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Journée internationale de la femme 8 mars 2011: les messages

Mar 08, 2011

Déclaration du Commissaire européen au Développement, Andris Piebalgs, à l'occasion de la journée internationale de la femme : «Pas de Développement possible sans une amélioration de la condition des femmes dans le monde»

Pour marquer la Journée internationale de la Femme, le Commissaire européen pour le développement Andris Piebalgs lance demain, pour la cinquième année consécutive, un concours de dessin sur l'égalité des sexes qui vise à sensibiliser sur les conditions de vie des femmes et de leurs droits dans les pays en développement, grâce à la participation des enfants. Au Timor-Leste il inaugurera avec la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies, Haq Ameerah une exposition de photos conjointe UE /ONU. Le Commissaire Piebalgs réaffirmera l'engagement ferme de la Commission européenne pour renforcer les droits et améliorer les chances pour les femmes, ainsi que leur représentation dans les pays en développement afin d’accélérer les progrès vers la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement.

Le Commissaire européen au Développement, Andris Piebalgs, a déclaré: « Le Timor oriental est un cas remarquable parmi les pays en voie de développement en ce qui concerne une meilleure autonomie et représentation des femmes. 30% des Membres du Parlement sont des femmes, et de nombreuses lois ont été promulguées, par exemple contre la violence domestique. Il reste cependant beaucoup de travail à faire dans le monde avant que les différences entre la situation des hommes et celle des femmes ne disparaissent. Les femmes constituent plus que la moitié de la population mondiale, mais elles représentent 70% des personnes pauvres dans le monde, et deux tiers de celles qui ne reçoivent pas d'instruction pour l'apprentissage de la lecture et de l'écriture.

En tant que Commissaire au développement, je fais en sorte que les intérêts des femmes soient pris en compte dans tous les aspects des politiques de développement. Tout projet que nous entreprenons, que ce soit dans le domaine de l'agriculture, de l'éducation ou de la santé, doit avoir pour objectif clair d'améliorer l'engagement des femmes et de leur donner les moyens d'agir.

Mes visites à travers le monde me donnent l'occasion de constater que, lorsque les femmes sont en bonne santé, sont éduquées et ont l'occasion de travailler et de gagner leurs vies, c'est un gage de prospérité pour leurs communautés et leur pays.

C'est avec cela à l'esprit que la Commission a lancé en septembre dernier "une Initiative pour les Objectif du millénaire pour le développement" à hauteur d'un milliard d'euros. Elle vise à récompenser les progrès fait par des pays qui ont mis en place des stratégies efficaces pour atteindre les OMD, et à soutenir les efforts des autres pour combler le fossé vers les OMD, notamment ceux concernant les femmes.

Enfin, la Commission amplifie ses efforts pour combattre la victimisation des femmes dans les situations de conflit. Je pense notamment aux actes de violence sexuelle perpétrés en République Démocratique du Congo, qui sont parmi les violations des droits humains les plus inacceptables dans le monde aujourd'hui. Tous les jours, des femmes et des jeunes filles sont victimes de la cruauté la plus barbare. Nous devons agir pour faire cesser l'impunité et soutenir les autorités congolaises dans leurs efforts pour la sensibilisation, et pour poursuivre les criminels en justice.

Il n'y aura pas de développement humain ni économique sans un fort respect des droits des femmes et de leurs conditions de vie. Il s'agit d'un élément fondamental de la politique de développement qui constituera l'une de mes priorités dans les mois et dans les années à venir. »

Source : Service de communication UE-Guinée

 

Déclaration d’Helen Clark, Administrateur du PNUD

À l’occasion de la célébration de la 100ème édition de la Journée internationale de la femme, nous rêvons d’un monde où les femmes auraient les mêmes droits et les mêmes chances que les hommes pour réaliser leur plein potentiel.

Des femmes et des filles autonomes ont un véritable rôle transformationnel à jouer dans nos sociétés, pour le plus grand bienfait de tous. A travers le monde, des femmes éduquées, en bonne santé et qui travaillent brisent le cycle de la pauvreté, non seulement pour elles-mêmes mais aussi pour leur famille, leur communauté et leur pays.

Cette année, la Journée internationale de la femme met en lumière la participation des femmes et des filles à l’éducation, la formation, la science et la technologie. Elle attire également notre attention sur la promotion de l’accès égalitaire des femmes au plein emploi et au travail décent.

Certes, des avancées ont été enregistrées dans bon nombre de domaines, mais les progrès ne se font pas encore à un rythme suffisamment rapide. Par exemple, moins de 10 pour cent de pays ont des chefs d’État ou des premiers ministres femmes et seulement 19 pour cent des parlementaires autour du monde sont des femmes.

