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EN DIRECT: Kadhafi, “le roi des rois†est perdu

Feb 26, 2011

Mouammar Kadhafi tombera-t-il ce week-end? Le guide de la révolution libyenne ne semble plus contrôler la Libye et même à Tripoli, son fief, les opposants avancent.

Au 12e jour de l'insurrection. Le président américain Barack Obama a signé un décret gelant les avoirs et bloquant les biens aux Etats-Unis du colonel Kadhafi et de ses quatre fils.

"Le régime de Mouammar Kadhafi a bafoué les normes internationales et la morale élémentaire, il doit être tenu responsable", a estimé le président Obama dans un communiqué de la Maison Blanche.
Kadhafi a pris la parole vendredi soir pour la première fois en public depuis le début la révolte, devant une foule de plusieurs centaines de partisans dans le centre de Tripoli.

"Nous allons nous battre et nous les vaincrons", a-t-il lancé. "S'il le faut, nous ouvrirons tous les dépôts d'armes pour armer tout le peuple", a-t-il menacé.

Le peuple libyen "aime Kadhafi", a-t-il affirmé, demandant à ses partisans de se préparer à "défendre la Libye".

22H25 - François Fillon et son homologue canadien Stephen Harper appellent les autorités libyennes «à mettre fin sans délai à la violence».

22H00 - Les premiers Indiens évacués de Libye arrivent à New Delhi à bord d'un avion d'Air India qui transportent 300 personnes fuyant les violences. Quelque 18 000 Indiens, travaillant dans les transports, le bâtiment et les hôpitaux, se trouvent en Libye, dont 3 000 résideraient à Benghazi.

21H 30 - Un ferry grec affrété par la Chine pour évacuer ses ressortissants de Libye débarque en Crète quelque 2 911 passagers. Parallèlement, deux avions militaires allemands décollent de l'île grecque pour aller chercher des ressortissants européens dans le désert libyen.

20H40 - «En raison de la dégradation des conditions de sécurité en Libye», Paris suspend ses activités diplomatiques à Tripoli. Les derniers membres de son personnel diplomatique, dont l'ambassadeur, ont été évacués ce samedi à bord d'un avion militaire, selon le Quai d'Orsay. Au total, la France aura évacué de Libye 654 personnes, dont 498 ressortissants français et 156 étrangers, parmi lesquels 45 européens.

19H45 - Plus de 38 000 personnes, essentiellement des Tunisiens et des Egyptiens, ont fui la Libye vers la Tunisie par le principal point de passage frontalier de Ras Jedir selon la protection civile tunisienne, qui enregistre «18 000 Tunisiens, 15 000 Egyptiens, 2 500 Libyens, 2 500 Chinois, les autres étant d'autres nationalités».

19H40 - Londres suspend les activités de son ambassade à Tripoli après l'évacuation de la totalité de son personnel. Par ailleurs, Londres annonce que deux avions britanniques ont évacué plus de 150 civils de campements situés dans le désert libyen.

19H00 - Un fils de Kadhafi, Seif Al-Islam, se livre dans une interview à la chaîne Al-Arabiya. Il affirme que la situation est «excellente» dans les trois-quarts du pays, tout en reconnaissant qu'il y a une «volonté intérieure de changement» exprimée par l'opposition. Par ailleurs, selon lui, les manifestants sont «manipulés par l'étranger».

18H50 - La Chine, qui a évacué 16 000 Chinois de Libye, va envoyer 15 avions par jour dans les deux prochaines semaines afin d'accélérer l'évacuation. Pour l'heure, 700 Chinois ont déjà regagné la Chine. Mais les travailleurs chinois ont aussi été évacués vers la Grèce, la Tunisie, l'Egypte et Malte où ils attendent de rentrer en Chine par avion «aussi vite que possible», selon le ministère. Au total, 33 000 Chinois travaillaient en Libye.

18H42 - La présidence française annonce que Nicolas Sarkozy prononcera une allocution radiotélévisée dimanche à 20 heures sur la situation internationale.

18H05 - Un avion C-17 de l'armée canadienne a permis l'évacuation de l'ensemble du personnel diplomatique canadien en poste à Tripoli, annonce le porte-parole du Premier ministre Stephen Harper. Il y avait aussi à bord des Britanniques et des Australiens. Selon Ottawa, moins de 200 Canadiens sont toujours en Libye et tentent de quitter le pays.

17H10 - De 140 à 400 personnes défilent à Marseille pour réclamer le départ du colonel Mouammar Kadhafi. Sur les banderoles et pancartes, dont de nombreuses écrites en arabe, on peut lire : «Solidarité entre les peuples du Maghreb», «Kadhafi, tu es un dictateur» ou encore «n°1 Ben Ali, n°2 Moubarak, n°3 Kadhafi... 2012 Sarkozy».

