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Marie-Victorine, une ex-maîtresse de DSK parle

Aug 01, 2011

L'affaire DSK apporte chaque jour son lot de rebondissements. Dimanche 31 juillet, un nouveau personnage a fait son apparition dans le feuilleton sans fin de ce fait divers mondialisé. Il s'agit d'une ancienne maîtresse de Dominique Strauss-Kahn, "Marie-Victorine M.", qui accorde une interview au Journal du Dimanche et un long entretien à l'hebdomadaire suisse L'Illustré.

Cette parisienne de 38 ans, installée au Etats-Unis mais réfugiée en Suisse depuis peu pour, dit-elle, échapper à la pression médiatique, est d'origine espagnole par sa mère et congolaise par son père, précisent les deux titres. Juriste formée à la Sorbonne, à l'ONU à Genève, puis à la Cour pénale internationale à La Haye, elle vit depuis 2009 près de Los Angeles.

DES QUESTIONS "VRAIMENT SALACES, CHIRURGICALES"

Dans le JDD, cette femme qui dit avoir entretenu une liaison avec Dominique Strauss-Kahn pendant un an en 1997, déclare avoir été contactée par l'avocat de Nafissatou Diallo, Kenneth Thompson, et se plaint de ses "questions brutales".

Kenneth Thompson "m'a couru après pendant une semaine", "j'avais des messages tous les jours", raconte la jeune femme. "C'est à partir de ce moment que j'ai engagé mon avocate. Nous avons eu une conférence téléphonique avec lui le 18 juillet pendant quarante-cinq minutes. Mais je lui ai répondu sèchement parce que ses questions étaient très personnelles, brutales, chirurgicales, un peu comme un interrogatoire de police", dénonce-t-elle.

Dans son entretien à L'Illustré, elle avait déjà accusé Me Thompson de lui avoir posé des questions "vraiment salaces, chirurgicales". Elle explique que sa trace a été retrouvée parce qu'"il semble qu'un cabinet d'investigation de Washington se soit procuré une lettre que j'avais adressée à mon père à Sarcelles et dans laquelle j'évoquais ma liaison avec Dominique Strauss-Kahn". Elle aurait alors accordé son interview au magazine suisse pour "prendre les devants", explique-t-elle au JDD.

Elle précise au JDD que son "avocate à Los Angeles, Gloria Allred, a été contactée par le bureau du procureur (Cyrus) Vance à New York". Dans le magazine suisse L'Illustré, elle avait prévenu cette semaine que son témoignage "servirait sans doute plus la défense que l'accusation".

"C'EST QUOI LA VIOLENCE ?"

Dans les colonnes de L'Illustré, elle revient sur les circonstances de sa rencontre avec DSK en février 1997, son "premier grand amour", dit-elle, et sur le tempérament de cet amant qu'elle a fréquenté pendant près d'un an.

Affirmant ne pas vouloir abattre "un homme qui est déjà à terre", elle reconnaît que DSK est "physique" et "manipulateur", mais pas violent : "C'est quoi la violence ? Un homme qui vous plaque au mur et qui vous embrasse, c'est violent ? Il y a violence et violence. Pour moi, ce n'était pas violent. Il ne l'a jamais été avec moi. Ni physiquement ni verbalement", explique-t-elle à l'hebdomadaire suisse.

"Dominique m'a étreinte parfois de façon brusque, mais, pour moi, c'était de la passion, pas de la brutalité. (...) La force n'est pas le moyen qu'il utilise… Il utilisera le charme, définitivement, mais pas la force…", poursuit-elle avant de faire cette déclaration plus tendancieuse : "Je pense que c'est un homme qui aime le sexe, qui a un gros appétit sexuel, qui aime les femmes, donc, qu'effectivement, il est peut-être allé un peu trop loin, beaucoup trop loin". – avec Le Monde

 

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