Le 23 juin 2014, le Secrétaire général du Mouvement pour la Solidarité et le Développement (MSD) annonçait: «Le MSD, fondé le 6 octobre 2011, dans son Conseil national tenu le 7 juin 2014, a porté à la tête l’un de ses valeureux fils, Amadou Oury Diallo dit Diallo Sadakadji. Ce choix du Conseil national du parti tenu à Ratoma le 7 juin 2014, n’est pas fortuit. En effet, monsieur Amadou Oury Diallo est un homme intègre, patriote et travailleur qui aime tous les Guinéens sans distinction d’ethnie, de région ou de religion», avait précisé Dr Abdoulaye Diallo dit Ballal Koïn.
Deux (2) mois plus tard, des rumeurs qui faisaient état de clash au sein de cette formation politique naissante. Et, Amadou Oury Diallo dit Diallo Sadakadji, à la surprise générale, accusait: «Le fondateur du M.S.D [Dr Abdoulaye Diallo; NDLR], manipulé par le pouvoir en place et agissant pour son compte personnel a initié un programme d’actions sans mon accord et celui des autres camarades. Une telle attitude fractionniste et déviationniste fait le jeu du pouvoir en place». D’où, la décision de l’homme d’affaires devenu homme politique: «En foi de quoi, je lui retire ma confiance, ici et maintenant, et en tire toutes les conséquences de droit et de fait, dès ce jeudi 28 août 2014. Je lui rends les clés de son parti. Je ne suis plus membre encore moins, Président du Mouvement pour la Solidarité et le Développement (M.S.D)».
Environ trois (3) mois plus tard, Diallo Sadakadji crée un autre événement en annonçant la naissance de sa propre formation politique. Il l’a fait savoir le lundi, 17 novembre 2014 à Paris. Le nom du parti politique, l’Alliance Nationale pour le Développement et la Solidarité (ANDS). Une formation dont les documents fondateurs auraient été introduits, sans suite, au Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation depuis novembre 2013.
Diallo Sadakadji justifie son acte: «Depuis une année, j’ai attendu. Le silence pesant de notre département de tutelle, qui a compétence à approuver le dossier et de s’exprimer sur sa validité ou non, m’oblige à considérer ce silence comme une approbation. J’annonce donc, la naissance de mon parti politique, l’Alliance Nationale pour le Développement et la Solidarité, ANDS, en abrégé. Personne ne peut m’empêcher de le faire», a dit l’homme politique qui s’est empressé de rappeler: «Je ne suis manipulé par personne. Le projet de société que je nourris pour la Guinée et que j’appelle la troisième voie pour une Guinée émergente n’est ni avec le parti au pouvoir, ni avec l’opposition, encore moins avec les partis dits centristes».
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