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Jean-Marie Doré fustige le gouvernement guinéen qui a reconnu la rébellion libyenne

Aug 29, 2011

L’ancien Premier ministre de la Transition, Jean-Marie Doré, le Président de l’UPG (Union pour le progrès de la Guinée) n’a pas apprécié que le gouvernement guinéen reconnaisse le Conseil National de la Transition (CNT), l’organe de coordination de la rébellion libyenne.

Le 28 août, sur les ondes de Radio France internationale, RFI, il l’a fait savoir d’un ton on ne peut plus ferme. «C’est un constat affligeant, qui humilie toute l’Afrique. C’est que, pour rester en fonction illégalement longtemps certains chefs d’Etat se croient obligés de se mettre sous le parapluie de certaines grandes puissances... », a martelé Jean-Marie Doré.

L’ancien Premier ministre pense que la Guinée a commis une erreur monumentale que de reconnaître l'organe politique de la rébellion armée contre le régime du Guide de la grande Jamahiriya libyenne, Mouammar Kadhafi.

Le président de l’UPG, a généralisé sa protestation à l’ensemble des Chefs d’Etat africains qui ont reconnu le CNT libyen. Il déclare que c’est le néocolonialisme. Il affirme: «Aujourd’hui, la plupart de Chefs d’Etat qui gouvernement l’Afrique ont été fabriqués dans les officines en Europe. On les a aidés à devenir chefs d’Etat pour faciliter l’exécution des ordres qui viennent du Nord… ». Et de féliciter le Président sud-africain, Jacob Zuma, dont la position, selon M. Doré «a évité à l’Union africaine de descendre aux enfers. Parce que si l’Union africaine avait reconnu le CNT, ça aurait été un désastre moral et politique», a-t-il conclu.

Malgré l’avancée des rebelles sur le présumé dernier bastion de Kadhafi, l’Algérie et l’Afrique du Sud restent encore parmi les pays qui refusent de reconnaître le Conseil National de la Transition en Libye.

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