Après la tentative d’assassinat du Professeur Alpha Condé, le Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Dr Alhassane Condé a précisé «qu’il n’y aura pas de règlement de compte ni de chasse aux sorcières. La procédure se déroulera dans le respect strict de la loi ».
Selon un S.O.S des opposants Guinéens du collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition, «un commando de la mort est mis en place pour l’élimination physique de certains leaders politiques qui sera justifiée par le pouvoir comme étant le fait d’éléments incontrôlés».
C’est ainsi que les opposants en détresse à savoir Mouctar Diallo et Etienne Soropogui des NFD, Dr Oussou Fofana de l’UFDG et Dr Faya Millimono de la NGR, tous membres du « collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition», auraient décidé de lier leur destin en vivant ensemble pour éviter le «commando», qui aurait une liste noire.
Dans une déclaration datée du 20 Juillet ce collectif avait « condamné avec fermeté» la tentative d’assassinat du Président Alpha Condé, qualifiée par le collectif comme un «acte ignoble et grave qui est de nature à remettre en cause les acquis démocratiques du peuple de Guinée.»
Ce collectif des opposants a «présenté ses condoléances au Président de la République ainsi qu’aux familles éplorées», dans sa déclaration.
Bah Oury, le vice-président de l’UFDG est porté disparu. Le gouvernement qui avait gardé le silence jusque-là est sorti de son mutisme pour couper court à des rumeurs: «Tous ceux qui sont impliqués dans la barbare tentative d’assassinat du Président, qu’ils soient civils, militaires, hommes d’affaires, hommes politiques, devront répondre devant la loi, le moment venu.»
Le gouvernement affirme que certains opposants qui seraient introuvables se cachent «peut-être parce que leurs noms ont été cités par les présumés coupables interpellés.»
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