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Meurtre du fils du président tchadien: quatre suspects mis en examen et écroués

Nov 29, 2008

Quatre hommes suspectés d'être liés au meurtre de Brahim Déby, le fils aîné du président tchadien Idriss Déby, le 2 juillet 2007 à Courbevoie (Hauts-de-Seine), ont été mis en examen vendredi soir par un juge d'instruction de Nanterre et écroués, a-t-on appris samedi de source judiciaire.

Les quatre suspects sont poursuivis pour "meurtre en bande organisée" et "vol avec arme en bande organisée", a-t-on indiqué de même source, en précisant que les enquêteurs privilégient toujours un motif crapuleux.

Les jeunes hommes, âgés de 26 à 29 ans, ont été écroués dans quatre maisons d'arrêt en raison des versions différentes qu'ils donnent de l'affaire: deux reconnaissent leur participation mais contestent l'intention de tuer Brahim Déby, un troisième nie les faits et un quatrième ne dit rien, selon la même source.

Une cinquième personne, soupçonnée d'être impliquée dans le meurtre de Brahim Déby a été arrêtée en Roumanie où elle a été placée sous écrou extraditionnel, a-t-on expliqué de même source. La police roumaine a confirmé vendredi avoir interpellé un Franco-Roumain. La justice roumaine doit décider quand le suspect sera remis aux autorités françaises.

Connues des services de police, les personnes arrêtées en France sont suspectées de s'être trouvées dans le parking de l'immeuble du fils du président tchadien où ce dernier avait été retrouvé mort asphyxié recouvert de mousse d'extincteur. Celle-ci aurait causé la mort de cet homme âgé de 27 ans dont l'appartement avait été fouillé.

Le fils du président tchadien semble être tombé dans un guet-apens, plusieurs personnes cagoulées l'auraient attendu dans le garage de sa résidence en banlieue parisienne.

Les quatre suspects étaient des connaissances de Brahim Déby, souligne-t-on de source judiciaire.

Le fils aîné du président Déby avait été condamné le 3 juin 2006 à six mois d'emprisonnement avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris pour "détention de stupéfiants" et "port prohibé d'arme".

Son père, arrivé au pouvoir à la suite d'un coup d'Etat au Tchad en 1990, a été réélu en mai 2006 pour un troisième mandat à la présidence, alors que l'opposition avait boycotté ce scrutin en dénonçant des irrégularités. La présidence tchadienne avait précisé que Brahim Déby n'occupait aucun poste officiel au sein de l'Etat tchadien. AP 

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