Les dernières actualisations de modèles épidémiologiques prévoient encore une augmentation du nombre journalier de décès liés à la COVID-19 aux États-Unis, mais une équipe prévoit que le port quasi-universel du masque pourrait sauver 40 000 vies d’ici novembre.
De 136 000 morts officiellement recensés mercredi, le pays devrait atteindre 151 000 d’ici le 1er août et 157 000 le 8 août, selon la moyenne de modèles de 23 groupes de recherche aux États-Unis et ailleurs, publiée par une équipe de l’université du Massachusetts, le Reich Lab, pour le compte des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC). Il y a une semaine, cette moyenne prédisait 147 000 morts au 1er août.
La Californie, la Floride et le Texas, les trois États les plus peuplés du pays, enregistreront chacun plus d’un millier de morts supplémentaires dans le prochain mois, par rapport au bilan du mois écoulé, dit le professeur Nicholas Reich.
L’un des modèles (IHME), à l’université de l’État de Washington, va plus loin et prévoyait 224 000 morts au 1er novembre. Un autre, par le modélisateur indépendant Youyang Gu, à New York, prédit 227 000 morts d’ici le 1er novembre.
Selon le groupe IHME, les Américains sont plus nombreux à porter des masques, et moins nombreux à se déplacer. Le modèle a accès à des données de mobilité par des partenaires d’applications mobiles.
«Mais si 95 % des Américains portaient des masques en sortant de chez eux, le nombre (de morts) baisserait de 40 000» d’ici novembre, écrit le centre de recherche. - AfricaLog avec agence