Les services des forces de l’ordre ont interpellés 322 manifestants lors de la marche du 27 septembre qui seront déférés au tribunal de première instance de Dixinn dans les prochains jours selon le Procureur.
La marche pacifique organisée par les opposants du Collectif pour revendiquer un dialogue direct avec le gouvernement sur les modalités de l’organisation des élections législatives a dégénéré en scènes de violences.
Le Collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition a dénoncé ce mercredi par la voix de Faya Millimono, les conditions de détentions des marcheurs interpellés.
L’un des organisateurs de la marche, le vice président des Nouvelles forces démocratiques (NFD), Etienne Soropogui (photo) est parmi les manifestatnts interpellés.
Le Collectif a suspendu la marche pour «tirer les leçons de la manifestation et voir ce que compte faire le gouvernement comme acte de bonne volonté par rapport aux revendications», selon Faya Millimono.
A la veille de la marche du 27 septembre, le gouvernement avait proposé «la mise en place d’un cadre de concertation et de dialogue politique inclusif, constitué des représentants des partis politiques de l’opposition et de la mouvance présidentielle, en raison de cinq représentants pour chaque entité.» Une proposition rejetée par le Collectif.
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