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La contre-offensive contre Trump a échoué

Apr 26, 2016
La contre-offensive contre Trump a échoué

Le milliardaire Donald Trump a remporté mardi les cinq primaires républicaines organisées sur la côte est américaine, tandis que Hillary Clinton a gagné au moins trois scrutins démocrates.

Donald Trump est arrivé premier dans le Maryland, la Pennsylvanie, le Delaware, Connecticut et Rhode Island, selon les estimations des médias américains. Les résultats très partiels indiquaient de formidables marges de victoire, au-delà de 50% des voix.

Hillary Clinton a quant à elle empoché le Maryland, la Pennsylvanie et le Delaware face à son rival, le sénateur du Vermont Bernie Sanders. Les résultats des deux autres États n'étaient pas encore disponibles.

Ces victoires leur permettront d'augmenter leur avance dans la course aux délégués pour l'investiture de leur parti. A l'issue des scrutins de mardi, les trois quarts des délégués auront été attribués.

Les résultats montrent que la contre-offensive des forces républicaines opposées à Donald Trump a échoué, au moins dans ces cinq États.

En Pennsylvanie, toutefois, 54 des 71 délégués en jeu sont élus directement par les électeurs, par circonscription, en leurs propres noms et non comme représentants des candidats, ce qui complique l'analyse du scrutin.

«Cette soirée va marquer un tournant dans la course», a dit le directeur politique du milliardaire, Rick Wiley, sur MSNBC, en faisant valoir que le sénateur du Texas Ted Cruz ne pourra mathématiquement pas atteindre les 1237 délégués requis pour remporter l'investiture avant la convention de Cleveland en juillet.

Pour l'homme d'affaires, l'important n'est pas seulement de gagner les primaires restantes: il lui faut s'imposer avec un très fort pourcentage dans les 10 primaires restantes. Il aura besoin de rafler 58% des délégués encore en jeu pour atteindre les 1237 et ravir l'investiture de façon incontestable (il avait avant mardi 846 délégués).

Toute la stratégie de Ted Cruz et du gouverneur de l'Ohio, John Kasich, vise à l'arrêter avant cette barre fatidique, afin de provoquer un événement jamais vu depuis 40 ans: une convention d'investiture «ouverte» ou «disputée», lors de laquelle les délégués devront voter, autant de fois que nécessaire, afin de dégager une majorité absolue, potentiellement en faveur des rivaux de Donald Trump.

Désireux de ne plus diviser les voix des républicains anti-Trump, Ted Cruz et John Kasich ont révélé dimanche un pacte de non agression dans trois États qui voteront plus tard, dont l'Indiana (3 mai) où John Kasich ne fera pas campagne afin de doper les chances de Ted Cruz.

«Ce soir, la campagne se déplace sur un terrain plus favorable!» a lancé le sénateur du Texas à Knightstown, dans l'Indiana. «Les médias veulent nous faire croire que tout est décidé. La question est de savoir si l'Indiana peut stopper le candidat adoubé par les médias».

Avec ses trois victoires mardi, Hillary Clinton devrait quant à elle engranger une avance quasi-insurmontable sur Bernie Sanders.

S'attendant à sa victoire en Pennsylvanie, elle prononcera son discours à Philadelphie, où la convention d'investiture se tiendra aussi en juillet.

Le camp Clinton se garde d'appeler Bernie Sanders à se retirer de la course; elle-même avait attendu la fin des primaires en 2008 pour concéder la défaite face à Barack Obama.
Bernie Sanders reconnaît que ses chances sont désormais minces, mais promet de rester en course jusqu'à la fin, en particulier pour la primaire de Californie, le 7 juin, la plus importante de l'année en nombre de délégués.

S'exprimant lors d'un meeting en Virginie occidentale mardi, il n'a fait aucune allusion à un éventuel retrait.

«Presque tous les sondages montrent que nous battons Trump, et notre marge est bien plus importante que celle de Mme Clinton», a-t-il lancé à ses partisans.

«Les habitants de Californie ont le droit de dire quel président des États-Unis ils souhaitent, et quel programme ils veulent que le parti démocrate adopte», avait-il dit plus tôt à des journalistes.

Mais son conseiller Tad Devine a confié au New York Times que le candidat pourrait revoir sa stratégie en cas de lourde défaite mardi.

Avant la répartition des 384 délégués de mardi, Hillary Clinton en avait 1452 (contre 1199 pour Bernie Sanders), sans compter environ 500 «super délégués» (élus et responsables du parti) qui lui sont favorables, selon CNN. La majorité requise est de 2383. - AfricaLog avec agence

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