S’il est vrai que le taux de participation des femmes à la main-d’œuvre est au plus haut qu’il ne l’a jamais été, presque deux tiers des femmes dans les pays en développement travaillent encore dans l’économie informelle et ne bénéficient ni des droits fondamentaux du travail ni d’aucune protection sociale. Sur le plan mondial, les femmes sont les plus exposées à la perte d’emploi et ce sont elles qui ont essuyé les pires revers de la crise économique.

Bien que l’écart entre les sexes en matière d’éducation ait actuellement tendance à se réduire petit à petit, il existe encore des différences majeures à cet égard au sein d’un même pays et entre les différents pays.

Aujourd’hui, plus de 30 millions de filles dans le monde ne vont pas à l’école. Pourtant, des femmes et des filles éduquées se verront offrir plus d’opportunités d’accéder à un niveau de vie supérieur, auront plus de chances de demander un suivi médical durant leur grossesse, de veiller à vacciner et à mieux nourrir leurs enfants. Ces enfants seront alors davantage susceptibles d’aller à l’école et d’étendre les dividendes de leur éducation à leur communauté et aux futures générations.

Il est crucial d’investir dans l’avenir des femmes et des filles pour réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Ce message clé a été mis en avant dans l’Évaluation internationale menée par le PNUD pour établir les mesures à prendre pour réaliser les OMD.

Que ce soit par le biais de projets nationaux d’envergure ou d’initiatives à échelle plus réduite, le PNUD œuvre pour aider les pays à réduire les inégalités entre les genres et à améliorer les conditions de vie des femmes.

Par exemple, au Salvador, un pays qui détient le triste record du plus grand nombre de femmes assassinées au monde, le PNUD et ses institutions sœurs du système des Nations Unies ont travaillé de concert avec les femmes parlementaires pour appuyer l’adoption d’une loi révolutionnaire qui traite de la violence envers les femmes.

Au Liban, plus de 40 coopératives de femmes ont été créées à l’échelle du pays pour revitaliser les communautés économiquement dévastées par les conflits.
L’engagement des Nations Unies en faveur de l’investissement dans l’avenir des femmes et des filles est ferme et inconditionnel. Avec la création d’ONU Femmes, les Nations Unies disposent désormais d’une organisation spécifiquement consacrée à l’avancement de l’égalité entre les genres et à l’autonomisation des femmes. Cette entité, qui travaille en étroite collaboration avec les équipes de pays des Nations Unies de par le monde, est appelée à jouer un rôle vital dans la promotion et la réalisation de l’égalité entre les genres, et le PNUD s’est formellement engagé à œuvrer à cette fin en partenariat avec ONU Femmes.

Message du Directeur Exécutif de l’UNFPA, Dr. Babatunde Osotimehin
« Il est temps de libérer le potentiel intégral des femmes »

Aujourd'hui, nous célébrons la Journée internationale de la femme et déclarons une fois de plus notre foi dans les droits humains fondamentaux, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, et dans l'égalité en droits des hommes et des femmes. Alors que la population du monde atteindra bientôt le chiffre de sept milliards, il est grand temps de libérer le potentiel intégral de la moitié de cette population.

Quand les filles jouissent d'un accès égal à l'éducation, et que les femmes, les hommes et les jeunes peuvent revendiquer leur droit à la santé sexuelle et reproductive, nous nous rapprochons de l'égalité.

Quand les femmes et les couples peuvent planifier leur famille, et établir entre le travail et la vie familiale l'équilibre qu'ils souhaitent, nous élargissons le champ de l'égalité des chances.

Quand une femme enceinte ne craint plus de perdre son emploi et que la maternité cesse d'être une source de discrimination dans l'exercice de sa profession, nous faisons progresser l'égalité des droits entre hommes et femmes.

Quand les filles reçoivent une éducation et sont en bonne santé, et qu'il leur est possible d'éviter un mariage précoce, des grossesses non désirées et le VIH, elles peuvent apporter leur pleine contribution à la société. L'UNFPA continuera d'aller de l'avant, guidé par la conviction que le progrès pour les femmes est le progrès pour tous.

Aujourd'hui et chaque jour, mes collègues et moi-même continuerons à I'UNFPA, Fonds des Nations Unies pour la population, à défendre ardemment la santé reproductive et les droits en matière de reproduction. Nous renouvelons notre engagement de travailler avec les gouvernements et la société civile à assurer l'accès universel à l'éducation et à la santé reproductive d'ici à 2015.

Nous nous associons à nos partenaires dans le monde entier, notamment à ONU-Femmes récemment créée, afin d'avancer la cause de l'égalité des sexes et de la dignité pour tous.

Source : Service de communication PNUD-Guinée

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