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Sarkozy attaque Hollande, des menaces de mort

Feb 20, 2012

Un groupe opposé au vote des étrangers en France vient d’envoyer un courrier à François Hollande et menace de le tuer par balle. Nicolas Sarkozy a redoublé dimanche, au nom de son "amour pour la France", ses attaques contre le socialiste François Hollande pour attirer le vote des extrémistes Français.

"Si l'on ne maîtrise pas l'immigration (...) notre protection sociale ira droit à la faillite, notre pacte social explosera", a dit Nicolas Sarkozy.

Devancé dans les sondages par le candidat du PS à l'élection présidentielle, le chef de l'Etat sortant tenait son deuxième meeting de campagne à Marseille, devant une salle de 7.000 personnes, quatre jours après sa déclaration de candidature.

Il a ouvert son discours de près d'une heure par une ode à la France - "Jeune (...) je l'aimais comme on aime l'air qu'on respire". Mais pour mieux s'en prendre à son adversaire, qu'il a accusé, sans le nommer d'"oublier la France".

Reprenant un des axes de son début de campagne, il a de nouveau reproché à plusieurs reprises à l'ancien premier secrétaire du PS et à ses amis de mentir, notamment en occultant la gravité de la crise financière et économique, attitude qu'il a qualifiée d'"irresponsable" et de "moralement inacceptable".

"Occulter la crise, ce n'est pas seulement malhonnête, c'est dangereux", a-t-il lancé en présence de son épouse, Carla, assise au premier rang entre le Premier ministre François Fillon et le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé.

Il s'est de nouveau présenté en protecteur des Français et s'est vanté de leur avoir épargné une "catastrophe". Tout en soutenant que s'ils avaient souffert de la crise, c'était "à proportion des erreurs" commises par ses prédécesseurs.

"L'idéologie du partage du travail, la mise en cause systématique de toute forme d'autorité, la dilution des responsabilités ont affaibli la France", a-t-il lancé.

"QUAND ON AIME LA FRANCE ..."

"Aimer la France, c'est refuser d'accepter les 35 heures (...), c'est refuser de promettre la retraite à 60 ans (...), refuser d'augmenter les dépenses et d'augmenter les impôts", a-t-il poursuivi - autant de coups de griffes contre le PS.

"Quand on aime la France, on veut que la France soit maîtresse de son destin et maîtresse chez elle", a ajouté le président, qui s'est attardé sur le contrôle de l'immigration, dont il fait un marqueur du clivage droite-gauche.

"Si l'on ne maîtrise pas l'immigration (...) notre protection sociale ira droit à la faillite, notre pacte social explosera", a-t-il dit. "Refuser tout contrôle, récuser l'immigration choisie, laissant ainsi la porte à l'immigration subie, c'est irresponsable et c'est moralement condamnable."

Il a accusé implicitement François Hollande de "réduire la nationalité française à une adresse" en proposant le droit de vote pour les étrangers aux élections locales et a dit vouloir, pour sa part, s'opposer à "toute dérive communautariste".

"Pas de compromis avec les valeurs républicaines !" a-t-il martelé. "Quand on aime la France on défend ces valeurs (...), on ne dresse pas les minorités contre la République (...), on n'est pas du côté de ceux qui, pour défendre leurs intérêts, bloquent le pays (...) Quand on aime la France, on ne ment pas tous les jours aux uns pour faire plaisir aux autres." - AfricaLog avec agence

 

 

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