Le Front populaire ivoirien (FPI) de l'ex président Laurent Gbagbo, se "félicite" de la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d'enquêter sur les crimes commis en Côte d'Ivoire.
Dans un communiqué publié mercredi dans la presse, le FPI "se félicite de la décision de la Chambre préliminaire III de la CPI prise le 30 septembre dernier".
L'enquête à venir de la Cour pénale internationale (CPI) sur les crimes commis durant la crise post-électorale est une arme à double tranchant pour le nouveau pouvoir ivoirien, qui espère être débarrassé de rivaux mais pourrait voir certains de ses soutiens inquiétés.
L'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, qui avait refusé de reconnaître sa défaite à l'élection présidentielle de 2010, plongeant son pays dans une violente crise post-électorale, se considère toujours comme le président légitime de Côte d'Ivoire, a dit son porte-parole vendredi.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a reçu jeudi la coalition de partis soutenant le chef d'Etat déchu Laurent Gbagbo, qui fait planer la menace d'un boycott des législatives du 11 décembre quelques mois après une sanglante crise post-électorale.
Le président ivoirien Alassane Ouattara appelle de nouveau la Cour pénale internationale (CPI) à juger son prédécesseur Laurent Gbagbo pour une partie des crimes qui pourraient lui être reprochés, dans un entretien mardi au Figaro.
La figure de proue du régime déchu de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, contre qui un mandat d'arrêt international vient d'être délivré, s'est dit prêt à comparaître devant un tribunal ivoirien si le président Alassane Ouattara est également jugé, dans une interview à RFI.
Le gouvernement du président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé mercredi la mise sur pied d'une commission nationale d'enquête sur les violations des droits de l'Homme commises durant la crise post-électorale qui a ensanglanté le pays.
Le Haut Commissariat de l'ONU pour les Réfugiés (HCR) estime à plus de 300.000 le nombre de déplaces en Côte d'ivoire, tandis que l'ONG Action contre la faim (ACF) anticipe une crise sanitaire et alimentaire jusqu'en 2013.
Les forces fidèles au nouveau président ivoirien Alassane Ouattara tuent des partisans de l'ancien homme fort du pays, Laurent Gbagbo, selon Human Rights Watch (HRW).
Dans un rapport publié jeudi, l'organisation de défense des droits de l'homme, basée à New York, affirme que les forces fidèles à Alassane Ouattara ont lancé des représailles contre les partisans de Laurent Gbagbo, concentrés dans un quartier d'Abidjan.
Le président Alassane Ouattara a affirmé samedi dans un entretien que les autorités ivoiriennes continuaient à chercher les quatre étrangers, dont deux Français, enlevés le 4 avril à Abidjan, mais que leur piste s'arrêtait à la présidence, occupée à l'époque par Laurent Gbagbo.