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Décès de la tante d’Obama qui risquait l’expulsion

Apr 08, 2014
Décès de la tante d’Obama qui risquait l’expulsion

Une tante d'origine kényanne du président américain Barack Obama, qui avait demandé l'asile aux États-Unis mais avait manqué d'être expulsée, est décédée à l'âge de 61 ans, a indiqué mardi son avocate.

Zeituni Onyango est morte lundi soir dans son sommeil à Boston (Massachusetts, nord-est), après être tombée malade en janvier, a précisé Margaret Wong, avocate spécialisée dans les questions d'immigration.

«La communauté kényanne des États-Unis pleure la perte de Zeituni Onyango, surnommée par ses amis "Auntie" et demi-tante du président Barack Obama», a rapporté Mme Wong dans une déclaration.

Mme Onyango avait reçu le droit d'asile en mai 2010 après avoir bataillé devant les tribunaux contre un ordre d'expulsion datant de 2004. Elle avait alors expliqué avoir été victime de «violence tribale» dans son pays natal, le Kenya.

Elle avait ensuite obtenu une carte verte, permis de résidence permanent aux États-Unis.
Les médias avaient dévoilé son existence en 2008 quelques jours avant la victoire historique d'Obama, premier Noir à accéder à la Maison Blanche.

Mme Onyango est née sous un manguier au Kenya, où elle a élevé une famille et travaillé au service informatique de Kenya Breweries.

Elle est la demi-soeur du père d'Obama, un Kenyan. Ce dernier s'était mariée avec une Américaine, qui avait donné naissance à Barack Obama à Hawaï le 4 août 1961.

Mme Onyango avait émigré aux États-Unis en 2000 et demandé l'asile politique deux ans plus tard, mais ne l'avait pas obtenu. La justice avait ordonné son expulsion en 2004.

La Maison Blanche a indiqué n'avoir rien su du statut migratoire de cette demi-tante d'Obama avant novembre 2008, et nié avoir fait pression sur les tribunaux en sa faveur.
Mme Wong a précisé que Barack Obama n'avait pas envoyé de lettre de soutien en faveur de l'asile de Mme Onyango, qui avait coupé les liens avec le président après que ses ennuis soient devenus publics.

En 2012 elle a publié des mémoires sous le titre Tears of Abuse (Larmes de la maltraitance).

A propos de sa famille, elle écrivait: «le clan Obama est comme le baobab: sa force tient dans ses racines. On chérit la conviction d'obtenir des résultats». – AfricaLog avec agence

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