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Trois partisans de Gbagbo en liberté provisoire

Dec 31, 2011

Trois partisans de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, deux journalistes et le médecin personnel de Gbagbo, en détention depuis plusieurs mois, suite au changement de régime, ont recouvré la liberté vendredi, selon des sources proches de la justice ivoirienne à Abidjan.

Selon un fonctionnaire du tribunal d'Abidjan, la justice a jugé recevable la demande de mise en liberté provisoire des journalistes, Hermann Aboa et Franck Anderson Kouassi, et du médecin Christophe Blé.

Franck Anderson Kouassi, anciennement président de l'instance de régulation des médias audiovisuels, le Conseil national de la communication audiovisuelle (CNCA), a été arrêté en même temps que d'autres responsables de l'ancien régime qui s'étaient réfugiés dans un hôtel d'Abidjan après l'arrestation de Laurent Gbagbo le 11 avril.

Hermann Aboa, journaliste à la télévision ivoirienne, est accusé d'"atteinte à la sûreté de l'Etat".

L'avocat des détenus pro-Gbagbo avait déposé 20 demandes de mise en liberté provisoire.

La demande de mise en liberté provisoire pour les partisans et proches de Gbagbo encore en détention, dont son épouse Simone Gbagbo, a été rejetée à deux reprises par les autorités judiciaires.

Le 10 novembre dernier, 20 détenus pro-Gbagbo avaient été remis en liberté par les instances judiciaires.

La Côte d'Ivoire tente de retrouver la normalité après une crise post-électorale aigüe qui a secoué le pays cinq mois durant, faisant au moins 3.000 morts et un million de déplacés.

Les nouvelles autorités ivoiriennes avaient fait la promesse de faire en sorte que toutes les personnes reconnues coupables de crimes durant la période post-électorale répondent de leur acte devant la justice.

L'ancien président Laurent Gbagbo et plusieurs de ses proches avaient été arrêtés le 11 avril et détenus dans diverses régions du pays. M. Gbagbo a été par la suite transféré le 29 novembre à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye. – AfricaLog avec Xinhua

 

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