Les homosexuels «méritent d'être arrêtés», affirme le premier ministre kényan | Page7 | www.africalog.com
Home

Les homosexuels «méritent d'être arrêtés», affirme le premier ministre kényan

Nov 29, 2010

Les homosexuels «méritent d'être arrêtés et ils le seront», a déclaré dimanche le premier ministre kényan Raila Odinga au cours d'un rassemblement dans sa circonscription électorale dans le bidonville de Kibera à Nairobi.

«Tout homme trouvé en pleine activité sexuelle avec un autre homme doit être arrêté. De même, des femmes qui s'adonnent à des activités sexuelles (avec des femmes) seront arrêtées», a déclaré M. Odinga pendant ce rassemblement.

«Ce type de comportement ne sera pas toléré dans ce pays. Les hommes et les femmes qui seront découverts s'adonnant à ce type d'actes méritent d'être arrêtés et ils le seront», a-t-il martelé en soulevant des acclamations et des rires parmi la foule.

M. Odinga, qui est également membre du parlement, a affirmé qu'un recensement réalisé en août mettait en relief que la population kényane était également répartie entre hommes et femmes et que par conséquent, selon lui, il «n'y a pas de besoin» pour l'homosexualité.

Le Kenya a adopté en août une nouvelle Constitution présentée par le premier ministre et le président Mwai Kibaki.

Quelques opposants à la Constitution kényane ont soulevé qu'elle contenait des articles laissant penser que les mariages homosexuels et l'avortement seraient tolérés, mais M. Odinga a nié cette interprétation.

«Ce ne sont que des mensonges de dirigeants pour semer la confusion chez des Kényans pour qu'ils rejettent la nouvelle Constitution, mais celle-ci est très claire sur le sujet. Il n'est écrit nul part que le mariage homosexuel est légal au Kenya», a-t-il poursuivi.

En Ouganda voisin, l'homosexualité est déjà considérée comme une activité criminelle, passible de la prison à perpétuité et un projet de loi prévoit notamment la peine de mort.

Ce projet a soulevé l'indignation du président Barack Obama, qui l'a qualifié d'«odieux», ainsi que des groupes de défense des droits de l'homme. - AFP
 

Liens Sponsorisés