racisme, de la violence et du sectarisme. Aujourd’hui et chaque jour».</p>\n<p>Dans un tweet sĂ©parĂ©, le CICR a rappelĂ© aussi, sans toutefois pointer les États-Unis, que «le droit international exige que la police fasse un usage minimal de la force».</p>\n<p>Dans une vidĂ©o postĂ©e sur le rĂ©seau social, le CICR souligne que les policiers ne «peuvent utiliser les armes et la force qu’en dernier recours», et que l’utilisation des armes Ă  feu est autorisĂ©e, «seulement lorsqu’elle est essentielle pour protĂ©ger la vie» des personnes.</p>\n<p><b>«TragĂ©die»</b></p>\n<p>Les problèmes de discrimination conjuguĂ©s Ă  l’inĂ©galitĂ© face Ă  la COVID-19 «se vĂ©rifient Ă  des degrĂ©s divers dans de nombreux autres pays», a soulignĂ© Michelle Bachelet.</p>\n<p>«Les statistiques font Ă©tat d’un impact dĂ©vastateur de la COVID-19 sur les populations d’origine africaine, ainsi que sur les minoritĂ©s ethniques dans certains pays, dont le BrĂ©sil, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis», selon elle.</p>\n<p>Aux États-Unis, le taux de mortalitĂ© des personnes positives Ă  la COVID-19 est deux fois plus important parmi les Afro-amĂ©ricains que dans les autres communautĂ©s, avance l’ex-prĂ©sidente du Chili.</p>\n<p>«Dans l’État de Sao Paulo au BrĂ©sil, les personnes de couleur ont 62 % plus de risques de mourir de la COVID-19 que les personnes blanches», a-t-elle affirmĂ©, assurant Ă©galement, sans toutefois donner de statistiques pour Ă©tayer ses propos, qu’« en France, dans le dĂ©partement de la Seine-Saint-Denis, oĂą vivent de nombreuses minoritĂ©s, une surmortalitĂ© plus Ă©levĂ©e a Ă©galement Ă©tĂ© signalĂ©e».</p>\n<p>De mĂŞme, a-t-elle ajoutĂ©, les donnĂ©es gouvernementales en Angleterre et au Pays de Galles montrent un taux de mortalitĂ© des Noirs, des Pakistanais et des Bangladais «qui est presque le double de celui des Blancs, mĂŞme si l’on tient compte de la classe sociale et de certains facteurs de santé».</p>\n<p>«C’est une tragĂ©die qu’il ait fallu la COVID-19 pour mettre en Ă©vidence ce qui aurait dĂ» ĂŞtre Ă©vident-Ă  savoir que l’inĂ©galitĂ© d’accès aux soins de santĂ©, les logements surpeuplĂ©s et la discrimination omniprĂ©sente rendent nos sociĂ©tĂ©s moins stables, moins sĂ»res et moins prospères», a dĂ©plorĂ© Mme Bachelet. - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739127222, expire = 1739213622, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:68584534f28f1fa9cfaa052edf8586f9' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
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  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>La Russie s’est dite «scandalisĂ©e» mardi par la violence de la police amĂ©ricaine contre les journalistes, en particulier contre une collaboratrice de l’agence russe Sputnik, violentĂ©e alors qu’elle couvrait les troubles qui secouent les États-Unis.</p>\n<p>«Nous sommes scandalisĂ©s par la violence continue que les policiers amĂ©ricains utilisent contre la presse internationale qui couvre les manifestations», a indiquĂ© le ministère russe des Affaires Ă©trangères dans un communiquĂ©.</p>\n<p>Moscou fait notamment rĂ©fĂ©rence au cas de Nicole Russell, collaboratrice de l’agence de presse d’État russe Sputnik, touchĂ©e lundi par une balle en caoutchouc tirĂ©e par la police et «jetĂ©e au sol et littĂ©ralement piĂ©tinĂ©e» par un policier, bien qu’elle ait prĂ©sentĂ© sa carte de presse. Selon le ministère, la journaliste a «subi de nombreuses blessures».</p>\n<p>Selon la Russie, cette «cruautĂ© scandaleuse et illĂ©gale» s’est dĂ©roulĂ©e près des murs de la Maison Blanche Ă  Washington.</p>\n<p>«Nous notons avec prĂ©occupation que la situation des droits des mĂ©dias aux États-Unis se dĂ©tĂ©riore de jour en jour», a indiquĂ© la diplomatie russe, appelant les responsables amĂ©ricains Ă  prendre des mesures pour mettre fin Ă  «l’arbitraire policier» envers la presse.   </p>\n<p>Les villes amĂ©ricaines sont secouĂ©es depuis plus d’une semaine par des troubles, pillages et affrontements avec la police depuis la mort d’un homme noir asphyxiĂ© par un policier blanc.</p>\n<p>Les manifestants protestent contre le racisme, les brutalitĂ©s policières et les inĂ©galitĂ©s sociales. - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739127222, expire = 1739213622, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:d81fc55e3db50bf3a4f3c68b850b4032' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
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  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>Il avait quittĂ© le Texas pour commencer une nouvelle vie Ă  Minneapolis, dans le nord des États-Unis. Mais George Floyd, cet Afro-AmĂ©ricain dĂ©crit comme un homme gĂ©nĂ©reux, qui a perdu son emploi pendant la crise due Ă  la pandĂ©mie, est mort face contre terre, le cou sous le genou d’un policier blanc.</p>\n<p>«Tout le monde aimait mon frère», a dit Philonese Floyd mardi, au lendemain de ce dĂ©cès qui a provoquĂ© des manifestations dans plusieurs villes et ravivĂ© les appels Ă  en finir avec un racisme «systĂ©mique» en AmĂ©rique.</p>\n<p>«C’est un doux gĂ©ant», a-t-il affirmĂ© Ă  CNN. «Il ne fait jamais de mal Ă  personne».<br />\nLe dĂ©funt, qui avait 46 ans, avait d’abord trouvĂ© du travail comme camionneur dans le Minnesota, puis comme agent de sĂ©curitĂ© dans un restaurant, le Conga Latin Bistro, avant que le confinement ne porte un coup aux affaires.</p>\n<p>«Il nous faisait nous sentir en sĂ©curité », a tĂ©moignĂ© Luz Maria Gonzalez, une cliente rĂ©gulière de l’établissement, auprès de la radio publique NPR. «En fin de soirĂ©e il disait “HĂ© Luz, je vais attendre avec toi jusqu’à ce que tu montes dans le taxi.»</p>\n<p>D’autres ont Ă©voquĂ© les pas que faisait George Floyd pour amĂ©liorer sa vie.<br />\n«Je me souviens qu’il disait vouloir toucher le monde. Il voulait avoir un impact sur le monde», a racontĂ© Jonathan Veal, un ami d’enfance, Ă  la chaĂ®ne KPRC Ă  Houston, oĂą ils sont allĂ©s ensemble au lycĂ©e Jack Yates.</p>\n<p>Du haut de ses deux mètres, George Floyd avait brillĂ© dans le basket et le football amĂ©ricain, et s’était aussi essayĂ© au hip-hop.<br />\nMais il avait fini par quitter Houston faute de pouvoir y trouver un travail.</p>\n<p>M. Veal a dit avoir Ă©changĂ© avec son ami pour la dernière fois en janvier, par texto.<br />\nIl y a «des petites choses que je dois rĂ©gler pour mes petits », avait alors Ă©crit George Floyd. «Ma foi est en train de revenir lĂ  oĂą elle doit ĂŞtre.»</p>\n<p>Mais le 25 mai, comme le montre une vidĂ©o de plusieurs minutes devenue virale, George Floyd est mort après qu’un policier a pressĂ© son genou sur son cou alors qu’il Ă©tait Ă  terre dans la rue, non armĂ© et menottĂ©.</p>\n<p>«S’il vous plaĂ®t, s’il vous plaĂ®t, je n’arrive pas Ă  respirer», l’entend-on dire.</p>\n<p>La police le soupçonnait d’avoir utilisĂ© un faux billet de 20 dollars pour acheter des cigarettes, après que l’employĂ© d’une Ă©picerie eut appelĂ© le numĂ©ro d’urgence 911.</p>\n<p>Pour Bridgett Floyd, la mort de son frère ainsi, aux mains de la police, «est Ă  briser le cĹ“ur».<br />\n«C’est exactement ce qu’ils ont fait. Ils ont tuĂ© mon frère. Il criait Ă  l’aide», a-t-elle dit Ă  NBC News.<br />\nQuatre policiers ont Ă©tĂ© licenciĂ©s après le dĂ©cès de George Floyd. Derek Chauvin, celui qui a maintenu son genou sur son cou, a Ă©tĂ© arrĂŞtĂ© vendredi et inculpĂ© d’homicide involontaire.  </p>\n<p>George Floyd «n’était rien de moins qu’un ange envoyĂ© sur terre», a rĂ©agi sa petite amie, Courtney Ross, auprès de CBS News.<br />\n«Et nous l’avons diabolisĂ©, et nous l’avons tué», a-t-elle dit.</p>\n<p>George Floyd avait, selon les mĂ©dias amĂ©ricains, deux enfants. Roxie Washington, la mère de sa fille de six ans Ă  Houston, l’a dĂ©crit comme un père dĂ©vouĂ©.</p>\n<p>«Parce qu’il Ă©tait si grand, les gens pensaient qu’il cherchait la bagarre», a-t-elle dit, citĂ©e par le Houston Chronicle.</p>\n<p>«Mais c’était une personne aimante, et il aimait sa fille.»</p>\n<p>L’un des amis de longue date de George Floyd, Stephen Jackson, est devenu une vedette de la NBA. Ce qui n’a pas changĂ© leur amitiĂ©, assure le sportif.<br />\n«On s’appelait Twin (Jumeau) », a racontĂ© M. Jackson, visiblement Ă©mu, dans une vidĂ©o sur Instagram.</p>\n<p>«Il Ă©tait en train de changer sa vie », dĂ©mĂ©nageant au Minnesota pour le travail afin de subvenir aux besoins de ses enfants, a-t-il expliquĂ©.<br />\n«Mon gars faisait tout ce qu’il fallait, et ils me l’ont tuĂ©.» - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739127222, expire = 1739213622, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:82dc55c54978cafed178d3e575872415' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
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  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>La Cour pĂ©nale internationale (CPI) a annoncĂ© jeudi autoriser sous conditions l’ancien prĂ©sident ivoirien Laurent Gbagbo Ă  quitter la Belgique, oĂą il Ă©tait assignĂ© Ă  rĂ©sidence depuis son acquittement en 2019 d’accusations de crimes contre l’humanitĂ©.</p>\n<p>Tout pays dans lequel M. Gbagbo souhaitera se rendre doit notamment accepter au prĂ©alable de le recevoir, a indiquĂ© un porte-parole de la Cour de La Haye. Et les juges ont rejetĂ© la demande de libertĂ© sans condition prĂ©sentĂ©e par l’ex-chef d’État ivoirien.</p>\n<p>Cela rend incertain un Ă©ventuel retour de M. Gbagbo en CĂ´te d’Ivoire, oĂą le parti qu’il a fondĂ©, le Front populaire ivoirien (FPI), se prĂ©pare Ă  l’élection prĂ©sidentielle prĂ©vue en octobre.<br />\n«Nous sommes contents, c’était important que ces restrictions soient levĂ©es », a rĂ©agi Franck Anderson Kouassi, le porte-parole du FPI. «On attend maintenant la date de son retour au pays. On va l’accueillir».</p>\n<p>L’ex-prĂ©sident ivoirien Henri Konan BĂ©diĂ©, chef du parti dĂ©mocratique de CĂ´te d’Ivoire (PDCI), principal mouvement d’opposition, a fait part de sa «joie», estimant que cette dĂ©cision de justice est «un moment de bonheur pour la majoritĂ© des Ivoiriens».<br />\nLe PDCI et le FPI ont conclu un accord politique en vue des prochaines Ă©lections prĂ©sidentielles et lĂ©gislatives.</p>\n<p>Après plus de sept ans passĂ© en dĂ©tention Ă  La Haye, Laurent Gbagbo a Ă©tĂ© reconnu non coupable en janvier 2019 de crimes commis entre 2010 et 2011 au cours des violences postĂ©lectorales en CĂ´te d’Ivoire, qui avaient fait quelque 3000 morts en cinq mois.</p>\n<p>M. Gbagbo et son coaccusĂ© Charles BlĂ© GoudĂ©, ex-chef des Jeunes patriotes ivoiriens, ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s en fĂ©vrier de la mĂŞme annĂ©e sous conditions, dont l’obligation de rĂ©sider dans un État membre de la CPI disposĂ© Ă  les accueillir en attendant le procès en appel.</p>\n<p>M. Gbagbo, 74 ans, vit depuis Ă  Bruxelles, tandis que M. BlĂ© GoudĂ©, 48 ans, est restĂ© Ă  La Haye.</p>\n<p>DĂ©but novembre 2019, la justice ivoirienne a condamnĂ© en appel M. Gbagbo par contumace Ă  20 ans de prison pour le «braquage» de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest pendant la crise postĂ©lectorale de 2010-2011.</p>\n<p>Les avocats de M. Gbagbo avaient rĂ©clamĂ© dĂ©but fĂ©vrier que la CPI lui accorde une libertĂ© sans condition, arguant qu’«il ne peut ĂŞtre imposĂ© de restrictions Ă  la libertĂ© d’une personne acquittĂ©e».<br />\nLes juges ont rejetĂ© cette demande, notant «que la dĂ©fense de M. Gbagbo n’avait pas dĂ©montrĂ© d’erreur manifeste de raisonnement ni que des circonstances particulières justifiaient le rĂ©examen de l’arrĂŞt», a prĂ©cisĂ© jeudi la Cour dans un communiquĂ©.</p>\n<p>Ils ont cependant dĂ©cidĂ© de mettre fin Ă  certaines conditions imposĂ©es Ă  la mise en libertĂ© de MM. Gbagbo et BlĂ© GoudĂ©, notamment celles de «ne pas se dĂ©placer en dehors des limites de la municipalitĂ© dans laquelle ils rĂ©sident dans l’État d’accueil» et de remettre Ă  la CPI «toutes les pièces d’identitĂ© dont ils disposent, en particulier leur passeport».  </p>\n<p>La condition de se prĂ©senter chaque semaine auprès des autoritĂ©s du pays d’accueil ou auprès de la Cour a elle aussi Ă©tĂ© rĂ©voquĂ©e.</p>\n<p>Les autres conditions, parmi lesquelles comparaĂ®tre devant la CPI lorsque celle-ci l’ordonnera et informer la Cour et l’État qui les accueille de leur adresse, restent en vigueur.</p>\n<p>InterrogĂ© dans la nuit de jeudi Ă  vendredi, M. BlĂ© GoudĂ© s’est dit «content de retrouver sa libertĂ© de mouvement», ajoutant que «le chemin de la justice et de la vĂ©ritĂ© est long et lent».</p>\n<p>MM. Gbagbo et BlĂ© GoudĂ© avaient Ă©tĂ© accusĂ©s de quatre chefs de crime contre l’humanitĂ©: meurtres, viols, persĂ©cutions et autres actes inhumains. Ils ont toujours clamĂ© leur innocence.</p>\n<p>M. BlĂ© GoudĂ© a par ailleurs Ă©tĂ© condamnĂ© en dĂ©cembre 2019 par contumace Ă  20 ans de prison par la justice ivoirienne pour des crimes commis dans le cadre de la crise postĂ©lectorale de 2010-2011. - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739127222, expire = 1739213622, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:11d2e0aa105899ffba9c00dd90e17465' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
