Par Ibrahim Kaba
Régime après régime et gouvernants après gouvernants, la Guinée a longtemps été le théâtre de gouvernance folklorique et d’exploitations éhontées. Cette fois le peuple s’est bruyamment indigné face aux exécutions du 28 septembre et à la crise d’autorité dont la prolongation devenait inquiétante. Certes le Général Konaté a été un émissaire de grande envergure, mais l’honneur revient aux guinéens qui n’ont pas hésité à lever le doigt en guise de protestation pour réclamer la stabilité dont ils ont besoin pour exorciser la Guinée des ``démons du passé `` qui ont entravé le pays et hypothéqué la quasi-totalité de ses ressources.
L’accord de Ouagadougou est porteur d’espoir et les Guinéens, pour la circonstance ne doivent plus prendre le bas, en ce qui est le combat pour ses légitimes aspirations. Un peuple n’est jamais étranger face à son destin. C’est pourquoi, la démocratie et l’esprit de bonne gouvernance étant le choix des Guinéens, doivent être acquis quelque soient les épines sur le chemin.
C’est le point de non retour pour ce peuple qui à coup sûr connaitra un meilleur et différent sort que celui connu de tous. Pour éviter de fausser désormais ces perspectives d’avenir, la nouvelle vague gouvernante doit se préoccuper de freiner le déclin infernal des éthiques avec un nouvel ordre social qui se confirmera progressivement. C’est le préambule d’une bonne gouvernance et d’un véritable état de droit. Un préambule dont la concrétisation relève de l’effort conjugué et non négociable des tous les patriotes Guinéens.
Ibrahim Kaba,
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