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Ebola: infection d’une soignante du libérien mort aux Etats-Unis

Oct 12, 2014
Ebola: infection d’une soignante du libérien mort aux Etats-Unis

L'annonce de cette contamination a ravivé les craintes sur la capacité des États à contenir la plus grave épidémie du virus Ebola en Afrique de l'Ouest depuis l'identification du virus en 1976, et sur les mesures de protection adoptées.

La fièvre hémorragique a fait 4033 morts sur 7399 cas recensés dans 7 pays - surtout en Guinée, Sierra Leone et Liberia, mais aussi Nigeria, Sénégal, Espagne et États-Unis -, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), arrêté au 8 octobre.
Aucun vaccin ni traitement homologué n'existe pour l'instant contre le virus, qui se transmet par contact direct avec des fluides corporels lorsque le malade a développé les symptômes (fièvre, vomissements, courbatures, douleurs). Les personnels soignants sont équipés de tenues de protection.

Les Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont confirmé l'exactitude des tests effectués à l'hôpital de Dallas samedi soir. Les différentes déclarations des autorités sanitaires au fil de la journée, y compris du directeur des CDC le Dr Thomas Frieden, laissaient peu de doutes.

Reste que l'hôpital de Dallas a insisté sur le fait que la soignante infectée - qui a demandé une confidentialité totale sur son identité - portait l'équipement (masque, gants, tenue de protection) recommandé par les CDC.

Les autorités sanitaires ont confié être «très inquiètes» après cette contamination en dépit des protections.

La patiente travaillait au centre hospitalier Texas Health Presbyterian de Dallas, où a été soigné et est mort le Libérien Thomas Eric Duncan le 4 octobre. Elle faisait partie de l'équipe qui l'a traité après son hospitalisation le 28 septembre.

«Nous ignorons ce qu'il s'est passé au cours du traitement du patient de référence, c'est-à-dire le premier cas traité à Dallas, mais à un certain moment, il y a eu une faille dans le protocole qui a causé l'infection», a relevé le docteur Frieden.

«À coup sûr, le protocole n'a, malheureusement et par inadvertance, pas été suivi», a estimé sur ABC le Dr Anthony Fauci, directeur de l'Institut américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), la contamination d'un soignant «arrive très rarement» depuis l'identification du virus en 1976. – AfricaLog avec agence

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