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  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>Le 14 fĂ©vrier, l’Afrique enregistrait en Égypte son premier cas de coronavirus. Loin des projections alarmistes, le continent n’a, trois mois après, pas connu le cataclysme redoutĂ©, mais la prudence reste de mise sur l’évolution d’une pandĂ©mie qui pourrait progresser lentement et longtemps.</p>\n<p>Le continent compte, selon le dernier bilan de mercredi, un peu plus de 70 000 cas, soit 1,6 % du total mondial alors qu’il reprĂ©sente 17 % de la population mondiale. Le virus y a causĂ© la mort de quelque 2500 personnes.  </p>\n<p>Autre motif de satisfaction, l’Afrique subsaharienne enregistre une plus faible lĂ©talitĂ© (moins de 3 % des cas, selon des estimations) de la maladie par rapport Ă  l’Europe.</p>\n<p><b>Pourquoi l’épidĂ©mie n’a-t-elle pas flambĂ© en Afrique?</b><br />\nLa communautĂ© scientifique, partagĂ©e, avance de nombreuses hypothèses, mais deux grandes explications se dĂ©tachent : la prĂ©cocitĂ© des mesures barrières et la jeunesse de la population.  </p>\n<p>«Il y a eu des mesures de confinement prises assez tĂ´t qui ont ralenti la courbe. La plupart des pays ont mis en place ces mesures Ă  peine le premier cas dĂ©tecté», souligne Michel Yao, de l’Organisation mondiale de la santĂ© (OMS) Ă  Brazzaville.</p>\n<p>«En France, on a mis 52 jours après le premier cas pour prendre des mesures. Il y avait alors 4500 cas. En CĂ´te d’Ivoire, 5 jours après le premier cas, on a fermĂ© les Ă©coles et les frontières. Une semaine plus tard, c’était le couvre-feu», appuie le Dr Jean-Marie Milleliri, Ă©pidĂ©miologiste et spĂ©cialiste de santĂ© publique tropicale Ă  Abidjan.</p>\n<p>L’autre grande explication avancĂ©e est la jeunesse de la population africaine : environ 60 % de la population a moins de 25 ans. «L’âge mĂ©dian tourne autour de 19 ans. Il y a aussi une espĂ©rance de vie plus faible avec moins de personnes âgĂ©es. Donc moins de cas, et un virus moins actif», selon ce spĂ©cialiste.</p>\n<p>«En Occident, les plus affectĂ©es sont les personnes âgĂ©es», rappelle le professeur Omar Sarr, enseignant-chercheur Ă  la FacultĂ© de mĂ©decine de l’UniversitĂ© Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Il ajoute que les personnes âgĂ©es sont souvent «porteuses de comorbiditĂ©s», facteurs de risques aggravants pour la COVID-19.</p>\n<p>«De plus, la densitĂ© de population est plus faible en Afrique, limitant ainsi la propagation du virus, de mĂŞme que la faible mobilitĂ© des populations africaines par comparaison aux populations occidentales», explique au Cameroun Yap Boum II, Ă©pidĂ©miologiste de MĂ©decins sans frontières (MSF).<br />\n«La plupart des cas restent concentrĂ©s dans la capitale et les grandes villes, moins dans les milieux ruraux», prĂ©cise Michel Yao.</p>\n<p><b>Existe-t-il une immunitĂ© africaine?</b><br />\nLĂ  encore, les scientifiques n’ont aucune certitude partagĂ©e. « Il y a une immunitĂ© croisĂ©e due Ă  une longue exposition Ă  divers microorganismes et une bonne couverture vaccinale avec notamment le BCG, vaccin contre la tuberculose », avance cependant le professeur Omar Sarr.  </p>\n<p>«Il y a un possible effet d’immunitĂ© acquise compte tenu de la pression infectieuse globale. Il y a beaucoup de maladies en Afrique, donc les populations sont possiblement mieux immunisĂ©es que les populations europĂ©ennes sur des pathogènes comme le coronavirus», estime le Dr Milleliri. Il Ă©voque aussi « une compĂ©tition infectieuse : quand plusieurs virus pathogènes sont en compĂ©tition, certains peuvent bloquer le dĂ©veloppement d’autres».</p>\n<p><b>Quels scĂ©narios pour l’avenir?</b></p>\n<p>«Nous devons dĂ©sormais apprendre Ă  vivre en prĂ©sence du virus, en adaptant nos comportements individuels et collectifs», a dĂ©clarĂ© rĂ©cemment le prĂ©sident sĂ©nĂ©galais Macky Sall.</p>\n<p>Nombre de pays africains s’attendent Ă  ce que la pandĂ©mie soit durable.<br />\nSelon l’OMS, le taux de transmission plus faible suggère «une Ă©pidĂ©mie plus prolongĂ©e sur quelques annĂ©es». Et dont le bilan pourrait ĂŞtre lourd.<br />\nD’après une Ă©tude publiĂ©e dĂ©but mai qui s’appuie sur la modĂ©lisation, «83 000 Ă  190 000 personnes en Afrique pourraient mourir de la COVID-19 et 29 Ă  44 millions pourraient ĂŞtre infectĂ©es au cours de la première annĂ©e».</p>\n<p>Ă€ l’heure actuelle, on note une progression de cas inquiĂ©tante en Afrique du Sud (pays le plus touchĂ© d’Afrique subsaharienne), en Afrique de l’Est ou encore dans certains pays d’Afrique de l’Ouest.  <br />\n«Malheureusement on voit que notre rĂ©gion a vu le nombre de cas doubler en deux semaines. Dans certains pays, le nombre de cas a Ă©tĂ© multipliĂ© par cinq ou six », alerte le Dr Boureima Hama Sambo, de l’OMS en Ethiopie. «Nous restons prudents. On espère que le pire est derrière nous mais nous ne sommes pas encore Ă  ce niveau».  </p>\n<p><b>Quels risques avec l’allègement des mesures?</b></p>\n<p>«C’est pas le coronavirus qui va nous tuer, mais la faim et la misère», s’insurgeait il y a peu Soumaila Tiendrebeogo, commerçant Ă  Ouagadougou, Ă  propos des mesures coercitives bridant l’activitĂ©.</p>\n<p>Face au sĂ©vère coĂ»t Ă©conomique et social, de nombreux pays lèvent ou allègent, depuis une quinzaine de jours, les mesures de restriction les plus drastiques. Trop vite?<br />\n«Le dĂ©confinement doit se faire de façon prudente», avertit Michel Yao. «Il faut avoir une capacitĂ© suffisante de tests. La plupart des pays qui dĂ©confinent ont augmentĂ© leur capacitĂ© de tests. Il faut avoir une certaine maĂ®trise avant d’aller vers le dĂ©confinement ».  <br />\nSi les campagnes de tests montent en puissance, elles restent bien souvent modestes face Ă  l’ampleur des besoins.</p>\n<p>Le prĂ©sident sud-africain Cyril Ramaphosa, qui a engagĂ© la levĂ©e progressive du strict confinement imposĂ© au pays, a adoptĂ© un ton presque churchillien lundi: «Nous devons nous attendre Ă  une augmentation de cas avec le retour au travail. On doit accepter la rĂ©alitĂ©, nous y prĂ©parer et nous adapter». - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739127222, expire = 1739213622, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:6ad459a6f66c5bc7769eddf62a7b7171' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
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  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>Les États-Unis passeront probablement la barre des 100 000 morts de la COVID-19, Ă©voquĂ©e dimanche par Donald Trump, avant le dĂ©but du mois de juin, selon de multiples modèles Ă©pidĂ©miologiques dont aucun ne prĂ©dit d’arrĂŞt subit des contagions pendant l’étĂ©, au contraire.</p>\n<p>«Nous allons perdre 75 000, 80 000 ou 100 000 personnes», a dit le prĂ©sident amĂ©ricain, en arguant que la mise Ă  l’arrĂŞt de l’économie avait permis d’éviter un bilan qui aurait autrement atteint «au minimum» 1,5 million de morts amĂ©ricains.</p>\n<p>En rĂ©alitĂ©, l’estimation est basse. Le pays, qui a dĂ©jĂ  68 000 morts du nouveau coronavirus et un tiers des cas recensĂ©s dans le monde, continue d’enregistrer de l’ordre de 30 000 cas par jour, et plusieurs États ont commencĂ© Ă  rouvrir sans attendre d’avoir maĂ®trisĂ© le virus.</p>\n<p>La Maison Blanche table elle-mĂŞme sur 100 000 Ă  240 000 morts. Un rapport interne des Centres de prĂ©vention et de lutte contre les maladies (CDC), consultĂ© par le New York Times, envisage mĂŞme une nouvelle flambĂ©e dès la mi-mai, avec un quasi-doublement du nombre quotidien de dĂ©cès d’ici le 1er juin, soit 3000 au lieu d’environ 1500 en ce moment. La Maison Blanche a fait savoir que ce rapport n’avait pas Ă©tĂ© adoptĂ© par l’exĂ©cutif.</p>\n<p>MĂŞme si les contagions ne repartaient pas Ă  la hausse Ă  cause du dĂ©confinement, la mĂ©canique de l’épidĂ©mie rend inĂ©luctable le franchissement des prochains grands caps symboliques.</p>\n<p>«Mon estimation personnelle est qu’on atteindra 100 000 morts dĂ©but juin», dit Nicholas Reich, professeur de biostatistiques Ă  l’universitĂ© du Massachusetts, dont le laboratoire a fusionnĂ© plusieurs grands modèles d’autres institutions pour tracer une trajectoire moyenne. Selon cette moyenne, il faut s’attendre Ă  90 000 morts d’ici le 23 mai.</p>\n<p>Les AmĂ©ricains semblent avoir dĂ©jĂ  dĂ©cidĂ© de se dĂ©confiner sans attendre de directives officielles, selon les donnĂ©es de leurs tĂ©lĂ©phones portables compilĂ©es par quatre sociĂ©tĂ©s (Facebook, Google, Descartes Labs, SafeGraph) et qu’ont analysĂ©es anonymement les chercheurs de l’institut IHME Ă  l’UniversitĂ© de Washington.</p>\n<p>«La mobilitĂ© a commencĂ© Ă  remonter dans de nombreux États, avant mĂŞme la levĂ©e de consignes de distanciation sociale», a expliquĂ© lundi Christopher Murray, qui dirige l’institut. «Cette mobilitĂ© accrue, dans la dernière semaine ou les dix derniers jours, provoque probablement plus d’infections».</p>\n<p>Cet institut, qui avait Ă©tĂ© critiquĂ© pour son optimisme, a revu fortement Ă  la hausse sa prĂ©diction de morts : de 72 000 Ă  134 000 d’ici le 4 aoĂ»t. Selon ce modèle, les 100 000 morts seront atteints le 21 mai.<br />\nUn grand pays</p>\n<p>Sur neuf modèles citĂ©s le 1er mai par les CDC, au moins trois prĂ©disent 100 000 morts d’ici quatre semaines, dont deux de l’universitĂ© Columbia. Le Massachusetts Institute of Technology prĂ©voit 113 000 morts au 1er juin. Peu de modèles vont au-delĂ  de quatre semaines, Ă©tant donnĂ© les incertitudes.<br />\nEt attention: ces diffĂ©rents chiffres sont entourĂ©s de grands intervalles d’erreur, parfois de dizaines de milliers de dĂ©cès.  </p>\n<p>Les Ă©pidĂ©miologistes rĂ©pètent qu’aucun modèle ne doit ĂŞtre utilisĂ© seul, puisque tous font des hypothèses diffĂ©rentes.</p>\n<p>Le plus difficile Ă  modĂ©liser est le comportement des gens dans les prochains mois. Sortiront-ils masquĂ©s? Combien tĂ©lĂ©travailleront? Les sorties «non essentielles», dans les magasins de vĂŞtements ou les restaurants, reviendront-elles au niveau prĂ©cĂ©dant la pandĂ©mie, ou les gens sortiront-ils moins de chez eux, et si oui, de combien?</p>\n<p>«Nous sommes Ă  un point d’inflexion, avec des rĂ©ouvertures dans certains États, mais pas d’autres», ajoute Nicholas Reich. «Cela rajoute un niveau d’incertitude».</p>\n<p>Les totaux amĂ©ricains cachent de grandes disparitĂ©s, comme en Europe. De gros foyers initiaux comme New York et le New Jersey voient les contagions baisser. Au Texas, dans l’Illinois ou encore dans la rĂ©gion de Washington, le nombre de cas nouveaux augmente. En Californie et en Floride, le nombre stagne.<br />\nPour montrer que zones rurales et urbaines, ou du nord ou du sud, ne se comportaient pas pareillement, des chercheurs Ă  Philadelphie ont modĂ©lisĂ© la pandĂ©mie dans 211 comtĂ©s.</p>\n<p>«Les Ă©picentres de demain ne seront probablement pas les Ă©picentres d’aujourd’hui», dit David Rubin, de l’hĂ´pital pour enfants de Philadelphie, et professeur Ă  l’universitĂ© de Pennsylvanie.</p>\n<p>Son Ă©quipe a identifiĂ© la chaleur comme un facteur modĂ©rateur de la pandĂ©mie, ce qui pourrait aider marginalement, «mais la tempĂ©rature Ă  elle seule ne vous sauvera pas», prĂ©vient-il, mĂŞme au Texas oĂą restaurants et centres commerciaux viennent de rouvrir. «Les morts vont continuer».  </p>\n<p>Les chercheurs de l’IHME confirment cette corrĂ©lation: selon eux, chaque degrĂ© Celsius d’augmentation de la tempĂ©rature a rĂ©duit de 2 % les transmissions, selon Christopher Murray, qui ajoute que la mesure la plus efficace, avant la mĂ©tĂ©o, reste la distanciation sociale. - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739127222, expire = 1739213622, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:ae0220fbe32e31628057ccb86ccd0823' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
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  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>L’échange tĂ©lĂ©visĂ© entre deux scientifiques français s’interrogeant sur l’opportunitĂ© de tester en Afrique un vaccin contre le coronavirus continue de faire des remous: lundi, c’est le patron de l’OMS qui a fustigĂ© des «propos racistes» et «une mentalitĂ© coloniale».</p>\n<p>«Ce genre de propos racistes ne font rien avancer. Ils vont contre l’esprit de solidaritĂ©. L’Afrique ne peut pas et ne sera un terrain d’essai pour aucun vaccin», a lancĂ© Tedros Adhanom Ghebreyesus, ancien chef de la diplomatie Ă©thiopienne, au cours d’une confĂ©rence de presse virtuelle depuis Genève.</p>\n<p>«L’hĂ©ritage de la mentalitĂ© coloniale doit prendre fin», a-t-il ajoutĂ©, en rĂ©ponse Ă  la question d’un journaliste nigĂ©rian.</p>\n<p>M. Tedros n’a pas nommĂ© les scientifiques en cause, mais une vive polĂ©mique a Ă©clatĂ© en France et en Afrique notamment après un Ă©change entre un chercheur de l’Institut français de la recherche mĂ©dicale (INSERM) et un chef de service d’un hĂ´pital parisien le 1er avril sur la chaĂ®ne LCI.</p>\n<p>

