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Campagne électorale sans tambours ni trompettes à Brazzaville

Jul 01, 2009

La campagne pour l'élection présidentielle du 12 juillet connaît depuis son lancement le 26 juin dernier peu d'engouement à Brazzaville, la principale ville du Congo où seules des banderoles et affiches de quelques candidats, principalement celles du président sortant Denis Sassou N'Guesso sont plus visible dans la plupart des quartiers.

La campagne électorale dans la capitale présente un climat de réserve du côté de l'opposition où l'on note jusqu'ici aucun rassemblement, ni de meeting populaire.

Loin de prendre des allures d'une campagne, l'Alliance pour la république et la démocratie (ARD), une plateforme affiliée au Front des partis de l'opposition congolaise (FPOC) a organisée dimanche à Brazzaville une marche dans la partie nord de Brazzaville.

Cette marche qui a regroupé des centaines des jeunes aux différents points, notamment le Rond-point Moungali, la maison commune de Ouenzé et le Rond-point Texaco, visait à soutenir le candidat Mathias Dzon et à protester en pleine période de campagne sur les conditions d'organisation des élections.

Du côté des indépendants, seuls deux candidats sur les six, à savoir Anguios Nganguia Engambé et Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, ont déjà annoncé les couleurs par des sorties sporadiques dans les départements nord du Congo pour le premier et à Brazzaville puis au sud pour le second.

Le président sortant Denis Sassou N'Guesso, candidat à sa propre succession, a quant à lui débuté en grande pompe sa campagne dans la deuxième ville du pays, Pointe-Noire (sud) où il a tenu samedi dernier un méga-meeting avant d'aller à la conquête des électeurs dans les départements nords du pays qui lui sont favorables à plus de 98%.

De l'avis des observateurs, même internationaux, notamment l' Union européenne, l'élection présidentielle au Congo est sans enjeu majeur vu le poids politique de ses adversaires, en dépit de Mathias Dzon, son ancien ministre des finances, considéré comme son challenger.

Pour le Rassemblement de la majorité présidentielle (RMP), une coalition de plus de cents partis et associations qui soutiennent l'action du candidat Sassou N'Guesso, la partie est gagné d'avance et que la victoire est certaine pour le 12 juillet.

"Il n'y a pas match car cette élection est pour nous comme un penalty sans gardien", a déclaré publiquement le président par intérim du RMP et le Premier ministre du gouvernement sortant, Isidore Mvouba à l'occasion du lancement de la campagne du candidat Sassou N'Guesso à Pointe-Noire. 

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