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Violences post-électorales: statuer sur les responsabilités

Nov 18, 2010

Lors de l’élection présidentielle de 2000 aux Etats-Unis, le vote est très serré entre le Vice-président sortant Al Gore et son challenger, le Gouverneur du Texas, George W. Bush.

Dans l’Etat de Floride, le vote est crucial puisque moins de 1000 voix séparent les deux candidats. Alors que les avocats d’Al Gore ont déposé des recours devant la justice pour le recomptage des bulletins de vote dans certaines circonscriptions électorales, la secrétaire d'Etat de la Floride, Katherine Harris, proche de la famille de Bush, décide qu’un nouveau recomptage ne sera pas considéré et déclare que: «la loi fixe sans ambiguïté la date à laquelle doit prendre fin le processus de comptage et recomptage des bulletins déposés le jour des élections». Une décision à controverse.

Al Gore a obtenu un demi-million de voix de plus que George W. Bush, au suffrage universel. Ce qui signifie que dans un pays comme la France il serait le gagnant de l’élection. Mais, selon la loi électorale des Etats-Unis, le vote est décidé par un collège électoral des grands électeurs.
L’Etat de Floride représente 25 grands électeurs. Avant la décision de la secrétaire d’Etat de la Floride, George W. Bush a déjà remporté un total de 246 grands électeurs à travers le pays contre 255 pour Al Gore.

La décision de la secrétaire d’Etat de la Floride est lourde de conséquence puisqu'elle permet à George W. Bush d’obtenir un total de 271 grands électeurs contre 255 pour Al Gore.

Les partisans d’Al Gore sont frustrés, Il ya des protestations. La Cour suprême confirme l’élection de George W. Bush, le pays est polarisé, il n’ ya pas de violences, pas de morts, pas de blessés.

En Guinée, le vote a été très serré. A l’annonce des résultats, les bagarres ont déclenché dans les quartiers, les maisons incendiées, des morts. Les forces de sécurité sont soupçonnées d’utiliser la force démesurée face aux gamins qui jettent les pierres.

Sur la photo, le leader de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo au quartier Cosa, hier mercredi 17 novembre lors du transport du corps du jeune Abdoulaye Bah, 20 ans, mort d’une balle au coup.

Quelles sont les responsabilités des leaders politiques et des autorités de la transition? Il faudra certainement les statuer pour que cette pagaille cesse dans la Guinée démocratique.

Il faut noter que, après la signature de la déclaration conjointe par les deux candidats, Pr. Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo, un protocole d'accord a été signé samedi 06 novembre 2010, à la veille de l’élection, avec le Général Siaka Toumany Sangaré, Président de la CENI.

Les deux leaders s’engageaient «à tout mettre en œuvre pour préserver la paix et la quiétude sociale.» Cet engagement a volé en éclat après l’annonce des résultats? – AfricaLog.com

 

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