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Yannick Noah: « Il faut résister, ne pas lâcher »

Nov 13, 2009

Installé à New York depuis 2008, Yannick Noah fera son retour en France en 2010 au Stade de France. En attendant, il est un peu énervé !

Énervé, révolté et bien décidé à mettre les points sur les « I ». Alors qu’il vient d’annoncer son méga concert au Stade de France en 2010, le 25 septembre, Yannick Noah se fend d’une interview au verbe haut dans le Parisien.

Depuis la Grande Pomme, où il réside, l’ancien champion de tennis parle de la France. Une France qui ne lui manque pas tant que ça, « Ce n’est pas un sentiment que je connais. J’ai toujours bougé », confie-t-il.Une France un peu molle par rapport au rythme new-yorkais : « À Paris, j’ai l’impression que les gens n’ont pas la patate. Ici, il y a une vraie énergie (…) L’élection d’Obama a donné un coup d’accélérateur à cette ville… »

Mais qui peut oublier qu’il fut, au temps des combats électoraux, l’un des plus farouches opposants à Nicolas Sarkozy ? Loin de renier son engagement politique, Yannick Noah y va de son acidité envers les gouvernants, « Je suis dans l'opposition, il faut résister, ne pas lâcher », tout en avouant que son action n’est que citoyenne, et en aucun cas une passerelle vers une carrière politique.

Et en parlant d’ancien sportif reconverti, il est un de nos champions, récemment élu, qui en prend pour son grade : « Le cirage de pompes ne m’attire pas. Je laisse ça à David Douillet, qui m’a taclé gratuitement il y a quelques jours. Il trouve pathétique que le tennis français en soit encore à célébrer ma victoire à Roland-Garros. Je me suis dit : "Il est en confiance, il a son équipe, il est avec la cour". ».

Entre les préparatifs de concerts, ses projets de lives dans des prisons, les coups de mains éventuels à "son pote Guy Forget", patron de l’équipe de France de tennis pour la Coupe Davis, l’ex-sportif voit le compteur défiler. Le 18 mai, il aura 50 ans. Un quinqua heureux ? Ben… Comment dire… Un rien inquiet serait plutôt le mot : « Hier, je ramais pour courir dix bornes, alors qu’il y a quelques années, je sortais jusqu’à 4 heures du mat, je me levais à 7 heures pour un footing, puis je partais à l’entraînement. Cet été, je me suis même fait une blessure de vieux : un claquage en jouant au foot sans échauffement ! » - Voici

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