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Obama obtient le soutien de 46 pays sur la sécurité nucléaire

Apr 14, 2010

Le président Barack Obama a obtenu le soutien des 46 autres pays participant au sommet de Washington sur la prévention du terrorisme nucléaire à son projet de sécurisation des matières sensibles en quatre ans.

Selon le projet de communiqué final, obtenu par Reuters, les Etats-Unis et leurs 46 partenaires, dont les principales puissances du monde, conviennent que le terrorisme nucléaire est une des menaces internationales les plus redoutables.

En conséquence, les participants s'engagent à renforcer la sécurité nucléaire et à réduire cette menace par des actions nationales "responsables" et une coopération internationale "soutenue et efficace".
"Nous saluons et rejoignons l'appel du président Obama en vue de sécuriser en quatre ans toutes les matières nucléaires vulnérables en oeuvrant ensemble à améliorer la sécurité nucléaire", lit-on dans ce texte de trois pages.

Parmi les participants au sommet de Washington figurent, le plus souvent au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement, outre les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, la Russie, la Chine, l'Inde, le Pakistan, ainsi qu'Israël - mais à un niveau moins élevé.

Leur projet de communiqué énumère une douzaine de points.

Ils réaffirment ainsi la responsabilité fondamentale des Etats dans la sécurisation effective de toutes les matières nucléaires utilisées dans les armes ou dans les installations sous leur contrôle.
Il est également de la responsabilité des Etats "d'empêcher des acteurs non étatiques d'obtenir les informations ou les technologies nécessaires pour utiliser ces matières à des fins malveillantes", ajoutent-ils.

Ils reconnaissent que l'uranium hautement enrichi et le plutonium exigent des précautions spéciales et conviennent de prendre des mesures pour sécuriser et comptabiliser ces matériaux.
Ils encouragent par ailleurs la conversion des réacteurs utilisant de l'uranium hautement enrichi au combustible faiblement enrichi.

Ils réaffirment le "rôle essentiel" de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et promettent de veiller à ce qu'elle continue à être dotée des moyens ad hoc.

Ils reconnaissent la nécessité d'une coopération entre Etats pour prévenir les trafics nucléaires illicites et conviennent de partager les informations et l'expertise nécessaires.

Ils affirment enfin soutenir la mise en oeuvre de "solides pratiques de sécurité nucléaire qui n'empièteront pas sur le droit des Etats de développer et d'utiliser l'énergie nucléaire à des fins et pour des technologies pacifiques." - Reuters
 

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