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Trump traité de charlatan et dangereux démagogue

Jul 28, 2016
Trump traité de charlatan et dangereux démagogue

Le Parti démocrate a sorti son artillerie lourde, hier soir à Philadelphie, envoyant à la tribune de sa convention des orateurs de fort calibre, dont Barack Obama et Joe Biden, pour défendre sa candidate à la présidence et dénoncer son rival républicain.
Acclamé par une foule chauffée à bloc, le président américain a mis fin à la troisième soirée de la convention démocrate en défendant son bilan et en exprimant un optimisme qu'il a contrasté avec la « vision profondément pessimiste » présentée par les républicains la semaine dernière à Cleveland.
Et il a vanté l'expérience et le caractère d'Hillary Clinton, qui font d'elle la personne la mieux qualifiée, selon lui, pour lui succéder.
« Rien ne vous prépare vraiment aux exigences du Bureau ovale, a déclaré l'occupant de la Maison-Blanche. Jusqu'à ce que vous vous soyez assis derrière ce bureau, vous ne savez pas ce que c'est que gérer une crise mondiale ou envoyer de jeunes personnes à la guerre. Mais Hillary a été présente dans cette pièce, elle a pris part à ces décisions », a-t-il ajouté en énumérant les qualités personnelles qu'il voit en elle, dont son calme, sa capacité d'écoute et sa ténacité.
« Elle n'abandonne jamais, a-t-il enchaîné. C'est l'Hillary que je connais. C'est l'Hillary que j'admire.»
À l'opposé, Donald Trump « n'offre que des slogans, n'offre que de la peur », a déclaré Obama. « L'Amérique est déjà grande. L'Amérique est déjà forte. Et je vous le garantis, notre force, notre grandeur ne dépendent pas de Donald Trump. »
« Toute personne qui menace nos valeurs, qu'il s'agisse de fascistes, de communistes, de djihadistes ou de démagogues intérieurs, échouera toujours », a encore dit Obama après avoir expliqué que le candidat républicain ne représentait pas un phénomène nouveau dans l'histoire des États-Unis.

À la fin de son discours, Obama a été rejoint sur la scène par Hillary Clinton. Les deux anciens rivaux et partenaires se sont donné l'accolade sous les applaudissements et les cris de la foule.

Donald Trump? «Il n'y connaît rien!», a assené le vice-président des États-Unis, Joe Biden, devant le public conquis et debout.

Usant de tout son talent d'orateur et des astuces de rhétorique fignolés au cours de sa longue carrière politique, Joe Biden a tour à tour moqué et vilipendé le milliardaire, candidat officiel des républicains à la Maison Blanche.

«Ce gars ne connaît rien à la classe moyenne - il n'y connaît rien. Il ne sait rien de ce qui fait la grandeur de l'Amérique. En fait il n'y connaît rien. Point final», a lancé le vice-président, qui aime rappeler ses origines modestes et qui était visiblement excédé par les outrances de M. Trump.

M. Biden s'est indigné qu'un homme qui a fait du slogan «vous êtes virés!» sa marque de fabrique ait l'audace de se dire le représentant de la classe moyenne.

«Imaginez un peu ça», a dit Joe Biden, élevant peu à peu la voix pour laisser place à la colère.

«Imaginez un peu ça. Pensez à tout ce que vous appris quand vous étiez enfant, peu importe où vous avez été élevé. Comment peut-on prendre plaisir à dire "vous êtes viré!"».
«Il essaye de nous faire croire qu'il se préoccupe de la classe moyenne ? Ne me faites pas rire. C'est des foutaises!», a lancé le vice-président, très applaudi.

Le milliardaire new-yorkais Michael Bloomberg, ancien maire de la ville, a volé dans les plumes d'un autre milliardaire new-yorkais à la tribune de la convention démocrate, bien qu'il ne soit pas membre de ce parti.

«Trump dit qu'il veut diriger le pays comme il l'a fait avec ses entreprises? Que Dieu nous vienne en aide», a déclaré Michael Bloomberg, ancien républicain devenu indépendant en 2007, et qui a dirigé New York de 2002 à 2013.

«J'habite à New York. Les charlatans, je les reconnais tout de suite», a-t-il lancé.

«En tant qu'indépendant, entrepreneur et ancien maire, j'estime que nous avons besoin d'un président qui résolve les problèmes au lieu de jeter des bombes», a poursuivi Michael Bloomberg, qui avait lui-même renoncé en mars à se présenter à la Maison Blanche cette année.

«Je suis parfois en désaccord avec Hillary Clinton, mais quels que soient nos désaccords, je suis venu vous demander de les mettre de côté pour le bien de notre pays. Nous devons nous rassembler autour d'une candidate qui soit capable de battre un dangereux démagogue», a martelé Michael Bloomberg, 74 ans. - AfricaLog avec agence

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