L'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et la France, ont procédé, samedi à Ouagadougou, à la signature d'un protocole d'accord visant la promotion du développement par la mobilisation de la diaspora africaine résidant en France.
Le protocole d'accord engage les deux parties à favoriser le " développement solidaire par la mobilisation des compétences de la diaspora" des Etats membres de l'UEMOA et par l'appui aux initiatives de cette diaspora dans le cadre de programmes d'échanges et de solidarité. Les deux parties s'engagent en outre à promouvoir le développement par le renforcement des liens entre diasporas, Etats de l'UEMOA et le pays de destination, notamment par l'organisation de foras annuels sur le thème migration-développement. Un comité de suivi du protocole d'accord a été mis en place pour évaluer les résultats des actions prévues dans l'accord et de faire des propositions pour leur amélioration. Le comité se réunira au moins deux fois par an en alternance au ministère français de l'Immigration et au siège de l'UEMOA à Ouagadougou. Chaque pays de l'UEMOA, note-t-on, devra signer des accords bilatéraux pour défendre les intérêts de ses compatriotes vivant en France et le Mali, pays membre de l'UEMOA s'est refusé à signer ce protocole qui n'est pas à son avis, mutuellement avantageux. La diaspora de l'UEMOA vivant en France ramène dans les pays d'origine, d'importants fonds évalués entre 10 et 15% du PIB de ses pays, estimés à 8,5 milliards d'euros, alors que la contribution de la France au développement des Etats de l'Union est évaluée à 9 milliards d'euros. - Xinhua