Dans cette sĂ©quence, Camille Locht, directeur de recherche Ă  l’INSERM Ă  Lille, Ă©tait interrogĂ© sur des recherches menĂ©es autour du vaccin BCG contre la COVID-19.</p>\n<p>InvitĂ© en plateau, Jean-Paul Mira, chef de service de mĂ©decine intensive et rĂ©animation Ă  l’hĂ´pital Cochin, lui demande: «Si je peux ĂŞtre provocateur, est-ce qu’on ne devrait pas faire cette Ă©tude en Afrique, oĂą il n’y a pas de masques, pas de traitement, pas de rĂ©animation, un peu comme c’est fait d’ailleurs sur certaines Ă©tudes avec le sida, ou chez les prostituĂ©es: on essaie des choses parce qu’on sait qu’elles sont hautement exposĂ©es. Qu’est-ce que vous en pensez ?»</p>\n<p>Le chercheur rĂ©pond: «Vous avez raison, d’ailleurs. On est en train de rĂ©flĂ©chir en parallèle Ă  une Ă©tude en Afrique avec le mĂŞme type d’approche, ça n’empĂŞche pas qu’on puisse rĂ©flĂ©chir en parallèle Ă  une Ă©tude en Europe et en Australie».</p>\n<p>«Il est honteux et horrifiant d’entendre des scientifiques tenir ce genre de propos au 21e siècle. Nous les condamnons dans les termes les plus forts», a tonnĂ© M. Tedros.</p>\n<p>Ces Ă©changes, pour lesquels les deux mis en cause ont depuis prĂ©sentĂ© leurs excuses, ont Ă©tĂ© condamnĂ©s par des associations les accusant de vouloir faire des Africains des «cobayes».  <br />\nLe ministère français des Affaires Ă©trangères a dĂ©clarĂ© qu’ils «ne reflĂ©taient pas la position des autoritĂ©s françaises».</p>\n<p>«L’Afrique n’est pas un laboratoire», a lancĂ© la star ivoirienne du football Didier Drogba en dĂ©nonçant des «propos graves, racistes et mĂ©prisants». Le Club des avocats au Maroc a annoncĂ© sur sa page Facebook son intention de «porter plainte pour diffamation raciale».</p>\n<p>Le porte-parole du prĂ©sident sĂ©nĂ©galais Macky Sall a lui aussi pointĂ© du doigt l’esprit relevant de «l’inconscient colonial».</p>\n<p>Rappelant que les tests seraient lancĂ©s dans plusieurs pays europĂ©ens et en Australie, l’INSERM a indiquĂ© sur Twitter que «l’Afrique ne doit pas ĂŞtre oubliĂ©e ni exclue des recherches, car la pandĂ©mie est globale».</p>\n<p>Si l’Afrique a Ă©tĂ© pour l’instant moins touchĂ©e par le coronavirus que la Chine, le sud de l’Europe et les États-Unis, oĂą le seul des 10 000 morts a Ă©tĂ© franchi lundi, de nombreux observateurs et acteurs craignent des effets dĂ©vastateurs de l’éventuelle propagation du virus. <br />\n <br />\nAllant dans le sens de l’INSERM, le responsable de la lutte contre la pandĂ©mie en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo (RDC), Jean-Jacques Muyembe, a indiquĂ© que le pays Ă©tait prĂŞt Ă  accueillir les essais d’un futur vaccin, citant en exemple les vaccins utilisĂ©s Ă  titre expĂ©rimental face Ă  l’actuelle Ă©pidĂ©mie d’Ebola en passe d’être jugulĂ©e.</p>\n<p>«Peut-ĂŞtre vers le mois de juillet, aoĂ»t nous pourrons commencer dĂ©jĂ  Ă  avoir des essais cliniques de ce vaccin», a ajoutĂ© le virologue congolais, qui s’exprimait devant la presse au cĂ´tĂ© de l’ambassadeur des États-Unis en RDC Mike Hammer.</p>\n<p>Dans un communiquĂ© des hĂ´pitaux de Paris, Jean-Paul Mira a prĂ©sentĂ© ses «excuses les plus sincères» Ă  «celles et Ă  ceux qui ont Ă©tĂ© heurtĂ©s, choquĂ©s, qui se sont sentis insultĂ©s».  </p>\n<p>Le Conseil supĂ©rieur de l’audiovisuel (CSA, gendarme des mĂ©dias audiovisuels) a confirmĂ© Ă  avoir Ă©tĂ© saisi par l’association SOS Racisme. - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739127222, expire = 1739213622, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:54180b4696f6e1dc0f1629b7c1f2c633' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
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L’UE envisage d’interdire son territoire aux Américains

