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Tension à Londres après un meurtre sordide
Tension à Londres après un meurtre sordide
Jun 02, 2013

La police antiterroriste a inculpé samedi le deuxième principal suspect du meurtre d'un soldat britannique, tué à coups de couteau et de hachoir dans un quartier du sud-est de Londres le 22 mai.

Michael Adebolajo, 28 ans, a été inculpé du meurtre du soldat Lee Rigby, 25 ans, trois jours après l'inculpation d'un premier suspect, Michael Adebowale. Tous deux sont des Londoniens d'origine nigériane qui se sont convertis à l'islam.

Michael Adebolajo a également été inculpé de tentative de meurtre de deux policiers et de possession d'une arme à feu, et doit comparaître lundi devant le tribunal de Westminster à Londres, a précisé Scotland Yard dans un communiqué.

Les deux suspects, arrêtés sur les lieux du meurtre, ont été blessés par balle au cours de leur interpellation, ce qui a conduit à leur hospitalisation sous surveillance policière.

Ils ont été filmés et photographiés sur les lieux du crime par des témoins mais la justice impose des restrictions qui interdisent de donner certains détails sur cette attaque, survenue en plein après-midi, au cours de laquelle le soldat a été renversé par une voiture puis tué à coups de couteau et de hachoir.

Michael Adebolajo a quitté l'hôpital vendredi, tandis que Michael Adebowale était sorti dès mardi et avait été inculpé le lendemain puis brièvement comparu jeudi devant la justice.

Outre ces deux principaux suspects, dix autres personnes ont été interpellées dans le cadre de cette enquête. Deux femmes ont été relâchées sans faire l'objet de poursuites et huit hommes ont été libérés sous caution.

La mort de Lee Rigby a donné lieu à plusieurs incidents antimusulmans et la famille du soldat a appelé vendredi au calme.

Samedi, des militants du parti d'extrême droite British National Party (BNP) se sont rassemblés à Londres en réaction à ce meurtre, dans un face-à-face tendu avec plusieurs centaines de sympathisants de gauche qui avaient organisé une contre-manifestation.

La police a annoncé en fin d'après-midi avoir interpellé 58 personnes dans la manifestation de «Unite against fascism» (Union contre le fascisme). Un membre du BNP a été blessé au nez, affirmant avoir été agressé par les militants antifascistes.

«Écrasons le BNP !», ont scandé ces manifestants, face aux quelque 150 militants nationalistes réunis sur une place à côté du parlement de Westminster dans le centre de Londres et tenus à distance par un cordon policier derrière des barrières.

«Nous ne laissons pas le BNP occuper la rue sans manifester d'opposition, parce que nous voulons montrer que la Grande-Bretagne est unie, nous sommes nombreux, ils sont peu, nous sommes unis contre cette menace fasciste», a expliqué Steve Hart, à la tête du mouvement antiraciste, regroupant notamment des organisations syndicales et anticapitalistes.

En face, les militants du BNP brandissaient des drapeaux britanniques et des pancartes proclamant «Prédicateurs de la haine, dehors».

«La Grande-Bretagne est une poudrière prête à exploser», a déclaré le chef du BNP, Nick Griffin. «Nous sommes ici en train, je l'espère, de lancer un débat, pour montrer que la seule solution possible, la seule façon d'être en paix, est de se désengager pour qu'il y ait un traité de paix entre l'Occident et l'Islam», a-t-il dit.

«Nous quittons leurs terres, nous arrêtons de les attaquer, de bombarder leurs fêtes de mariages, et en échange, ils quittent nos terres. Alors on pourra être en paix», a-t-il dit.

Le BNP avait initialement prévu de défiler à Woolwich, là où a été tué Lee Rigby, mais la police le lui a interdit, par crainte de débordements. – AfricaLog avec agence

Pfizer offre un vaccin contre la méningite aux pays pauvres
Pfizer offre un vaccin contre la méningite aux pays pauvres
Aug 03, 2013

Le géant pharmaceutique américain Pfizer offrira à faible coût des centaines de millions de doses d'un vaccin contre la pneumonie et la méningite aux enfants de pays pauvres.

C'est la troisième fois que Pfizer accepte de participer à un programme qui voit les entreprises pharmaceutiques, les gouvernements, les groupes de santé publique et les organismes sans but lucratif s'associer pour garantir aux pays pauvres un approvisionnement fiable et à long terme de vaccins contre des maladies mortelles.

Cette fois, ce sont 260 millions de doses du vaccin Prevnar qui seront offertes pour quelques dollars seulement, alors qu'une seule dose peut coûter jusqu'à $130 aux États-Unis.

Ce vaccin protège contre 13 souches de maladie pneumococcique. Cette infection grave peut tuer les victimes ou les laisser lourdement handicapées.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme que la maladie pneumococcique fait 1,6 million de morts à travers le monde chaque année, dont la moitié sont des enfants de moins de cinq ans et principalement dans les pays pauvres.

Il y a quatre ans, plusieurs pays se sont associés à la Fondation Bill et Melinda Gates pour offrir 1,5 milliard afin de développer une stratégie qui permettrait aux pays pauvres d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine d'avoir accès aux vaccins nécessaires.

Un autre montant de 1,3 milliard a été contribué par le partenariat public-privé Alliance GAVI, dont les membres incluent l'Unicef, l'OMS et la Banque mondiale.

Pfizer recevra $3,40 par dose de Prevnar cette année, contre $3,30 par dose à compter de l'an prochain et jusqu'en 2025.

Pfizer empochera 3,50$ de plus pour environ 20% des doses. - AfricaLog avec agence