17H05 - Un avion affrété par le gouvernement britannique atterrit à Tripoli pour rapatrier les derniers ressortissants encore dans la capitale libyenne, tandis que plusieurs centaines d'employés du pétrole restent bloqués dans le désert libyen.

16H50 -Le président nicaraguayen Ortega, l'un des rares soutiens de Kadhafi, attribue le mouvement de révolte en Libye à une «campagne féroce» contre le dirigeant libyen afin de «s'emparer» des richesses pétrolières du pays.

16H40 - A Musratha, la troisième ville de Libye, un témoin rapporte que des «mercenaires» emmenés par des hélicoptères du régime du colonel Mouammar Kadhafi ont ouvert le feu sur des manifestants qui se rendaient aux funérailles de victimes tombées dans des combats la veille.

16H20 - La France place sous surveillance les avoirs de Kadhafi et de ses proches. Un communiqué de Tracfin, la cellule anti-blanchiment du ministère des Finances, indique que Paris appelle les opérateurs financiers à signaler tout mouvement suspect autour des avoirs du dirigeant libyen.

16H08 - Calme pesant à Tripoli. Les rues de la capitale sont quasi-désertes, seuls des 4X4 des forces loyales au régime de Mouammar Kadhafi circulent par intermittence. A 120 km à l'ouest de Tripoli, dans la ville de Zouara, la situation est tendue : les forces pro-Kadhafi contrôlent toujours la cité même si elles ont disparu des rues.

15H30 - Manifestation à Londres. Des manifestants se sont réunis devant l'ambassade de Libye à Londres pour réclamer le départ de Mouammar Kadhafi

14H50 - L'UE veut agir vite. Les Européens ont convenu de la nécessité d'agir rapidement face à la situation en Libye, a déclaré samedi le porte-parole de David Cameron, Premier ministre britannique. «Un accord clair s'est dégagé pour juger totalement inacceptables les agissements du régime libyen et estimer que sa brutalité et ses actes d'intimidation ne doivent pas être tolérés», a ajouté ce porte-parole. Ces dernières 24 heures, le chef du gouvernement britannique a évoqué la crise libyenne séparément avec ses homologue allemand, italien et turc. «Il (David Cameron) a convenu avec ses interlocuteurs de la nécessité d'agir dans l'urgence par le biais de l'Union européenne et des Nations unies, y compris en décidant une série de sanctions énergiques ciblant directement le régime».

14H30 - Le Corriere della Sera rapporte que ces deux dernières années, l'Italie a vendu pour plusieurs millions d'euros de matériel militaire à la Libye. Pour rappel, la Libye est une ancienne colonie italienne.

14H23 - L'UE veut renvoyer Kadhafi «là d'où il vient». L'Union européenne, qui s'apprête à annoncer des sanctions à l'encontre des autorités libyennes, devrait renvoyer Mouammar Kadhafi «là d'où il vient», estime Catherine Ashton dans une libre-opinion publiée samedi dans le quotidien The International Herald Tribune. «Son attitude révoltante de ces derniers jours exige que nous le renvoyons là d'où il vient», écrit la haute représentante de l'Union européenne.

13H00- Des "sanctions sévères" à l'encontre du régime libyen doivent être adoptées "le plus rapidement possible" par l'ONU, sont convenus la chancelière allemande Angela Merkel et son homologue britannique David Cameron lors d'un entretien téléphonique. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit reprendre ses consultations à 11h à New York pour tenter d'adopter une résolution portant sur de telles sanctions. Cameron et Merkel se prononcent également pour des sanctions au niveau de l'Union européenne.

12H40: Silvio Berlusconi, affirme à Rome samedi que « Kadhafi semble ne plus contrôler la situation»

Vendredi soir - Saïf al Islam, fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a minimisé l'ampleur des combats contre les opposants libyens qui ont pris le contrôle d'une grande partie du pays, et il a dit s'attendre à des cessez-le-feu négociés dans deux villes d'ici samedi. Affirmant que les violences étaient limitées à deux villes de l'Ouest, Misrata et Zahouiya, le fils Kadhafi a qualifié de «mensonges» les informations de presse selon lesquelles l'armée bombardait des civils ou faisait appel à des mercenaires. «Ces informations nous font rire, a-t-il dit. En dehors de Misrata et de Zahouiya, tout est calme (...) Des négociations sont en cours et nous sommes optimistes.»

 

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