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L'effort de réconciliation en Côte d'Ivoire relancé

Mar 25, 2015
L'effort de réconciliation en Côte d'Ivoire relancé

Le président Alassane Ouattara a nommé mardi l'archevêque de Bouaké, le franciscain Paul Siméon Ahouana, à la tête d'une nouvelle commission de réconciliation mise en place en Côte d'Ivoire, a annoncé le secrétaire général de la présidence.

Une brève guerre civile a ravagé le pays en 2011 après l'élection présidentielle de la fin 2010 qui a porté Alassane Ouattara à la présidence et le refus de l'ancien président Laurent Gbagbo de reconnaître le résultat du scrutin.

Une commission de réconciliation a été créée à la suite de ces violences, la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR). Elle a été critiquée pour ses dépenses somptuaires et une absence de résultats tangibles. Elle va être remplacée par la Commission nationale de réconciliation et d'indemnisation des victimes (Conariv).

"Cette commission a pour objectif de finir le travail de la CVDR et de procéder à l'indemnisation des victimes", a déclaré à la presse le secrétaire général de la présidence, Amadou Gon Coulibaly.

Le président de la CVDR, l'ancien Premier ministre Charles Konan Banny, devrait faire partie des candidats qui se présenteront contre le présidant Ouattara pour l'élection présidentielle du mois d'octobre.

Paul Siméon Ahouana est réputé pour avoir ouvert le dialogue avec les rebelles qui occupaient Bouaké dans les années 2000, à une époque où ils étaient rejetés par une grande partie du clergé. Les rebelles avaient pris le contrôle du nord de la Côte d'Ivoire après avoir tenté sans succès en 2002, d'évincer du pouvoir le président de l'époque, Laurent Gbagbo.

Malgré le redressement de l'économie ivoirienne sous la présidence d'Alassane Ouattara, la Côte d'Ivoire reste en proie à de profondes divisions politiques et ethniques. Les associations de défense des droits de l'homme accusent le président de mener une politique de justice partiale qui fait obstacle à la réconciliation, poursuivant les partisans de Laurent Gbagbo tout en ignorant les crimes commis par ses partisans. – AfricaLog avec agence

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