Un groupe de personnes habillées en femmes de chambre, profession de la victime présumée de Dominique Strauss-Kahn, manifestaient lundi matin devant le tribunal de New York à l'arrivée de l'ancien patron du FMI.
La chute de «DSK», une des personnalités les plus influentes du monde jusqu'à son interpellation le 14 mai dernier à bord d'un avion d'Air France en partance pour Paris, a provoqué un coup de tonnerre politique en France, où les sondages le donnaient favori virtuel dans la course à la présidentielle 2012.
En France, au Parti socialiste, Élisabeth Guigou, députée de Seine-Saint-Denis, a déclaré qu'elle avait «autre chose à faire» que de regarder la retransmission de l'audience.
«Je pense que les Françaises et les Français feront très bien la différence entre cette affaire qui est une affaire privée et le Parti socialiste», a-t-elle dit sur i-TÉLÉ.
Un proche de DSK, Jean-Jacques Urvoas, député du Finistère, a également estimé sur France-Culture que «le problème de Dominique Strauss-Kahn aujourd'hui est une difficulté personnelle, il est dans une sphère privée».
Le porte-parole du PS Benoît Hamon a admis de son côté que la comparution de Dominique Strauss-Kahn constituait «évidemment une journée particulière pour les socialistes». – avec AFP