Jun 24, 2020
L’UE envisage d’interdire son territoire aux Américains

L’Union européenne envisage d’interdire son territoire aux Américains une fois qu’elle aura rouvert ses frontières aux pays tiers, en raison de la pandémie de coronavirus toujours vivace aux États-Unis, indique le New York Times.

Le quotidien cite deux listes de pays dont les ressortissants seraient autorisés à se rendre en Europe, et qui font l’objet de négociations au sein de l’UE.

Les Américains sont pour l’instant exclus des deux listes, selon le New York Times.
Une fois que les représentants de chaque pays se seront mis d’accord sur une liste définitive, elle sera présentée, comme recommandation, avant le 1er juillet, explique le journal.

L’Union européenne prévoit de rouvrir ses frontières extérieures avec des pays tiers à cette date, à condition qu’ils remplissent certains critères sanitaires, que la situation épidémiologique y soit bonne et que la mesure soit réciproque.
Alors que de nombreux pays d’Europe vivent un répit, les États-Unis affichent le pire bilan du monde en valeur absolue, avec plus de 120 000 morts et plus de 2,3 millions de cas détectés.  

Les différents États américains ont pour beaucoup levé les mesures de confinement, et New York – de loin la ville la plus touchée – a fait un nouveau pas dans cette direction lundi avec la réouverture au public des commerces non essentiels. Mais plusieurs États du Sud et de l’Ouest du pays enregistrent une flambée du nombre de cas positifs.  

