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Côte d'Ivoire : Compaoré appelle à respecter le calendrier électoral

Aug 09, 2009

Le président burkinabè Blaise Compaoré, "facilitateur" du dialogue direct interivoirien, a "encouragé", dimanche à Ouagadougou, les autorités ivoiriennes à "redoubler d'ardeur" pour que l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire se tienne bien fin novembre.

"J'encourage l'ensemble des structures techniques impliquées (dans l'organisation du scrutin) à redoubler d'ardeur dans l'exécution de toutes les tâches concourant au respect (du) chronogramme (calendrier) électoral", a déclaré M. Compaoré.

Il s'exprimait à l'ouverture de la septième réunion du Comité d'évaluation et d'accompagnement de l'Accord politique de Ouagadougou, conclu en 2007.

M. Compaoré a jugé "impérieux de relever les derniers défis qui subsistent, particulièrement le démantèlement des milices, la démobilisation, le regroupement et le désarmement des ex-combattants conformément au quatrième accord complémentaire" à l'Accord de Ouagadougou.

"S'agissant particulièrement du traitement des contentieux des listes électorales, je recommande solennellement aux autorités compétentes la transparence et la rigueur afin que les décisions rendues soient justes et exemptes de tout soupçon", a-t-il ajouté.

Une source proche du président burkinabè a indiqué à l'AFP que le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro, chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), ferait au cours de la rencontre un "point" sur la mise en oeuvre de l'Accord de Ouagadougou et de ses accords complémentaires.

"Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Robert Mambé Beugré, va aussi expliquer les stratégies mises en place pour que l'élection se tienne effectivement le 29 novembre", a ajouté cette source sous couvert de l'anonymat, ajoutant: "rien ne peut justifier un report" du scrutin.

Plusieurs fois reportée depuis la fin du mandat du président ivoirien Laurent Gbagbo en 2005, la présidentielle est censée clore la grave crise politico-militaire née du coup d'Etat manqué des FN contre M. Gbagbo en 2002. - AFP

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