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Le conseiller de Gbagbo fustige la “diabolisation†du Président déchu

May 17, 2011

Communiqué de presse de M. Toussaint Alain, Conseiller du Président Laurent Gbagbo (15 MAI 2011).

Le régime de Monsieur Alassane Ouattara poursuit son décompte macabre des morts, systématiquement imputés à des prétendues “forces pro-Gbagbo”. Alors qu’elles le maintiennent en détention sans motif sérieux, les nouvelles autorités recherchent visiblement des éléments à charge contre le Président Laurent Gbagbo.

Le 9 mai 2011, un porte-parole de Monsieur Ouattara a annoncé un premier bilan de “120 personnes tuées par les miliciens et mercenaires libériens dans leur fuite vers le sud-ouest du pays”, puis un second, le 14 mai, de “220 civils tués”. La “découverte de charniers ou de fosses communes” est quasi-quotidienne.

Or, aujourd’hui, aucune source crédible et indépendante n’est venue corroborer ces allégations motivées par une double mécanique de la diabolisation du Président Laurent Gbagbo et de la falsification de l'histoire récente de la Côte d'Ivoire.

Ces déclarations traduisent le cynisme du camp Ouattara face aux violences subies par les populations depuis le déclenchement de “l’assaut final”. C’est une tentative de diversion au moment où l’opinion mondiale découvre, enfin, l’ampleur des massacres des civils par les combattants pro-Ouattara.

Le pouvoir actuel fait régner un Etat de terreur et de prédation. Les miliciens de Monsieur Ouattara continuent d’exécuter des civils. Aucune ville, aucun village, dans les régions hostiles à la rébellion, n’est épargné par ces tueries massives. Malgré les promesses de “réconciliation”, les collaborateurs, proches et autres sympathisants du Président Gbagbo sont pourchassés, emprisonnés et torturés.

Monsieur Ouattara tente maladroitement de s'absoudre des atteintes aux droits de l’Homme commises en son nom par ses mercenaires depuis le lancement de sa sanglante conquête armée du pouvoir - du 19 septembre 2002 à ce jour. Il ne peut être aussi facilement blanchi ni des crimes économiques ni des crimes de guerre encore moins des crimes contre l’humanité. Les preuves et témoins surabondent.

Monsieur Alassane Ouattara ferait montre de courage politique en acceptant la constitution d'une commission d’enquête impartiale présentant toutes les garanties d’équité. Celle-ci aurait pour mission de faire la lumière sur les violations des droits humains liées à la crise postélectorale, y compris celles occasionnées par les bombardements de la Licorne, à Abidjan, et le “Commando invisible”, à Abobo.

Fait à Paris, le 15 mai 2011

Toussaint ALAIN
Conseiller du Président Laurent GBAGBO

Pour authentifier ce communiqué, prière de joindre (uniquement les journalistes) :
Cel. : 00 33 6 42 83 02 89 - E-mail : fnsp.abidjan@gmail.com

 

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