En mars, le président Donald Trump a annoncé l’interdiction d’entrée aux États-Unis – toujours en cours – des voyageurs en provenance de 26 pays européens. - AfricaLog avec agence

Le président burundais est mort d’un «arrêt cardiaque»

Jun 09, 2020
Le président burundais est mort d’un «arrêt cardiaque»

Le président burundais, Pierre Nkurunziza, âgé de 55 ans, est décédé lundi des suites d’un «arrêt cardiaque», lui qui s’apprêtait à quitter le pouvoir après 15 années à la tête du pays marquées par une crise politique meurtrière et l’appauvrissement de sa population.

«Le gouvernement de la République du Burundi annonce avec une très grande tristesse aux Burundais et à la Communauté internationale le décès inopiné de son Excellence Pierre Nkurunziza, Président de la République du Burundi, survenu à l’hôpital du Cinquantenaire de Karuzi, suite à un arrêt cardiaque», a annoncé mardi la présidence dans un communiqué.

Le texte détaille les derniers jours du président Nkurunziza: après avoir assisté à un match de volleyball le samedi 6 juin, il a dans la nuit du 6 au 7 ressenti un malaise et «s’est vite rendu à l’hôpital».

«Le dimanche, son état de santé s’est amélioré et il s’est entretenu avec les personnes qui étaient à côté de lui», poursuit le communiqué. «À la très grande surprise» de chacun, dans la matinée «du lundi 8 juin 2020, son état de santé a brusquement changé avec un arrêt cardiaque».

«Malgré une prise en charge intense, continue et adaptée, l’équipe médicale n’a pas pu récupérer le patient», ajoute le communiqué, précisant que l’équipe médicale pluridisciplinaire a tenté pendant «plusieurs heures» de le réanimer.

M. Nkurunziza présidait depuis 2005 aux destinées du Burundi, l’un des pays les plus pauvres de la planète.

Le 20 mai, son successeur et dauphin désigné, Évariste Ndayishimiye, a été élu pour le remplacer à la tête de l’État, M. Nkurunziza ayant décidé de ne pas se représenter. Le mandat de M. Nkurunziza devait se terminer en août.

Sa candidature à un troisième mandat très controversé en 2015 avait plongé son pays dans une crise politique majeure qui a fait plus de 1200 morts et contraint 400 000 Burundais à l’exil, dont de nombreux opposants, activistes et journalistes indépendants.

Le pays est tenu d’une main de fer par le régime, grâce aux Imbonerakure, la ligue de jeunesse du CNDD-FDD, et au Service national du renseignement (SNR), qui sèment la terreur dans la population.

Cette crise a entraîné un isolement du Burundi et la suspension de l’aide des principaux bailleurs de fonds. La crise a ainsi profondément affecté l’économie déjà peu développée de ce pays de quelque 11 millions d’habitants.  

Le Burundi est classé parmi les trois pays les plus pauvres au monde selon la Banque mondiale, qui estime que 75 % de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté, contre 65 % à l’arrivée au pouvoir de M. Nkurunziza en 2005.

L’élection présidentielle du 20 mai s’est tenue en dépit de l’épidémie de nouveau coronavirus : des milliers de partisans avaient afflué aux meetings de campagne et le jour du scrutin, les électeurs se pressaient les uns contre les autres dans les files d’attente, sans véritable mesure de prévention.

On ignorait mardi si l’arrêt cardiaque auquel a succombé M. Nkurunziza est consécutif à une infection à la COVID-19. L’épouse de M. Nkurunziza avait récemment été admise à Nairobi pour y être soignée, certaines sources à Bujumbura affirmant qu’elle avait contracté le nouveau coronavirus.

Pierre Nkurunziza et son épouse pasteur ont à de nombreuses reprises minimisé la gravité de la pandémie de nouveau coronavirus.

«C’est la bénédiction de Dieu qui est sur les Burundais […] Toutes ces pandémies sont transmises à travers l’air, mais Dieu a purifié l’air du Burundi», avait-il déclaré fin mai au lancement de trois jours de prières organisées pour remercier Dieu d’avoir épargné le Burundi.

Dans son communiqué, le gouvernement a annoncé un deuil national de sept jours à compter de mardi. Les drapeaux du pays seront en berne pour la même période.

Selon le professeur et politologue burundais Julien Nimubona, «c’est le président de l’Assemblée nationale, Pascal Nyabenda, selon la Constitution du Burundi» qui devrait assurer l’intérim du pouvoir.

«Et c’est lui qui se chargera le jour de l’investiture, le 20 août, de remettre le pouvoir au nouveau président élu», a-t-il expliqué. Le gouvernement ne s’est pas prononcé sur ce point pour le moment.

Élevé au rang de «guide suprême du patriotisme» en février par l’Assemblée nationale, M. Nkurunziza, qui concentrait jusque-là tous les pouvoirs dans ses mains, devait rester le président du très influent Conseil des sages du parti.

Pierre Nkuzunziza avait réchappé de peu à la mort pendant la guerre civile burundaise qui mit aux prises l’armée à dominante tutsi à des rébellions hutu et fit 300 000 morts entre 1993 et 2006.

Il avait été grièvement blessé et avait survécu pendant quatre mois dans des marécages. C’est là qu’il avait eu, selon ses dires, la révélation divine qu’il dirigerait un jour le Burundi.

Grand sportif et chrétien évangélique «born again» prosélyte, il avait fait de son rapport à la religion l’un des piliers de son pouvoir. Son parti, le CNDD-FDD, l’avait élevé au rang d’«Imboneza yamaho» (« Visionnaire » en français). - AfricaLog avec agence

L’armée Américaine refuse de suivre Trump

Jun 03, 2020
L’armée Américaine refuse de suivre Trump

Le secrétaire américain à la Défense Mark Esper s’est publiquement désolidarisé du président Donald Trump mercredi en s’opposant au déploiement de l’armée américaine sur le territoire, théâtre de manifestations antiracistes après la mort d’un homme noir aux mains d’un policier blanc.

«Je ne suis pas favorable à décréter l’état d’insurrection», a déclaré M. Esper en référence au seul décret qui permettrait légalement au président de déployer des soldats d’active face à des citoyens américains, et non plus des réservistes de la Garde nationale.
«L’option d’utiliser les soldats d’active ne devrait être employée qu’en dernier ressort et dans les situations les plus urgentes et les plus dramatiques. Nous ne sommes pas dans ce genre de situations aujourd’hui», a ajouté M. Esper au cours d’une conférence de presse organisée à la hâte au lendemain de vives critiques d’anciens et d’actuels militaires sur sa réponse à la crise.
M. Esper se montre ainsi en désaccord avec le président américain qui avait annoncé lundi d’un ton martial le déploiement de «milliers de soldats lourdement armés» et de policiers à Washington pour mettre un terme «aux émeutes» et «aux pillages».

Mardi soir encore, le Pentagone indiquait avoir pré-positionné «de multiples unités de soldats d’active de l’armée de Terre» aux alentours de la capitale américaine «à titre de prudence et pour pouvoir soutenir les autorités civiles».
Accusé la veille de se faire utiliser par Donald Trump à des fins politiques, M. Esper a regretté d’avoir parlé des rues américaines comme d’un «champ de bataille».

Comme un haut responsable du Pentagone l’avait dit la veille sous le couvert de l’anonymat, invoquant le «jargon militaire», M. Esper a justifié l’usage de ce terme par son passé d’officier de l’armée de Terre.

«Cela fait partie du lexique militaire avec lequel j’ai grandi. C’est ce que nous utilisons de façon routinière pour décrire une zone d’opérations», a-t-il expliqué. «Ce n’est pas une formule dirigée contre la population et certainement pas contre nos concitoyens américains, comme certains l’ont suggéré».

«Avec le recul, j’aurais dû utiliser une autre formule pour ne pas créer de distraction ou suggérer que nous étions en train de militariser la question», a-t-il ajouté.
Le chef du Pentagone est aussi revenu sur le moment pendant lequel il s’est affiché lundi aux côtés de Donald Trump, quand celui-ci s’est fait photographier devant une église avec une bible à la main, quelques minutes après la dispersion brutale, à coups de matraques et de gaz lacrymogène, de manifestants qui protestaient pacifiquement près de la Maison Blanche.

«Je fais tout mon possible pour rester apolitique et pour éviter les situations qui peuvent paraître politiques», a-t-il dit. «Quelquefois j’y arrive, d’autres fois je n’y arrive pas».

Mais il a défendu le chef d’état-major, le général Mark Milley, qui avait été filmé marchant en tenue de camouflage derrière M. Trump, des images vite reprises par la Maison Blanche dans une vidéo aux accents électoraux.

Les militaires présents «portaient l’uniforme de terrain, parce que c’est l’uniforme adéquat quand on travaille dans un centre de commandement et quand on va inspecter les troupes», a-t-il dit.

Alors que le malaise était palpable dans les rangs militaires où les minorités sont largement représentées, jusqu’au sein de l’état-major, M. Esper a pour la première fois évoqué la mort de George Floyd, un homme noir de 46 ans asphyxié le 25 mai à Minneapolis par un policier blanc.

«Le meurtre de George Floyd par un policier de Minneapolis est un crime horrible. Les policiers sur place ce jour-là devraient être tenus responsables de ce meurtre», a-t-il dit. «Le racisme existe en Amérique et nous devons faire de notre mieux pour le reconnaître, lui faire face et l’éradiquer».

