Des proches de l’ex-sergent chef ivoirien, Ibrahim Coulibaly alias "IB", tué en avril dernier à Abidjan dans des circonstances non encore élucidées, ont saisi la Cour pénale internationale (CPI), estimant qu’elle est compétente pour connaître de sa mort, indique un communiqué transmis vendredi à Paris.
Selon les ayants-droit de l’ancien sergent-chef, revenu à Abidjan à la tête du «commando invisible», de nombreux éléments de preuves et des témoignages ont été transmis à la CPI.
"Les informations transmises à la cour à La Haye sur l’assassinat de IB révèlent des infractions pour lesquelles la CPI se doit d’agir", souligne le communiqué qui rappelle que "la CPI a compétence pour poursuivre tous les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis durant la période post-électorale en Côte d’Ivoire"".
Un "Collectif pour la justice sur l’assassinat d’IB" avait été créé à Paris, peu après que IB a été tué, lors d’affrontements dans le quartier d’Abobo avec des éléments des Forces républicaines nouvelles de Côte d’Ivoire, (FRCI, du président Alassane Ouattara).
Le Collectif comprend des proches, des amis et d’anciens compagnons de IB considéré comme le chef militaire de la rébellion armée déclenchée en septembre 2002 pour renverser le président ivoirien de l’époque, Laurent Gbagbo. – avec Pana