Après des spéculations des uns et des autres sur un éventuel report de l’élection présidentielle prévue le 27 juin 2010, le Général Sékouba Konaté a coupé court et avec fermeté déclaré à un diplomate de la communauté internationale: « personne n'a le pouvoir ni le droit, surtout dans mon entourage immédiat et parmi mes proches collaborateurs, de prolonger la transition ou de retarder les élections pour quelque prétexte que ce soit. »
Comme disait récemment Kofi Yamgnane, candidat à l’élection présidentielle au Togo: « Je voudrais que l'Europe, qui est toujours prête à pleurer parce qu'il y a des petits négrillons qui sont morts lors d'émeutes post-électorales comme après l'élection de 2005, comprenne que l'essentiel est avant »
En dehors des grandes déclarations, Sékouba Konaté ne parle pas des initiatives qu’il est entrain de prendre sur le terrain pour garantir des élections libres et transparentes. Est-ce que les institutions en charge de gérer les élections et régler les contentieux sont opérationnelles ?
Avant la tenue du scrutin certains observateurs ont déjà prêté le serment de la francisque : « Je fais don de ma personne au Général Sékouba comme il a fait don de la sienne à la Guinée. Je m'engage à servir ses disciplines et à rester fidèle à sa personne et à son œuvre. ». Mais, chacun espérant que son candidat sera le prochain président. – AfricaLog