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Présidentielle guinéenne : le GIC-G demande de respecter les textes en vigueur

Sep 04, 2010

La quinzième réunion du Groupe International de Contact sur la Guinée1 (GIC-G) s’est tenue à Conakry, les 2 et 3 septembre 2010. Le Groupe exhorte toutes les parties prenantes à la transition guinéenne à respecter la date du 19 septembre 2010 pour la tenue effective du second tour de l’élection présidentielle. Il lance un appel à tous les acteurs à œuvrer pour le déroulement d’un processus électoral transparent et consensuel.

 
Le communiqué final en intégralité
 
1. La quinzième réunion du Groupe International de Contact sur la Guinée1 (GIC-G) s’est tenue à Conakry, les 2 et 3 septembre 2010.
 
2. Le Groupe a entendu les communications du représentant du Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et des représentants des deux candidats en lice pour le second tour de l’élection présidentielle.
 
3. Le Groupe a salué les initiatives des Chefs d’Etat du Burkina Faso, du Liberia, du Mali, du Sénégal et de la Sierra Leone, qui ont effectué des missions de bons offices en Guinée afin d’apporter leurs assistances et conseils aux différentes parties prenantes du processus électoral en Guinée en vue de parvenir à un consensus sur les modalités de la tenue du second tour de l’élection présidentielle fixé au 19 septembre 2010, et sur le respect de son résultat.
 
4. Le Groupe félicite le Médiateur dans la crise en Guinée, Son Excellence Blaise Compaoré, Président du Faso, pour l’organisation des concertations avec les deux candidats au second tour de l’élection présidentielle, ayant abouti à la signature à Ouagadougou, le 3 septembre 2010, d’un protocole d’entente pour une élection apaisée en Guinée. Il lance un appel pressant aux deux candidats pour le respect scrupuleux dudit protocole dont la mise en oeuvre effective contribuera à une campagne sereine, à l’acceptation du verdict des urnes ainsi que, si nécessaire, à l’usage des voies de recours légales.
 
5. Le Groupe exhorte toutes les parties prenantes à la transition guinéenne à respecter la date du 19 septembre 2010 pour la tenue effective du second tour de l’élection présidentielle. Il lance un appel à tous les acteurs à oeuvrer pour le déroulement d’un processus électoral transparent et consensuel. Dans ce cadre, le Groupe les invite à placer l’intérêt supérieur de la Nation au-dessus de toutes
considérations partisanes et à s’abstenir de toute action de nature à affecter l’intégrité du processus électoral, notamment son calendrier.
 
6. Dans cette perspective, le Groupe encourage la CENI à poursuivre ses efforts visant à remédier aux dysfonctionnements constatés lors du premier tour et à diligenter les préparatifs du second tour de l’élection présidentielle. Il exhorte les autorités compétentes à respecter les textes en vigueur et à oeuvrer pour une collaboration efficace de toutes les structures impliquées dans ces préparatifs en vue de garantir les conditions optimales pour la réussite du second tour de l’élection présidentielle.
 
7. Le Groupe invite les autorités compétentes de la Guinée à apporter, en complément de l’appui de la Communauté internationale, leur part de contribution en moyens financiers et logistiques, en particulier pour assurer une plus grande efficacité de la Force Spéciale de Sécurisation du Processus Electoral (FOSSEPEL).
 
8. Le Groupe réitère l’engagement de la communauté internationale à accompagner le Gouvernement et le Peuple guinéens en vue de la restauration de la légalité constitutionnelle.
 
9. Le Groupe a décidé de tenir sa prochaine réunion à Conakry, à une date qui sera déterminée après consultation des co-présidents.
 
 
Fait à Conakry, le 3 septembre 2010. 
 
1 Outre l’UA et la CEDEAO, les Organisations et pays suivants ont participé à la réunion; ONU, UE, UFM, OCI, OIF, Banque mondiale et FMI;
membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies: Etats-Unis d’Amérique, France, Russie et Chine; membres nonpermanents
du Conseil de sécurité des Nations Unies: le Nigéria, (Président en exercice de la CEDEAO) ; Espagne, Allemagne, Japon,
Canada, Burkina Faso (Médiateur dans la crise en guinée). Maroc, Bénin Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal et la Sierra Léone, comme invités.
 

 

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