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Le cas Biya

Feb 14, 2011

Comme Hosni Moubarak, le président Paul Biya est au pouvoir depuis longtemps, plus de 28 ans. Est-ce que les Camerounais ont les mêmes aspirations que les Egyptiens et les Tunisiens qui viennent de renverser des présidents qui s’accrochaient?

En effet, la jeunesse Camerounaise est descendue dans les rues pour demander le changement de régime en Février 2008. La révolte des jeunes déterminés a été matée par l'armée, avec plus d’une centaine de morts.

La justice à deux vitesses de la communauté internationale n’a pas épinglé le leader Camerounais.

Lors d’une conférence à Washington mars 2010, l’organisation PICAM (Progressive Initiative for Cameroon) a lancé un ultimatum, demandant à Paul Biya de quitter le pouvoir et l’instauration d’un gouvernement transitoire. La «Déclaration de Washington» appelait Paul Biya à négocier une sortie honorable pendant qu’il est temps.

Aucune action n’a été prise. En tout cas, le Président Biya est toujours au pouvoir et compte se maintenir lors des élections présidentielles de Septembre-Octobre 2011.

Est-ce que PICAM bluffait ?

Mohamed Bouazizi était un jeune diplômé tunisien, qui vendait tranquillement les légumes pour nourrir sa famille. Il a été arrêté par les policiers, qui ont saisi sa marchandise. Il a protesté, une agente l’a giflé et insulté. Il ne pouvait pas supporter l’humiliation du régime, Il a déclenché la révolution qui a emporté l’ex président Tunisien Ben Ali qui comme Paul Biya n’a pas pu résoudre les problèmes des jeunes.

Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU a estimé que les soulèvements populaires en Egypte et en Tunisie étaient «une bonne leçon».

Maintenant il s’agit d’évaluer pourquoi la révolte des jeunes de 2008 n’a pas abouti à la chute du régime. Pour rendre hommage à la mémoire des jeunes martyrs de 2008.

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