Les résultats définitifs de l'élection présidentielle du 27 juin dernier ont étés proclamés le mardi 20 juillet dans la soirée, par le président de la Cour Suprême, M Mamadou Sylla.
Mamadou Cellou Dallein Diallo, candidat de l'UFDG obtient 43, 69 % des voix alors qu'Alpha Condé, candidat du RPG, lui obtient 18.25%.
Dans les rues de Conakry, les électeurs ont différemment apprécié ces résultats définitifs rendus par la première Institution juridique du pays, la cour suprême.
Pour ce chauffeur de taxi que nous avons rencontré sur l'axe Bambeto-Hamdallaye, fief de Cellou, les résultats de la Cour reflètent bien les réalités des urnes : « Mois je ne connais pas la politique, mais je pense que la Cour suprême a fait un bon travail dans la transparente. Maintenant, nous nous mobilisons derrière notre candidat pour affronter le deuxième tour ».
Dans la commune de Kaloum, centre de l'Administration politique et des Affaires en Guinée, un militant d'un autre candidat engagé pour le deuxième tour n'est pas très content des résultats. Et pour cause il dit : « je ne suis pas très satisfait du verdict rendu par la Cour Suprême, car notre candidat bien qu' il occupe une position confortable pour aller au deuxième tour, a perdu des points, malgré les requêtes que nous avons déposées auprès de la Cour. Tout de même nous verrons encore avec le scrutin du second tour », nous a-t-il confié avec une mine gênée.
Pour sa par, Madame T.A.D âgée d'une quarantaine d'année et secrétaire de direction à la retraite à Conakry, ne semble avoir aucun avis par rapport aux résultats. Elle se justifia en ces termes : « Que est ce que je peux vous dire dans cette affaire de politicien ? » s'interroge-t-elle avant d'ajouter plus loin : « Mois je ne milite pas dans un parti politique. Je cherche tout juste à nourrir ma famille de 10 personnes, car mon mari est décédé il y a 4 ans. Pour l'avenir de nos enfants (les enfants de Guinée ndlr), je souhaite que tout se passe dans le calme et que le futur Président soit un homme intègre et juste. Ce pays a trop souffert par la faute des Guinéen eux même ». - Xinhua