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Sarkozy réaffirme qu'il décidera s'il se représente en 2011

Apr 13, 2010

Nicolas Sarkozy a réaffirmé lundi qu'il déciderait en 2011, "quelque part à la fin de l'été" ou au "début de l'automne", s'il briguerait un second mandat lors de l'élection présidentielle française de 2012.
Le président français, au plus bas dans les sondages, était interrogé par la chaîne de télévision CBS en marge du sommet de Washington sur la prévention du terrorisme nucléaire.
La déroute de la droite aux élections régionales de mars a accentué le malaise d'une grande partie de sa majorité.

Le sénateur UMP Alain Lambert a ainsi estimé il y a quelques jours que Nicolas Sarkozy n'était "pas en situation de faire gagner" les idées de la droite en 2012 et que ses méthodes de gouvernement entraînaient celle-ci "tout droit dans l'abîme".

Le député-maire UMP de Bordeaux et ancien Premier ministre du président Jacques Chirac, Alain Juppé, s'est ouvertement posé en recours en déclarant qu'il envisageait d'être candidat si le chef de l'Etat ne briguait pas un second mandat.

Le Premier ministre François Fillon et, dans une moindre mesure, le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, font aussi figure de candidats potentiels, même s'ils ne se sont pas déclarés.

Un autre ex-Premier ministre de Jacques Chirac, Dominique de Villepin, adversaire déclaré de Nicolas Sarkozy, ne fait pas mystère de se présenter en 2012, quoi qu'il arrive.

L'épouse du chef de l'Etat, Carla Bruni-Sarkozy, a contribué à semer le doute en déclarant à plusieurs reprises qu'elle ne tenait pas plus que ça à ce que son mari brigue un deuxième mandat en 2012, avant d'affirmer finalement, mercredi dernier sur Europe 1, qu'elle ne lui demanderait jamais de renoncer.
 

"PETIT CLAPOTIS"

"Pour les gens, ce n'est pas le problème", a pour sa part déclaré Nicolas Sarkozy à CBS. "Ils veulent qu'on les sorte de la crise, qu'il y ait moins de chômage, plus de croissance, plus de sécurité, plus de pouvoir d'achat (...) Croyez bien que c'est ce qui me motive à chaque instant."
Il a par ailleurs qualifié de "petit clapotis" sans importance l'affaire des récentes rumeurs sur sa vie privé, propagées par internet, reprises par la presse étrangère et élevées par un de ses proches conseillers, Pierre Charon, et son avocat, Thierry Herzog, au rang de complot organisé.
"Carla et moi avons une vie très calme, nous sommes très proches l'un de l'autre et tout ceci est très exagéré", a-t-il déclaré à CBS. "Je suis toujours désolé quand, autour de nous, à côté de nous, en face de nous ou à cause de nous les gens s'excitent trop."

Selon le quotidien Le Figaro, le chef de l'Etat a sanctionné l'excès de zèle de Pierre Charon en suspendant sa participation à la réunion quotidienne de son état-major à l'Elysée.
Carla Bruni-Sarkozy a déclaré mercredi dernier sur Europe 1 qu'elle ne se considérait pas victime d'un complot et que Pierre Charon avait "parlé avec l'emportement de l'amitié".

Elle a également démenti qu'une enquête ait été menée sur l'origine de ses rumeurs mais a été contredite sur ce point par le patron du contre-espionnage français, Bernard Squarcini, selon qui il y a bel et bien eu investigations. - Reuters

 

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