Les échanges de coups de feu entre les soldats mutins et ceux de la garde présidentielle qui avaient débuté mercredi soir vers 20H30 près de la présidence, étaient de plus en plus intenses.
On entend des coups de feu de plus en plus nourris autour du palais (présidentiel). Il y a même des balles traçantes, a déclaré l'un de ces témoins, un autre affirmant avoir vu des flammes côté sud du palais.
La situation est largement à notre avantage sur le terrain au palais a affirmé un mutin présent sur place, brièvement interrogé.
Des membres de la garde présidentielle qui avaient pris position autour de la radio-télévision nationale, occupée depuis l'après-midi par les mutins, ont été ramenés au Palais présidentiel pour le défendre.
Avant le début des tirs, un membre de la garde avait affirmé qu'elle contrôlait la présidence et un conseiller présidentiel avait indiqué que le chef de l'Etat Amadou Toumani Touré s'y trouvait toujours.
La garde est composée de parachutistes, les Bérets rouges, une unité d'élite fidèle au président Touré, lui-même un ancien militaire.
Des dizaines de militaires maliens se disant excédés par le manque de moyens pour combattre la rébellion touareg et les groupes armés dans le nord de leur pays, se sont mutinés à Bamako.
A Gao (nord-est, dans le camp militaire, les soldats ont également tiré en l'air pour protester contre la hiérarchie, a affirmé un responsable du gouvernorat de la région. – AfricaLog avec agence