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Côte d'Ivoire :installation d'une commission mixte pour l'intégration des ex-rebelles dans l'armée nationale

Sep 03, 2009

Une commission mixte vient d'être installée par le gouvernement ivoirien en vue d'examiner l'intégration des soldats de l'ex-rébellion des Forces nouvelles dans l'armée nationale ivoirienne.

Cette commission a pour objectif, selon le ministre ivoirien de la Défense, Michel Amani N'Guessan, de "trouver les derniers arrangements permettant de recruter ces 5000 ex-combattants des Forces nouvelles qui doivent appartenir à l'armée nouvelle de Côte d'Ivoire".

L'accord politique de Ouagadougou signé par les ex-belligérants ivoiriens prévoit l'intégration de 5000 combattants des Forces nouvelles dans l'armée nationale ivoirienne.

L'ex-rébellion qui occupe la moitié nord du pays depuis son coup d'Etat manqué en septembre 2002 revendique plus de 30 000 soldats.

Ces "volontaires pour l'armée nouvelle" qui répondront aux critères de sélections seront encasernés à Bouaké (centre), Korhogo (nord), Séguéla (nord-ouest) et Man (ouest).

L'application de l'accord politique de Ouagadougou était plombée par la question de l'intégration des ex-combattants rebelles dans l'armée nationale et l'harmonisation des grades des officiers supérieurs et officiers de l'ex-rébellion avec ceux de leurs promotionnaires loyalistes.

"Il n'y a plus de contentieux sur le problème des grades, le plus gros problème", a révélé le ministre de la Défense avant d'estimer que "ce ne sont pas les problèmes liés aux critères de recrutement (dans l'armée nouvelle) qui poseront problème".

M. Amani N'Guessan a appelé les commissaires à "faire preuve de patriotisme, de compromis, de responsabilité" pour satisfaire toutes les parties et permettre "une sortie de crise apaisée".

L'embryon de la nouvelle armée, le Centre de commandement intégré (CCI) fort de 8000 hommes à terme, est chargé de la sécurisation du processus électoral avec en point de mire le scrutin présidentiel du 29 novembre 2009. - Xinhua

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