Le chef d’état-major de l’armée de l’Air, le général Dave Goldstein, avait pris les devants la veille en qualifiant, dans une lettre aux commandants d’unités, la mort de George Floyd de «tragédie nationale» et en annonçant un débat en ligne sur le racisme. - AfricaLog avec agence

L’ONU déplore les «discriminations raciales endémiques» aux USA

Jun 02, 2020
L’ONU déplore les «discriminations raciales endémiques» aux USA

«Ce virus révèle des inégalités endémiques trop longtemps ignorées», a estimé Michelle Bachelet dans un communiqué.

«Aux États-Unis, les manifestations provoquées par la mort de George Floyd mettent en évidence non seulement les violences policières contre les personnes de couleur, mais aussi les inégalités dans la santé, l’éducation, l’emploi et la discrimination raciale endémique.»

Une semaine après la mort de George Floyd, un homme de 46 ans décédé après que Derek Chauvin, un policier blanc, s’est agenouillé sur son cou pendant plus de huit minutes, des centaines de milliers d’Américains protestent contre les brutalités policières, le racisme et les inégalités sociales, exacerbées par la crise de la COVID-19.

Le président Donald Trump a promis de restaurer l’ordre dans une Amérique en proie à un déferlement de colère historique, menaçant de déployer l’armée pour faire cesser les violences.

À Genève, le directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Robert Mardini, une organisation qui sort rarement de sa réserve, a indiqué mardi dans un tweet: «Nous sommes solidaires de nos collègues et amis de la Croix-Rouge américaine dans le rejet de la haine, du racisme, de la violence et du sectarisme. Aujourd’hui et chaque jour».

Dans un tweet séparé, le CICR a rappelé aussi, sans toutefois pointer les États-Unis, que «le droit international exige que la police fasse un usage minimal de la force».

Dans une vidéo postée sur le réseau social, le CICR souligne que les policiers ne «peuvent utiliser les armes et la force qu’en dernier recours», et que l’utilisation des armes à feu est autorisée, «seulement lorsqu’elle est essentielle pour protéger la vie» des personnes.

«Tragédie»

Les problèmes de discrimination conjugués à l’inégalité face à la COVID-19 «se vérifient à des degrés divers dans de nombreux autres pays», a souligné Michelle Bachelet.

«Les statistiques font état d’un impact dévastateur de la COVID-19 sur les populations d’origine africaine, ainsi que sur les minorités ethniques dans certains pays, dont le Brésil, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis», selon elle.

Aux États-Unis, le taux de mortalité des personnes positives à la COVID-19 est deux fois plus important parmi les Afro-américains que dans les autres communautés, avance l’ex-présidente du Chili.

«Dans l’État de Sao Paulo au Brésil, les personnes de couleur ont 62 % plus de risques de mourir de la COVID-19 que les personnes blanches», a-t-elle affirmé, assurant également, sans toutefois donner de statistiques pour étayer ses propos, qu’« en France, dans le département de la Seine-Saint-Denis, où vivent de nombreuses minorités, une surmortalité plus élevée a également été signalée».

De même, a-t-elle ajouté, les données gouvernementales en Angleterre et au Pays de Galles montrent un taux de mortalité des Noirs, des Pakistanais et des Bangladais «qui est presque le double de celui des Blancs, même si l’on tient compte de la classe sociale et de certains facteurs de santé».

«C’est une tragédie qu’il ait fallu la COVID-19 pour mettre en évidence ce qui aurait dû être évident-à savoir que l’inégalité d’accès aux soins de santé, les logements surpeuplés et la discrimination omniprésente rendent nos sociétés moins stables, moins sûres et moins prospères», a déploré Mme Bachelet. - AfricaLog avec agence

Moscou «scandalisé» par la violence policière aux USA

Jun 02, 2020
Moscou «scandalisé» par la violence policière aux USA

La Russie s’est dite «scandalisée» mardi par la violence de la police américaine contre les journalistes, en particulier contre une collaboratrice de l’agence russe Sputnik, violentée alors qu’elle couvrait les troubles qui secouent les États-Unis.

«Nous sommes scandalisés par la violence continue que les policiers américains utilisent contre la presse internationale qui couvre les manifestations», a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

Moscou fait notamment référence au cas de Nicole Russell, collaboratrice de l’agence de presse d’État russe Sputnik, touchée lundi par une balle en caoutchouc tirée par la police et «jetée au sol et littéralement piétinée» par un policier, bien qu’elle ait présenté sa carte de presse. Selon le ministère, la journaliste a «subi de nombreuses blessures».

Selon la Russie, cette «cruauté scandaleuse et illégale» s’est déroulée près des murs de la Maison Blanche à Washington.

«Nous notons avec préoccupation que la situation des droits des médias aux États-Unis se détériore de jour en jour», a indiqué la diplomatie russe, appelant les responsables américains à prendre des mesures pour mettre fin à «l’arbitraire policier» envers la presse.   

Les villes américaines sont secouées depuis plus d’une semaine par des troubles, pillages et affrontements avec la police depuis la mort d’un homme noir asphyxié par un policier blanc.

Les manifestants protestent contre le racisme, les brutalités policières et les inégalités sociales. - AfricaLog avec agence

Le “doux géant” mort aux mains de la police Américaine

May 30, 2020
Le “doux géant” mort aux mains de la police Américaine

Il avait quitté le Texas pour commencer une nouvelle vie à Minneapolis, dans le nord des États-Unis. Mais George Floyd, cet Afro-Américain décrit comme un homme généreux, qui a perdu son emploi pendant la crise due à la pandémie, est mort face contre terre, le cou sous le genou d’un policier blanc.

«Tout le monde aimait mon frère», a dit Philonese Floyd mardi, au lendemain de ce décès qui a provoqué des manifestations dans plusieurs villes et ravivé les appels à en finir avec un racisme «systémique» en Amérique.

«C’est un doux géant», a-t-il affirmé à CNN. «Il ne fait jamais de mal à personne».
Le défunt, qui avait 46 ans, avait d’abord trouvé du travail comme camionneur dans le Minnesota, puis comme agent de sécurité dans un restaurant, le Conga Latin Bistro, avant que le confinement ne porte un coup aux affaires.

«Il nous faisait nous sentir en sécurité », a témoigné Luz Maria Gonzalez, une cliente régulière de l’établissement, auprès de la radio publique NPR. «En fin de soirée il disait “Hé Luz, je vais attendre avec toi jusqu’à ce que tu montes dans le taxi.»

D’autres ont évoqué les pas que faisait George Floyd pour améliorer sa vie.
«Je me souviens qu’il disait vouloir toucher le monde. Il voulait avoir un impact sur le monde», a raconté Jonathan Veal, un ami d’enfance, à la chaîne KPRC à Houston, où ils sont allés ensemble au lycée Jack Yates.

Du haut de ses deux mètres, George Floyd avait brillé dans le basket et le football américain, et s’était aussi essayé au hip-hop.
Mais il avait fini par quitter Houston faute de pouvoir y trouver un travail.

M. Veal a dit avoir échangé avec son ami pour la dernière fois en janvier, par texto.
Il y a «des petites choses que je dois régler pour mes petits », avait alors écrit George Floyd. «Ma foi est en train de revenir là où elle doit être.»

Mais le 25 mai, comme le montre une vidéo de plusieurs minutes devenue virale, George Floyd est mort après qu’un policier a pressé son genou sur son cou alors qu’il était à terre dans la rue, non armé et menotté.

«S’il vous plaît, s’il vous plaît, je n’arrive pas à respirer», l’entend-on dire.

La police le soupçonnait d’avoir utilisé un faux billet de 20 dollars pour acheter des cigarettes, après que l’employé d’une épicerie eut appelé le numéro d’urgence 911.

Pour Bridgett Floyd, la mort de son frère ainsi, aux mains de la police, «est à briser le cœur».
«C’est exactement ce qu’ils ont fait. Ils ont tué mon frère. Il criait à l’aide», a-t-elle dit à NBC News.
Quatre policiers ont été licenciés après le décès de George Floyd. Derek Chauvin, celui qui a maintenu son genou sur son cou, a été arrêté vendredi et inculpé d’homicide involontaire.  

George Floyd «n’était rien de moins qu’un ange envoyé sur terre», a réagi sa petite amie, Courtney Ross, auprès de CBS News.
«Et nous l’avons diabolisé, et nous l’avons tué», a-t-elle dit.

George Floyd avait, selon les médias américains, deux enfants. Roxie Washington, la mère de sa fille de six ans à Houston, l’a décrit comme un père dévoué.

«Parce qu’il était si grand, les gens pensaient qu’il cherchait la bagarre», a-t-elle dit, citée par le Houston Chronicle.

«Mais c’était une personne aimante, et il aimait sa fille.»

L’un des amis de longue date de George Floyd, Stephen Jackson, est devenu une vedette de la NBA. Ce qui n’a pas changé leur amitié, assure le sportif.
«On s’appelait Twin (Jumeau) », a raconté M. Jackson, visiblement ému, dans une vidéo sur Instagram.

«Il était en train de changer sa vie », déménageant au Minnesota pour le travail afin de subvenir aux besoins de ses enfants, a-t-il expliqué.
«Mon gars faisait tout ce qu’il fallait, et ils me l’ont tué.» - AfricaLog avec agence

La CPI autorise Gbagbo Ă  quitter la Belgique

May 28, 2020
La CPI autorise Gbagbo Ă  quitter la Belgique

La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé jeudi autoriser sous conditions l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo à quitter la Belgique, où il était assigné à résidence depuis son acquittement en 2019 d’accusations de crimes contre l’humanité.

