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La charte de la transition officiellement signée au Burkina

Nov 16, 2014
La charte de la transition officiellement signée au Burkina

La charte de la transition, qui doit servir de constitution intérimaire, a été officiellement signée dans l'euphorie générale dimanche après-midi à Ouagadougou par l'armée et les civils.

Au plus tard à minuit sera proclamé le nom du président du Burkina Faso, a lancé un porte-parole de l'armée qui présentait la cérémonie.

Un collège de désignation doit se réunir vers 18H00 locales et GMT pour choisir le futur chef de la transition, qui durera un an avant des élections en novembre 2015.

Le lieutenant-colonel Isaac Zida, homme fort du pays depuis la chute de Blaise Compaoré, a été longuement applaudi par environ 200 personnes présentes lorsqu'il a apposé son paraphe sur le document, marquant ainsi son acceptation d'un retour du pouvoir aux civils.

M. Zida avait pris le contrôle du pays le 31 octobre, après la chute du président Blaise Compaoré, chassé par la rue après 27 années de règne.

La charte, validée par l'armée et les civils par un vote à l'unanimité jeudi soir, a ensuite été signée par Zéphirin Diabré, le chef de l'opposition à M. Compaoré, Amadou Dabo, un représentant de la majorité, et Luc Marius Ibriga, un membre éminent de la société civile.

La cérémonie s'est tenue dans une salle de la Maison du peuple, devant laquelle était tendue un long tapis rouge.

Le ministre des Affaires étrangères sénégalais, Mankeur Ndiaye était présent dimanche, tout comme Désiré Kadré Ouédraogo, le président de la commission de la Cédéao, l'union économique ouest-africaine, qui avait fait de Macky Sall, le président du Sénégal, son émissaire au Burkina.

Diplomates, autorités religieuses et traditionnelles assistaient également à la signature, qui marque l'officialisation de la charte.

Ce document, qui définit le contour institutionnel de la transition, sera validé rapidement par le Conseil constitutionnel, à nouveau actif depuis que le lt-colonel Zida a rétabli la Loi fondamentale samedi.

Cet organe, qui a déjà constaté la vacance du pouvoir et l'indisponibilité du président de l'Assemblée nationale - qui aurait dû prendre la suite de Blaise Compaoré à sa chute, ce que ni armée ni civils ne souhaitaient -, attend la nomination du futur président pour prendre d'autres décisions, a déclaré l'un de ses membres. – AfricaLog avec agence

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