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Retour du Collectif et l’ADP au dialogue: Les raisons

Jan 31, 2012

Ce 30 janvier, le Collectif des partis politiques pour la finalisation de la Transition et l’ADP (Alliance pour la démocratie et le progrès) sont revenus à la table de négociations que mène le Comité de facilitation pour le dialogue, au Palais du peuple de Conakry, cadre du dialogue politique.

Le weekend, Mgr Albert Gomez, le président du Comité du dialogue, les délégués de la mouvance présidentielle et les délégués des centristes avaient commencé à débattre des thèmes du dialogue qu’ils ont boycotté après son ouverture le 27 décembre 2011.

Auparavant, la journée de ce 30 janvier devrait être consacrée à la discussion au tour des thèmes portant sur la restructuration de la CENI et sur l’audit du fichier électoral.

Les travaux se déroulant à huis-clos, dès leur sortie de la salle, AfricaLog.com a tendu son micro aux participants.

M. Faya Millimono, de la NGR (Nouvelle génération pour la République), porte-parole du Collectif a expliqué: «Quand nous avons quitté le Palais du peuple il y a quelques semaines, nous avions dit que nous étions demandeurs de ce dialogue et qu’aucune porte n’était fermée. Cette porte restant ouverte, les concertations ont continué».

Et de révéler: «Nous avons fait des propositions et nous voilà aujourd’hui représentés par cinq personnes du côté du Collectif et cinq de l’ADP».

La garantie qui conditionne leur retour ?

«On vient au dialogue pour discuter et s’entendre. On ne vient pas au tour d’une table de négociations pour gagner» a dit Faya Millimono qui pense que les gens ne comprennent pas la notion de dialogue.

Selon lui, le dialogue est nécessaire et on y prend part pour trouver le consensus. «On ne doit pas crier à la victoire avant de venir au dialogue», a-t-il affirmé. Pour lui, la principale cause du blocage de ce dialogue est liée au manque de confiance entre les participants. Et de dire que les acteurs politiques ne devront pas occulter cette crise de confiance, au risque de passer à côté du sujet qui doit terminer la transition guinéenne, entamée le 23 décembre 2008.

Faya Millimono a promis que le Collectif ne manquera pas de patience pour arriver à un consensus afin que la Guinée sorte de la crise.

Après ce consensus obtenu au tour du quota, certains ont pensé qu’il faut casser cet équilibre et d’autres ont estimé qu’il faut continuer avec cette nouvelle répartition.

Mais M. Alhousseine Makanéra Kaké de la mouvance est ferme. «Il n’est pas question de revenir sur la répartition à moins que l’on cherche à élargir le cadre du dialogue. On ne casse pas l’équilibre obtenue», a-t-il fermement soutenu.

Après avoir résolu cette question du quota du côté de l’aile dure de l’opposition, les centristes ont demandé au Comité de facilitation de suspendre la séance. Ce qui fut fait.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, Jean-Marie Doré a été également aperçu dans les couloirs de la salle des Actes du Palais du peuple de Conakry. A ceux qui croient qu’il est venu donner des instructions, M. Doré dit être venu pour rencontrer Saloum Cissé, le Secrétaire général du RPG (Rassemblement du peuple de Guinée).

Un mot sur le dialogue?

Le nombre de participants au dialogue ne le préoccupe pas. «Il n’y a pas de problèmes sur le quota, mais il faut chercher à harmoniser les positions de la mouvance et celles de l’opposition», a-t-il lancé avant de se sauver à la pointe des pieds.

AfricaLog.com
 

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