Tout pays dans lequel M. Gbagbo souhaitera se rendre doit notamment accepter au préalable de le recevoir, a indiqué un porte-parole de la Cour de La Haye. Et les juges ont rejeté la demande de liberté sans condition présentée par l’ex-chef d’État ivoirien.

Cela rend incertain un éventuel retour de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire, où le parti qu’il a fondé, le Front populaire ivoirien (FPI), se prépare à l’élection présidentielle prévue en octobre.
«Nous sommes contents, c’était important que ces restrictions soient levées », a réagi Franck Anderson Kouassi, le porte-parole du FPI. «On attend maintenant la date de son retour au pays. On va l’accueillir».

L’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié, chef du parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), principal mouvement d’opposition, a fait part de sa «joie», estimant que cette décision de justice est «un moment de bonheur pour la majorité des Ivoiriens».
Le PDCI et le FPI ont conclu un accord politique en vue des prochaines élections présidentielles et législatives.

Après plus de sept ans passé en détention à La Haye, Laurent Gbagbo a été reconnu non coupable en janvier 2019 de crimes commis entre 2010 et 2011 au cours des violences postélectorales en Côte d’Ivoire, qui avaient fait quelque 3000 morts en cinq mois.

M. Gbagbo et son coaccusé Charles Blé Goudé, ex-chef des Jeunes patriotes ivoiriens, ont été libérés en février de la même année sous conditions, dont l’obligation de résider dans un État membre de la CPI disposé à les accueillir en attendant le procès en appel.

M. Gbagbo, 74 ans, vit depuis à Bruxelles, tandis que M. Blé Goudé, 48 ans, est resté à La Haye.

Début novembre 2019, la justice ivoirienne a condamné en appel M. Gbagbo par contumace à 20 ans de prison pour le «braquage» de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest pendant la crise postélectorale de 2010-2011.

Les avocats de M. Gbagbo avaient réclamé début février que la CPI lui accorde une liberté sans condition, arguant qu’«il ne peut être imposé de restrictions à la liberté d’une personne acquittée».
Les juges ont rejeté cette demande, notant «que la défense de M. Gbagbo n’avait pas démontré d’erreur manifeste de raisonnement ni que des circonstances particulières justifiaient le réexamen de l’arrêt», a précisé jeudi la Cour dans un communiqué.

Ils ont cependant décidé de mettre fin à certaines conditions imposées à la mise en liberté de MM. Gbagbo et Blé Goudé, notamment celles de «ne pas se déplacer en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’État d’accueil» et de remettre à la CPI «toutes les pièces d’identité dont ils disposent, en particulier leur passeport».  

La condition de se présenter chaque semaine auprès des autorités du pays d’accueil ou auprès de la Cour a elle aussi été révoquée.

Les autres conditions, parmi lesquelles comparaître devant la CPI lorsque celle-ci l’ordonnera et informer la Cour et l’État qui les accueille de leur adresse, restent en vigueur.

Interrogé dans la nuit de jeudi à vendredi, M. Blé Goudé s’est dit «content de retrouver sa liberté de mouvement», ajoutant que «le chemin de la justice et de la vérité est long et lent».

MM. Gbagbo et Blé Goudé avaient été accusés de quatre chefs de crime contre l’humanité: meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains. Ils ont toujours clamé leur innocence.

M. Blé Goudé a par ailleurs été condamné en décembre 2019 par contumace à 20 ans de prison par la justice ivoirienne pour des crimes commis dans le cadre de la crise postélectorale de 2010-2011. - AfricaLog avec agence

L’Afrique tient bon contre le coronavirus

May 17, 2020
L’Afrique tient bon contre le coronavirus

Le 14 février, l’Afrique enregistrait en Égypte son premier cas de coronavirus. Loin des projections alarmistes, le continent n’a, trois mois après, pas connu le cataclysme redouté, mais la prudence reste de mise sur l’évolution d’une pandémie qui pourrait progresser lentement et longtemps.

Le continent compte, selon le dernier bilan de mercredi, un peu plus de 70 000 cas, soit 1,6 % du total mondial alors qu’il représente 17 % de la population mondiale. Le virus y a causé la mort de quelque 2500 personnes.  

Autre motif de satisfaction, l’Afrique subsaharienne enregistre une plus faible létalité (moins de 3 % des cas, selon des estimations) de la maladie par rapport à l’Europe.

Pourquoi l’épidémie n’a-t-elle pas flambé en Afrique?
La communauté scientifique, partagée, avance de nombreuses hypothèses, mais deux grandes explications se détachent : la précocité des mesures barrières et la jeunesse de la population.  

«Il y a eu des mesures de confinement prises assez tôt qui ont ralenti la courbe. La plupart des pays ont mis en place ces mesures à peine le premier cas détecté», souligne Michel Yao, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Brazzaville.

«En France, on a mis 52 jours après le premier cas pour prendre des mesures. Il y avait alors 4500 cas. En Côte d’Ivoire, 5 jours après le premier cas, on a fermé les écoles et les frontières. Une semaine plus tard, c’était le couvre-feu», appuie le Dr Jean-Marie Milleliri, épidémiologiste et spécialiste de santé publique tropicale à Abidjan.

L’autre grande explication avancée est la jeunesse de la population africaine : environ 60 % de la population a moins de 25 ans. «L’âge médian tourne autour de 19 ans. Il y a aussi une espérance de vie plus faible avec moins de personnes âgées. Donc moins de cas, et un virus moins actif», selon ce spécialiste.

«En Occident, les plus affectées sont les personnes âgées», rappelle le professeur Omar Sarr, enseignant-chercheur à la Faculté de médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Il ajoute que les personnes âgées sont souvent «porteuses de comorbidités», facteurs de risques aggravants pour la COVID-19.

«De plus, la densité de population est plus faible en Afrique, limitant ainsi la propagation du virus, de même que la faible mobilité des populations africaines par comparaison aux populations occidentales», explique au Cameroun Yap Boum II, épidémiologiste de Médecins sans frontières (MSF).
«La plupart des cas restent concentrés dans la capitale et les grandes villes, moins dans les milieux ruraux», précise Michel Yao.

Existe-t-il une immunité africaine?
Là encore, les scientifiques n’ont aucune certitude partagée. « Il y a une immunité croisée due à une longue exposition à divers microorganismes et une bonne couverture vaccinale avec notamment le BCG, vaccin contre la tuberculose », avance cependant le professeur Omar Sarr.  

«Il y a un possible effet d’immunité acquise compte tenu de la pression infectieuse globale. Il y a beaucoup de maladies en Afrique, donc les populations sont possiblement mieux immunisées que les populations européennes sur des pathogènes comme le coronavirus», estime le Dr Milleliri. Il évoque aussi « une compétition infectieuse : quand plusieurs virus pathogènes sont en compétition, certains peuvent bloquer le développement d’autres».

Quels scénarios pour l’avenir?

«Nous devons désormais apprendre à vivre en présence du virus, en adaptant nos comportements individuels et collectifs», a déclaré récemment le président sénégalais Macky Sall.

Nombre de pays africains s’attendent à ce que la pandémie soit durable.
Selon l’OMS, le taux de transmission plus faible suggère «une épidémie plus prolongée sur quelques années». Et dont le bilan pourrait être lourd.
D’après une étude publiée début mai qui s’appuie sur la modélisation, «83 000 à 190 000 personnes en Afrique pourraient mourir de la COVID-19 et 29 à 44 millions pourraient être infectées au cours de la première année».

À l’heure actuelle, on note une progression de cas inquiétante en Afrique du Sud (pays le plus touché d’Afrique subsaharienne), en Afrique de l’Est ou encore dans certains pays d’Afrique de l’Ouest.  
«Malheureusement on voit que notre région a vu le nombre de cas doubler en deux semaines. Dans certains pays, le nombre de cas a été multiplié par cinq ou six », alerte le Dr Boureima Hama Sambo, de l’OMS en Ethiopie. «Nous restons prudents. On espère que le pire est derrière nous mais nous ne sommes pas encore à ce niveau».  

Quels risques avec l’allègement des mesures?

«C’est pas le coronavirus qui va nous tuer, mais la faim et la misère», s’insurgeait il y a peu Soumaila Tiendrebeogo, commerçant à Ouagadougou, à propos des mesures coercitives bridant l’activité.

Face au sévère coût économique et social, de nombreux pays lèvent ou allègent, depuis une quinzaine de jours, les mesures de restriction les plus drastiques. Trop vite?
«Le déconfinement doit se faire de façon prudente», avertit Michel Yao. «Il faut avoir une capacité suffisante de tests. La plupart des pays qui déconfinent ont augmenté leur capacité de tests. Il faut avoir une certaine maîtrise avant d’aller vers le déconfinement ».  
Si les campagnes de tests montent en puissance, elles restent bien souvent modestes face à l’ampleur des besoins.

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, qui a engagé la levée progressive du strict confinement imposé au pays, a adopté un ton presque churchillien lundi: «Nous devons nous attendre à une augmentation de cas avec le retour au travail. On doit accepter la réalité, nous y préparer et nous adapter». - AfricaLog avec agence

Estimation de 100 000 morts du coronavirus aux Etats-Unis

May 05, 2020
Estimation de 100 000 morts du coronavirus aux Etats-Unis

Les États-Unis passeront probablement la barre des 100 000 morts de la COVID-19, évoquée dimanche par Donald Trump, avant le début du mois de juin, selon de multiples modèles épidémiologiques dont aucun ne prédit d’arrêt subit des contagions pendant l’été, au contraire.

