Le président élu de la Guinée, le professeur Alpha Condé, dans son premier discours à la Nation, a lancé un appel au calme mais les violences continuent. Dans certains quartiers de Conakry c’est la liesse populaire. Les citoyens célèbrent la victoire de l’opposant à tous les régimes. Dans les fiefs de l’UFDG du candidat malheureux Cellou Dalein Diallo à Conakry et à l’intérieur, les citoyens sont frustrés.
La communauté internationale par la CEDEAO a averti que les «fauteurs de troubles seront tenus responsable si le chaos s’installe dans le pays».
Fatou Bensouda, procureur adjoint de la CPI, de passage à Conakry avait demandé aux autorités de la transition d’éviter toute violence après l'annonce des résultats de la présidentielle et de contrôler les fauteurs de troubles. C’est le moment de statuer sur les responsabilités.
Cellou Dalein Diallo a lancé un appel à tous ses supporters de garder le calme en attendant la décision de la Cour suprême.
Les voix s’élèvent à travers le monde pour un retour rapide au calme: «Le Canada invite toutes les parties à suivre la volonté du peuple guinéen exprimée par ce scrutin en respectant les mandats et les décisions de la Commission électorale nationale indépendante et de la Cour constitutionnelle, et en privilégiant le recours exclusif aux moyens légaux en cas de contestation des résultats.»
Le nombre de morts est estimé à une dizaine et plusieurs blessés.
Les autorités de la transition guinéenne viennent de décréter, ce mercredi 17 novembre 2010, l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire national pour stopper la chienlit. – AfricaLog.com