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La situation se débloque entre la Guinée et le Sénégal après l'immobilisation d'un avion sénégalais

Nov 03, 2011

Après quelques turbulences, l'horizon s'éclaircit entre la Guinée et le Sénégal. Lundi 31 octobre, un avion de la compagnie privée Senegal Airlines est resté cloué au sol en Guinée. En réponse, le Sénégal avait interdit hier, mardi 1er novembre, son espace aérien à tous les vols à destination ou en provenance de la Guinée. A l'origine de ces tensions : un litige financier. Mais les deux pays auraient trouvé un accord.

D’après la compagnie aérienne sénégalaise, tout est rentré dans l’ordre. « L’aviation civile sénégalaise nous a confirmé que nous pouvions reprendre les vols vers Conakry », indique Christophe Leloup, le directeur commercial de Senegal Airlines. L'avion immobilisé à Conakry a été libéré. Deux vols assurent la desserte Dakar-Conakry ce mercredi 2 novembre et la compagnie sénégalaise a réouvert la vente de billets.

Depuis ses débuts en janvier dernier, c’est la seconde fois que Senegal Airlines se heurte à des problèmes. Elle a déjà eu un contentieux avec la compagnie belge Brussels Airlines, qui a finalement été résolu il y a quelques semaines de cela. Cette fois, tout est parti de l’immobilisation, lundi soir 31 octobre à Conakry, d’un Airbus de Senegal Airlines par les autorités guinéennes.

D’après un communiqué du ministère sénégalais des Transports aériens, Conakry réclamait le paiement de redevances dues par la compagnie Air Senegal International, aujourd'hui dissoute.

Dénonçant cette mesure, Dakar avait répliqué mardi soir en fermant son espace aérien à la Guinée. « La compagnie Air Senegal International n’a aucun lien juridique avec la nouvelle compagnie Senegal Airlines, dont le capital est détenu en majorité par des privés sénégalais », avait expliqué le ministère des Transports aériens.

Mais après de longues discussions, les deux parties auraient trouvé un terrain d’entente. «Il y a eu une crise grave, mais le dialogue n’a jamais été interrompu. La raison a prévalu», indique Madior Sylla, le responsable de la communication du ministère. Nous avons suspendu notre mesure, affirme-t-il, et nous entamerons d’autres discussions avec les autorités guinéennes après la fête de Tabaski prévue lundi, pour avoir des règles claires avec Conakry ». – avec RFI

 

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