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L'ONU condamne la violence au Soudan

Jun 12, 2019
L'ONU condamne la violence au Soudan

Le Conseil de sécurité des Nations unies a condamné fermement la violence au Soudan et appelé les militaires au pouvoir et le mouvement de contestation à travailler ensemble pour trouver une issue à la crise.

Dans un communiqué, les membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont demandé la fin immédiate des violences contre les civils et souligné l'importance du respect des droits humains.

La semaine dernière, la Chine et la Russie n'avaient pas approuvé la publication d'un texte similaire.  
«Les membres du Conseil ont condamné fermement les violences récentes en République du Soudan», précise ce communiqué.  

Depuis la répression sanglante d'un sit-in le 3 juin dernier devant le QG de l'armée à Khartoum, 118 personnes sont mortes et plus de 500 ont été blessées, selon un comité de médecins proche de la contestation, la majorité lors de cette dispersion violente. 
  
Les autorités estiment à 61 le nombre de morts, dont 49 par des «tirs à balles réelles» à Khartoum.    
«Les membres du Conseil ont appelé toutes les parties à continuer à travailler ensemble vers une solution consensuelle à la crise actuelle», poursuit le texte. 
 
Des diplomates ont précisé que le communiqué rédigé par l'Allemagne et le Royaume-Uni avait rencontré une certaine résistance de la Chine et de la Russie qui ne souhaitaient pas émettre une condamnation. Mais la formulation ferme a finalement été insérée.  

La contestation soudanaise a accepté mardi de reprendre les discussions avec les militaires au pouvoir afin de trouver une issue à la crise, selon la médiation éthiopienne.

L'Alliance pour la liberté et le changement (ALC), fer de lance de la contestation, a aussi appelé les Soudanais à «reprendre le travail mercredi», après plus de trois jours d'un mouvement de désobéissance civile.  

Après la chute d'Omar el-Béchir, les manifestants ont maintenu un sit-in installé depuis le 6 avril devant le QG de l'armée pour demander le transfert du pouvoir aux civils. Les deux camps avaient alors entamé des discussions sur la période de transition sans réussir à s'entendre sur la composition d'une nouvelle instance dirigeante. - AfricaLog avec agence

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