«Nous allons perdre 75 000, 80 000 ou 100 000 personnes», a dit le président américain, en arguant que la mise à l’arrêt de l’économie avait permis d’éviter un bilan qui aurait autrement atteint «au minimum» 1,5 million de morts américains.

En réalité, l’estimation est basse. Le pays, qui a déjà 68 000 morts du nouveau coronavirus et un tiers des cas recensés dans le monde, continue d’enregistrer de l’ordre de 30 000 cas par jour, et plusieurs États ont commencé à rouvrir sans attendre d’avoir maîtrisé le virus.

La Maison Blanche table elle-même sur 100 000 à 240 000 morts. Un rapport interne des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), consulté par le New York Times, envisage même une nouvelle flambée dès la mi-mai, avec un quasi-doublement du nombre quotidien de décès d’ici le 1er juin, soit 3000 au lieu d’environ 1500 en ce moment. La Maison Blanche a fait savoir que ce rapport n’avait pas été adopté par l’exécutif.

Même si les contagions ne repartaient pas à la hausse à cause du déconfinement, la mécanique de l’épidémie rend inéluctable le franchissement des prochains grands caps symboliques.

«Mon estimation personnelle est qu’on atteindra 100 000 morts début juin», dit Nicholas Reich, professeur de biostatistiques à l’université du Massachusetts, dont le laboratoire a fusionné plusieurs grands modèles d’autres institutions pour tracer une trajectoire moyenne. Selon cette moyenne, il faut s’attendre à 90 000 morts d’ici le 23 mai.

Les Américains semblent avoir déjà décidé de se déconfiner sans attendre de directives officielles, selon les données de leurs téléphones portables compilées par quatre sociétés (Facebook, Google, Descartes Labs, SafeGraph) et qu’ont analysées anonymement les chercheurs de l’institut IHME à l’Université de Washington.

«La mobilité a commencé à remonter dans de nombreux États, avant même la levée de consignes de distanciation sociale», a expliqué lundi Christopher Murray, qui dirige l’institut. «Cette mobilité accrue, dans la dernière semaine ou les dix derniers jours, provoque probablement plus d’infections».

Cet institut, qui avait été critiqué pour son optimisme, a revu fortement à la hausse sa prédiction de morts : de 72 000 à 134 000 d’ici le 4 août. Selon ce modèle, les 100 000 morts seront atteints le 21 mai.
Un grand pays

Sur neuf modèles cités le 1er mai par les CDC, au moins trois prédisent 100 000 morts d’ici quatre semaines, dont deux de l’université Columbia. Le Massachusetts Institute of Technology prévoit 113 000 morts au 1er juin. Peu de modèles vont au-delà de quatre semaines, étant donné les incertitudes.
Et attention: ces différents chiffres sont entourés de grands intervalles d’erreur, parfois de dizaines de milliers de décès.  

Les épidémiologistes répètent qu’aucun modèle ne doit être utilisé seul, puisque tous font des hypothèses différentes.

Le plus difficile à modéliser est le comportement des gens dans les prochains mois. Sortiront-ils masqués? Combien télétravailleront? Les sorties «non essentielles», dans les magasins de vêtements ou les restaurants, reviendront-elles au niveau précédant la pandémie, ou les gens sortiront-ils moins de chez eux, et si oui, de combien?

«Nous sommes à un point d’inflexion, avec des réouvertures dans certains États, mais pas d’autres», ajoute Nicholas Reich. «Cela rajoute un niveau d’incertitude».

Les totaux américains cachent de grandes disparités, comme en Europe. De gros foyers initiaux comme New York et le New Jersey voient les contagions baisser. Au Texas, dans l’Illinois ou encore dans la région de Washington, le nombre de cas nouveaux augmente. En Californie et en Floride, le nombre stagne.
Pour montrer que zones rurales et urbaines, ou du nord ou du sud, ne se comportaient pas pareillement, des chercheurs à Philadelphie ont modélisé la pandémie dans 211 comtés.

«Les épicentres de demain ne seront probablement pas les épicentres d’aujourd’hui», dit David Rubin, de l’hôpital pour enfants de Philadelphie, et professeur à l’université de Pennsylvanie.

Son équipe a identifié la chaleur comme un facteur modérateur de la pandémie, ce qui pourrait aider marginalement, «mais la température à elle seule ne vous sauvera pas», prévient-il, même au Texas où restaurants et centres commerciaux viennent de rouvrir. «Les morts vont continuer».  

Les chercheurs de l’IHME confirment cette corrélation: selon eux, chaque degré Celsius d’augmentation de la température a réduit de 2 % les transmissions, selon Christopher Murray, qui ajoute que la mesure la plus efficace, avant la météo, reste la distanciation sociale. - AfricaLog avec agence

L’OMS fustige la «mentalité coloniale» des français

Apr 06, 2020
L’OMS fustige la «mentalité coloniale» des français

L’échange télévisé entre deux scientifiques français s’interrogeant sur l’opportunité de tester en Afrique un vaccin contre le coronavirus continue de faire des remous: lundi, c’est le patron de l’OMS qui a fustigé des «propos racistes» et «une mentalité coloniale».

«Ce genre de propos racistes ne font rien avancer. Ils vont contre l’esprit de solidarité. L’Afrique ne peut pas et ne sera un terrain d’essai pour aucun vaccin», a lancé Tedros Adhanom Ghebreyesus, ancien chef de la diplomatie éthiopienne, au cours d’une conférence de presse virtuelle depuis Genève.

«L’héritage de la mentalité coloniale doit prendre fin», a-t-il ajouté, en réponse à la question d’un journaliste nigérian.

M. Tedros n’a pas nommé les scientifiques en cause, mais une vive polémique a éclaté en France et en Afrique notamment après un échange entre un chercheur de l’Institut français de la recherche médicale (INSERM) et un chef de service d’un hôpital parisien le 1er avril sur la chaîne LCI.



Dans cette séquence, Camille Locht, directeur de recherche à l’INSERM à Lille, était interrogé sur des recherches menées autour du vaccin BCG contre la COVID-19.

Invité en plateau, Jean-Paul Mira, chef de service de médecine intensive et réanimation à l’hôpital Cochin, lui demande: «Si je peux être provocateur, est-ce qu’on ne devrait pas faire cette étude en Afrique, où il n’y a pas de masques, pas de traitement, pas de réanimation, un peu comme c’est fait d’ailleurs sur certaines études avec le sida, ou chez les prostituées: on essaie des choses parce qu’on sait qu’elles sont hautement exposées. Qu’est-ce que vous en pensez ?»

Le chercheur répond: «Vous avez raison, d’ailleurs. On est en train de réfléchir en parallèle à une étude en Afrique avec le même type d’approche, ça n’empêche pas qu’on puisse réfléchir en parallèle à une étude en Europe et en Australie».

«Il est honteux et horrifiant d’entendre des scientifiques tenir ce genre de propos au 21e siècle. Nous les condamnons dans les termes les plus forts», a tonné M. Tedros.

Ces échanges, pour lesquels les deux mis en cause ont depuis présenté leurs excuses, ont été condamnés par des associations les accusant de vouloir faire des Africains des «cobayes».  
Le ministère français des Affaires étrangères a déclaré qu’ils «ne reflétaient pas la position des autorités françaises».

«L’Afrique n’est pas un laboratoire», a lancé la star ivoirienne du football Didier Drogba en dénonçant des «propos graves, racistes et méprisants». Le Club des avocats au Maroc a annoncé sur sa page Facebook son intention de «porter plainte pour diffamation raciale».

Le porte-parole du président sénégalais Macky Sall a lui aussi pointé du doigt l’esprit relevant de «l’inconscient colonial».

Rappelant que les tests seraient lancés dans plusieurs pays européens et en Australie, l’INSERM a indiqué sur Twitter que «l’Afrique ne doit pas être oubliée ni exclue des recherches, car la pandémie est globale».

Si l’Afrique a été pour l’instant moins touchée par le coronavirus que la Chine, le sud de l’Europe et les États-Unis, où le seul des 10 000 morts a été franchi lundi, de nombreux observateurs et acteurs craignent des effets dévastateurs de l’éventuelle propagation du virus. 
 
Allant dans le sens de l’INSERM, le responsable de la lutte contre la pandémie en République démocratique du Congo (RDC), Jean-Jacques Muyembe, a indiqué que le pays était prêt à accueillir les essais d’un futur vaccin, citant en exemple les vaccins utilisés à titre expérimental face à l’actuelle épidémie d’Ebola en passe d’être jugulée.

«Peut-être vers le mois de juillet, août nous pourrons commencer déjà à avoir des essais cliniques de ce vaccin», a ajouté le virologue congolais, qui s’exprimait devant la presse au côté de l’ambassadeur des États-Unis en RDC Mike Hammer.

Dans un communiqué des hôpitaux de Paris, Jean-Paul Mira a présenté ses «excuses les plus sincères» à «celles et à ceux qui ont été heurtés, choqués, qui se sont sentis insultés».  

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA, gendarme des médias audiovisuels) a confirmé à avoir été saisi par l’association SOS Racisme. - AfricaLog avec agence

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